Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/279

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neur avec leur gouvernante, 383 ; assiste à Fontainebleau à la comédie publique dans la deuxième année de son deuil, IV, 22 ; sa colère au sujet du mariage du prince de Talmont avec la fille de Bullion, VI, 142 ; efforts qu’elle fait pour l’empêcher, 142 ; elle n’est point apaisée par le tabouret que le roi accorde à la princesse de Talmont, 143 ; elle apprend avec une joie extrême de M. le duc d’Orléans que le roi est résolu à marier Mademoiselle à M. le duc de Berry, VIII, 281 ; le roi accompagné de Monseigneur et de Mgr le duc de Bourgogne vient lui en faire la demande en forme ; le duc de Berry lui est présenté sur le pied de gendre, 284 ; elle présente Mademoiselle au roi à Marly, puis aux princes ; la mène ensuite chez Mme de Maintenon, 298 ; spectacle bizarre qu’elle offre à la mort de Monseigneur, IX, 124 : obtient du roi 48 000 livres d’augmentation pour sa dépense, X, 478 ; son caractère ; ses bonnes qualités ; son goût pour les chiens, les chevaux, la chasse et les spectacles, XII, 132 ; son amitié pour son fils, pour le duc de Lorraine et ses enfants ; son estime pour sa belle-fille Mme d’Orléans ; son indignation de la conduite de la duchesse de Berry ; ses faiblesses ; ses petitesses, 132 ; sa joie en apprenant que M. le duc d’Orléans son fils est déclaré régent ; elle lui fait promettre qu’il n’emploiera en rien l’abbé Dubois qu’elle appelle le plus grand coquin et le plus insigne fripon qu’il y ait au monde, XIII, 129 ; va rendre visite à Mme de Maintenon, 133 ; veut avoir un capitaine des gardes et en obtient du régent, 255 ; elle assiste à une thèse que soutient l’abbé de Saint Albin, bâtard non reconnu de M le duc d’Orléans et qu’elle a pris en amitié, XV, 268, 269 ; comment elle fait échouer. le mariage de Mlle de Valois avec le prince de Piémont ; sa franchise à ce sujet, XVII, 263 ; elle donne rendez-vous à Mme la duchesse de Lorraine qu’elle veut voir avant de mourir, au sacre du roi à Reims, XIX, 424 ; y voit cette princesse et assiste à toutes les cérémonies, 424 ; ses regrets à son retour de la perte de la maréchale de Clérembault, son ancienne et intime amie, 425 ; elle meurt à Saint-Cloud à 71 ans ; est portée sans pompe à Saint-Denis ; son caractère, 428 ; ses obsèques, 435.

MADEMOISELLE (titre de), affecté à la première petite-fille de France depuis Mlle de Montpensier, fille de Gaston, frère de Louis XIII, VII, 167 ; ce titre fut donné par brevet et par usurpation à Mlle de Charolais, fille aînée de M. le Duc, premier ministre sous Louis XV, 169 et suiv.

MADEMOISELLE DE MONTPENSIER, voy. Montpensier (Mademoiselle de).

MADEMOISELLE, fille de Monsieur, est mariée à M. de Lorraine ; comment sa dot est réglée ; elle paraît d’abord contente de ce mariage, II, 212 ; cérémonie des fiançailles, 215 ; la princesse passe le reste du jour à pleurer chez elle, 215 ; messe du mariage ; M. le duc de Chartres n’ose faire descendre Mme la duchesse son épouse dans la chapelle, 216 ; est saluée par la ville de Paris au Palais-Royal ; son départ ; sa suite ; M. de Lorraine lui est présenté à Vitry ; son mariage se renouvelle à Bar, 217 ; tracasseries qu’y fait naître un siége à dos, 218.

MADEMOISELLE, fille aînée de M. le duc d’Orléans, déclarée future épouse de M. le duc de Berry, est présentée à la cour à Marly ; détails sur cette présentation, VIII, 298 ; célébration de son mariage, 333 et suiv. Voy. Berry (duchesse de).

MADEMOISELLE D’ORLÉANS, voy. Orléans (Mademoiselle d’).

MAFFEI (le comte), est nommé vice roi de Sicile ; son esprit ; sa dextérité dans les affaires ; son caractère ; son attachement au roi de Sicile, Xl, 239 ; par ordre du roi il fait enlever tous les jésuites dans leurs maisons, sans distinction d’âge ni de qualité, et les fait embarquer et jeter sur les côtes de l’État ecclésiastique ; à quelle occasion, XIII, 366 ; se retire à Messine lors du débarquement des Espagnols, XVI, 191.

MAGALHAENS ( le P.), jésuite portugais, est envoyé à Rome par les jésuites de la Chine avec le légat Mezzabarba pour justifier leur désobéissance et leurs violences, et empêcher qu’on ne rende des honneurs à la mémoire du cardinal de Tournon, XIX, 460 et suiv. ; il demande hardiment au pape de retirer les brefs et décrets qui condamnent les rites chinois et la conduite des jésuites à cet égard, 461.

MAGALOTTI, Italien, lieutenant général et gouverneur de Valenciennes, meurt fort âgé ; ses qualités ; sa beauté jusque dans sa vieillesse ; il fut distingué du roi et haï de Louvois qui l’em-