Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/271

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joie des ducs de Chevreuse et de Beauvilliers à ce sujet, 361, 362 ; le roi écrit au pape de la manière la plus pressante pour lui demander une décision relative à l’affaire du cardinal de Noailles et du livre de Quesnel, 381 ; Voy. l’art. Unigenitus ; est très-offensé d’apprendre par Mme la Princesse qu’on veut marier Mlle de Conti avec M. le Duc ; décide sur-le-champ avec elle le double mariage entre ses petits-enfants ; lave rudement la tête à M. et à Mme la duchesse d’Orléans et à Mme la duchesse de Berry, et leur défend de penser davantage au mariage qu’ils ont osé projeter sans lui en parler ; fait connaître à Mme la Duchesse la volonté où il est de marier son fils avec Mlle de Conti, et sa fille aînée avec M. le prince de Conti ; fait la même déclaration à Mme la princesse de Conti, et lui dit qu’il veut être obéi, 416 ; envoie plusieurs fois Pontchartrain à cette dernière et lui ordonne d’employer les menaces ; fait faire les fiançailles dans son cabinet, 417 ; donne la chemise aux deux mariés, 418, donne le gouvernement d’Alais au lieutenant colonel Baudoin ; puis, apprenant que Baudoin est du Languedoc, il le lui retire et le donne au brigadier d’Iverny, 444 ; réforme soixante bataillons et cent six escadrons, XI, 20 ; ne donne aucune étrenne au premier de l’an ; pourquoi ; fait entrer le duc de Berry au conseil des finances, 27 ; permet à la duchesse de Berry, à cause de sa grossesse, de souper avec lui en robe de chambre, 29 ; accorde au premier président les intérêts d’un brevet de retenue de 500 000 livres, 42 ; rend de grands soins à la reine d’Angleterre pendant sa maladie, 43 ; prend le deuil de la reine d’Espagne ; ses regrets de le perte de cette princesse, 46 ; donne 12000 livres de rente d’un droit de péage en Normandie au prince Charles fils et survivancier de M. le Grand, 56 ; dans quels termes il annonce à M. de Saint-Simon qu’il a gagné son procès de préséance contre M. de La Rochefoucauld, 61 ; la prétention de Mme des Ursins à une souveraineté l’offense et l’éloigne d’elle, 64 ; il est alarmé du bruit qui se répand qu’elle veut épouser le roi, 66 ; assiste au Te Deum qui est chanté à l’occasion de la paix conclue avec l’empereur et l’empire, 81 ; visite souvent M. le duc de Berry pendant sa maladie ; refuse à Mme la duchesse de Berry de venir voir son mari à Marly, 83 et suiv. ; ses ordres pour les obsèques de M. le duc de Berry ; pour le deuil, etc., 89 et suiv, , il va voir Mme la duchesse de Berry ; il continue sa vie ordinaire, 90 ; fait entrer le cardinal del Giudice dans son cabinet, le croyant chargé de quelque affaire secrète ; reconnaît le vide de sa mission, 94 ; déclare qu’il veut être tuteur de Mme la duchesse de Berry et de l’enfant dont elle est grosse ; fait faire l’inventaire des pierreries de M. le duc de Berry ; donne à la duchesse 200 000 livres d’augmentation de pension, 97 ; il laisse échapper sur Mme des Ursins un mot et un sourire qui donnent beaucoup à penser aux courtisans, 101 ; satisfait de l’ordre que le roi d’Espagne a envoyé à Utrecht pour la signature de la paix, il fait partir le duc de Berwick pour le siége de Barcelone, 1o1 ; nomme Mme de Saint-Simon pour mener à Saint-Denis le petit corps de la fille de Mme la duchesse de Berry et le cœur au Val-de-Grâce, 103 ; comment il reçoit la communication que lui fait Chalais du mariage du roi d’Espagne avec la princesse de Parme, 111 ; n’accepte qu’avec regret la démission du chancelier Pontchartrain, 113 et suiv. ; nomme à sa place le ministre Voysin, 116 ; déclare ses deux bâtards, M. du Maine et M, le comte de Toulouse, vrais princes du sang et habiles à succéder à la couronne, 127 ; impression que produit cette déclaration sur les autres princes et princesses et sur la cour, 129 ; ses paroles remarquables à M. du Maine en cette occasion, 152 et 153 ; le roi fait payer pour 400 000 livres de dettes à Mme la duchesse de Berry, et lui donne tous les meubles et toutes les pierreries du feu duc de Berry et de feu Monseigneur ; pourquoi cette libéralité, 156 ; comment il est amené par le concert et le manége de M. du Maine et de Mme de Maintenon à faire un testament selon leurs vues et leurs désirs, 159 à 171 ; paroles sévères adressées à M. du Maine quelques jours avant que le testament soit connu, 172 ; ce qu’il dit au premier président et au procureur général en leur remettant son testament pour être déposé au parlement, 173 ; ce qu’il dit encore à la reine d’Angleterre en lui annonçant qu’il a fait son testament, 174 ; dans quel lieu et avec quelles précautions le testament est déposé au parlement, 176 ; édit enregistré concernant la remise de cette pièce, 177 ; consternation générale qu’il produit, 178