Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/265

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laisse gagner par M. le Grand pour ne point se mêler du mariage de Mlle d’Elbœuf avec M. de Mantoue, 340 ; trouve très-mauvais qu’on ait osé passer ses défenses en célébrant ce mariage à Nevers dans une hôtellerie, 343 ; accorde au petit comte de La Marche, fils du prince de Conti, une pension de 40 000 livres, 370 ; soutient secrètement Ragotzi, chef des mécontents de Hongrie, 372 ; il essaye de rétablir les cercles que tenait la reine sa mère et qu’il regrettait toujours, 381 ; il nomme chevaliers de l’ordre tous les maréchaux de France ; en quoi il déroge aux instituts de l’ordre ; bon mot de M. de Lauzun à cette occasion, 389 et suiv. ; détails sur la réception de ces nouveaux chevaliers, 398 et suiv. ; fatigué des instances de Mme de Maintenon, du duc d’Harcourt et de l’archevêque d’Aix, il accorde à la princesse des Ursins la grâce de venir à Paris se justifier, 408 ; mouvement que cette nouvelle produit à la cour, 410 ; reçoit la princesse des Ursins ; s’entretient longtemps avec elle, 412 et 413 ; reçoit du roi et de la reine d’Espagne des remercîments sur cette dame, 414 ; juge en conseil l’affaire des ducs d’Elbœuf père et fils, gouverneurs de Picardie, et du maréchal et des ducs d’Aumont, gouverneurs de Boulogne et du Boulonais, en faveur de ces derniers, 421 ; marque beaucoup de religion et de résignation à la mort du duc de Bretagne ; depuis qu’il est pris de la goutte il ne voit plus personne à son coucher, 437 ; tient sa famille dans une cruelle gêne pour la confession, V, 4 ; prend le deuil en violet à la mort de l’empereur Léopold, 18 ; la goutte l’empêche de faire à la Pentecôte la cérémonie ordinaire de l’ordre ; son dépit de l’entreprise de cinq prisonniers d’État enfermés à Pierre-Encise, 19 ; grâces qu’il accorde à la princesse des Ursins au moment de son départ pour l’Espagne, 25 ; il fait duc héréditaire son frère M. de Noirmoutiers ; consent à la promotion du duc de Saxe Zeit, évêque de Javarin, à condition que l’abbé de La Trémoille, autre frère de la princesse, sera fait cardinal, 25 ; propose à Chamillart de charger La Feuillade du siége de Turin, 68 ; augmente chaque compagnie de cinq hommes, et ordonne une levée de 25000 hommes de milice, 71 ; désolation dans les provinces ; comment le roi est trompé par les contes qu’on lui fait à ce sujet, 71 ; il déclare aux premiers jours de l’année 1706 qu’il y aura des bals à Marly, tous les voyages ; il y fait danser hommes et femmes de tout âge ; lui-même y paraît masqué ; but politique de ces bals, 99 ; il prend le deuil à l’occasion de la mort de la reine d’Angleterre, veuve de Charles II, 143 ; donne 20 000 livres de pension au comte d’Évreux pour s’être attaché au comte de Toulouse, 146 ; propose à M. le Grand de faire sa fille, Mlle d’Armagnac, grande duchesse de Toscane, 164 ; inquiet de l’état de l’armée après la bataille de Ramillies, il envoie Chamillart en Flandre, 176 ; sent vivement la perte qu’il a faite ; fait assurer les gardes du corps qu’il est content d’eux, 178 ; plaint et défend le maréchal de Villeroy ; lui écrit pour lui conseiller de demander sa dé mission, 179 ; se fâche et s’irrite ensuite de ses réponses, 181 ; propose à M. de Vendôme de venir commander l’armée de Flandre, 181 ; nomme le duc d’Orléans pour aller commander à sa place en Italie ; rappelle le maréchal de Villeroy, 183 ; approuve le parti qu’a pris le roi d’Espagne ; lui donne des secours d’hommes ; permet au maréchal Tessé de revenir ; nomme le duc de Noailles lieutenant général et commandant en chef dans le Roussillon, 188 ; décide en conseil des dépêches que les huissiers du parlement de Dijon laisseront leurs baguettes chez M. le Prince quand cette compagnie ira le saluer, 198 ; décide encore dans le même conseil, contre M. de Mérinville, que la dignité de baron est attachée à la terre de Rieux, une des baronies des États de Languedoc, et non une dignité personnelle, 199 ; à la prière du duc de Marlborough, il permet que Vanbauze, prisonnier à Reims, aille pour trois mois chez lui à Orange, 200 ; pourquoi et comment le voyage de Fontainebleau sur lequel il comptait est reculé, puis rompu, 226 ; évoque à son conseil l’affaire du prince de Guéméné et du duc de Rohan ; sa déclaration à ce sujet, 282 ; autre déclaration au moment de juger l’affaire, 285 ; son opinion après avoir entendu le rapporteur et les autres juges ; il prononce en faveur du duc de Rohan, 289 ; applaudissements dans tous les appartements du roi, 291 ; pressé par Mme de Soubise, il s’abaisse à demander grâce au duc de Rohan pour M. de Guéméné, au sujet du serment de foi et hommage, 293 ; par amitié pour le duc de Bouillon, il ordonne à la chambre des faussaires de ne pas pousser trop