Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/270

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et par la princesse de Conti ; se rend à Marly, 115 ; en y arrivant il reste près d’une heure à tâtons dans une antichambre, 130 ; quelle est sa douleur ; ses ordres concernant Mgr le duc et Mme la duchesse de Bourgogne qui reçoivent le nom, le rang et les honneurs de Dauphin, et concernant les obsèques et le partage de la succession de Monseigneur, 156 ; il règle que le deuil sera d’un an, 159 ; reçoit à Marly les visites de la cour en manteaux et mantes, 176 ; et à Versailles celles des ministres étrangers ; des ordres religieux et des compagnies, 179 ; il fait suspendre les plaidoiries concernant la prétention de d’Antin au duché-pairie d’Épernon ; pourquoi ; 206 ; cause de son aversion pour les ducs, 215 ; il envoie au parlement un édit concernant la transmission des duchés-pairies et le rang des ducs et pairs, 261 ; visite journellement M. du Maine pendant sa maladie, 270 ; va voir aussi Mme le princesse de Conti malade, 271 ; préparé par Mme de Maintenon en faveur de M. le Dauphin son petit-fils, il ordonne à ses ministres d’aller travailler chez ce prince toutes les fois qu’il les mandera ; effet que cet ordre produit sur eux, 3o4 : les jeux ordinaires recommencent à Marly où le roi est retenu par les petites véroles qui règnent à Versailles, 309 ; sa réponse touchante au discours que l’archevêque d’Alby prononce au nom de l’assemblée du clergé, 316 ; il charge le chancelier et son fils de faire pour la succession de Monseigneur ce que les juges ordinaires font à la mort des particuliers, 378 ; son mécontentement de la conduite de M. le duc d’Orléans ; par quoi et par qui il est entretenu, 394 et suiv. ; il renvoie au Dauphin l’affaire du cardinal de Noailles concernant le jansénisme, 405 ; trait de dureté du roi à l’égard de sa famille, 407 et suiv. ; en arrivant à Fontainebleau, il fait à la Dauphine la galanterie de lui envoyer toute sa musique à la messe, 409 ; confisque tous les biens que le prince de Carignan a en France, et donne dessus 12 000 livres de rente au prince d’Espinoy, X, 9 ; déclare qu’il fera le vidame d’Amiens duc et pair de Chaulnes par une nouvelle érection, 14 ; dîners du roi chez Mme de Maintenon ; petite compagnie qui y assistait, 63 ; le roi visite souvent la Dauphine malade, 80 ; il la quitte peu avant qu’elle expire ; sa douleur, 83, il se rend à Marly, 91 ; son entrevue touchante avec M. le Dauphin ; le roi ordonne à ce prince d’aller se coucher ; va le voir dans sa maladie, 94 ; lui-même est saigné, 95 ; son retour à Versailles ; il y reçoit les princes du sang et les princes légitimés, les hommes et les dames de la cour, 125 ; les cours souveraines ; l’hôtel de ville, l’Académie française, 126 ; il veut qu’on cherche à savoir qui a empoisonné la Dauphine et son mari M. le Dauphin, 135 ; paraît persuadé que M. le duc d’Orléans est l’auteur de l’empoisonnement, 144 ; distribue des pensions aux personnes attachées au Dauphin et à la Dauphine, 163 ; il donne l’appartement qu’occupaient ces deux époux à M. le duc et à Mme la duchesse de Berry et celui de ces derniers aux fils de M. du Maine dont l’aîné obtient la survivance de son père pour le gouvernement de Languedoc, 164 ; il rétablit à Marly son petit jeu chez Mme de Maintenon et le salon à l’ordinaire, 179 ; il prend le deuil pour M. de Vendôme, mais ne fait aucune démonstration en sa faveur et refuse le retour du grand prieur, 209 ; anecdote sur sa conduite avec ses ministres, 211 ; la trêve entre la France et l’Angleterre est publiée en Flandre, 212 ; joie du roi en apprenant la prise de Denain et de Marchiennes, 2 16 ; il donne le gouvernement de Guyenne au comte d’Eu, fils de M. du Maine, 287 ; il règle lui-même la place que les cardinaux occuperont au sermon ; entretient le cardinal Polignac des matières du traité d’Utrecht près de deux heures tête à tête, 3o9 ; gagné par le P. Tellier, il mande plusieurs fois le premier président du parlement et le parquet pour modérer leur zèle contre l’histoire de la compagnie de Jésus par le P. Jouvency, 319 : il signe au contrat de mariage du fils du maréchal de Tallard avec une des filles du prince de Rohan ; sur sa déclaration que sa signature aux contrats de mariage hors de sa famille n’est que pour l’honneur, les secrétaires d’État prennent prétexte de s’abstenir de leur signature aux contrats de mariage qui ne sont point de la famille royale, 335 et suiv. ; apprend la nouvelle tant désirée de la signature de la paix conclue à Utrecht ; fêtes et réjouissances à Paris, 359 ; le roi prend assez bien les éloges que lui fait Maréchal de la conduite magnifique de M. de Cambrai envers ses troupes et les officiers pendant la guerre ;