Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/280

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pêcha d’être chevalier de l’ordre, IV, 435.

MAGNAC, premier lieutenant général à l’armée du Rhin, relève le courage de Villars en lui annonçant que les ennemis sont battus, IV, 25 ; gagne avec lui la bataille de Friedlingen, 25 ; meurt dans une grande vieillesse, X, 77.

MAGNY, fils unique de Foucault, conseiller d’État, et intendant à Caen, s’en fait chasser pour ses friponneries ; il devient introducteur des ambassadeurs ; se fait mettre à la Bastille ; pourquoi ; passe en Espagne ; y est fait colonel, puis brigadier, XV, 272 et suiv. ; devient majordome de la reine ; se fait chasser ; repasse en France ; retourne en Espagne où il vit dans l’indigence, 274 ; prend la fuite au moment de la découverte de la conspiration de Cellamare, XVII, 86.

MAHONI, officier irlandais, après s’être bien conduit à l’affaire de Crémone, est envoyé au roi pour lui rendre compte de la retraite des ennemis, III, 376 ; est nommé colonel, 378 ; enlève les grands magasins que l’archiduc a établis près d’Agremont ; rejoint le roi d’Espagne à Belpuch, IX, 420 ; sa mort ; son caractère ; sa liaison avec le duc de Berwick, XI, 43.

MAILLEBOIS, qui s’est distingué au siége de Lille, est fait brigadier, VII, 2 ; comment il s’échappe de Lille où il est retenu en otage ; vient à la cour où le roi l’entretient longtemps, IX, 96 ; obtient la charge de maître de la garde-robe, X, 163.

MAILLEBOIS, lieutenant général en Languedoc, fils de Desmarets, ministre d’Etat, et arrrière-petit-fils d’un laboureur de l’abbaye d’Orcamp, XVII, 245.

MAILLOC (le marquis de), vieux, riche et fort extraordinaire, épouse une fille de la maréchale d’Harcourt, XVIII, 3.

MAILLY (le marquis de), meurt à 98 ans laissant plus de 60 000 écus de rente en fonds de terre ; et une femme âgée de 80 ans ; comment ces deux époux, peu riches d’abord, parvinrent à former une maison opulente, VI, 203.

MAILLY (le comte), sa famille ; son ambition ; il devient favori de Monseigneur ; épouse Mlle de Saint-Hermine ; sa mort presque subite ; son portrait ; son caractère souple, II. 268.

MAILLY (la marquise de), belle-mère de la comtesse de Mailly, danme d’atours de la duchesse de Bourgogne, à la mort de Mme de Nemours se met sur les rangs pour la succession de la principauté de Neuchâtel, VI, 63 ; elle jette les hauts cris contre l’intrusion de l’électeur de Brandebourg dans cette principauté, 67 ; meurt à 86 ans ; elle mena toute sa vie ses enfants à la baguette, X, 310.

MAILLY (la comtesse de), est nommée dame d’atours de la duchesse de Chartres, I, 26 ; son origine ; comment elle devient comtesse de Mailly ; son caractère, 29 ; est nommée dame d’atours de Mme la duchesse de Bourgogne, 351 ; son affliction à la mort de son mari, II, 270 ; comment elle usurpe le droit d’entrée au carrosse de préférence aux dames titrées, IV, 198 ; l’administration de la garde-robe de la Dauphine lui est ôtee ; pourquoi, X, 70.

MAILLY (Mme de), sœur de l’archevêque d’Arles, est nommée abbesse de Poissy ; V, 344 ; elle trouve beaucoup d’opposition parmi les religieuses, 346 ; gagne son procès contre elles au conseil de régence : se fait aimer par sa douceur, son mérite et sa conduite, 346.

MAILLY (Mlle de), fille de la dame d’atours, obtient 6000 livres de pension et 25 000 écus sur l’hôtel de ville, en récompense d’un avis que sa mère donne à Desmarets, VII, 40.

MAILLY (Mlle de), dernière fille de la comtesse de Mailly, épouse le vieux Polignac, VII, 199.

MAILLY (l’abbé de), aumônier du roi, est nommé à l’archevêché d’Arles, II, 73 ; sa première éducation ; son caractère ; il songe de bonne heure au cardinalat, V, 45 ; comment il plaît au roi ; il recherche le vice-légat d’Avignon, 47 ; écrit directement au pape ; en reçoit des brefs, 49 ; lui envoie des reliques de saint Trophime ; est sévèrement réprimandé pour cette correspondance, par ordre du roi, 50, continue son commerce de lettres avec plus de précautions, 50 ; origine de sa haine contre le cardinal de Noailles ; il se lie avec le P. Tellier ; est transféré à l’archevêché de Reims, VIII. 409 ; sa visite à M. de Saint-Simon dans laquelle il lui fait part de ses soupçons contre le duc de Noailles, concernant la mort de Mme la Dauphine, X, 118 ; autres détails sur lui, XVII, 323 et suiv. ; par quel moyen il parvient à se faire nommer cardinal, 328 et suiv. ; le régent lui fait défendre de porter la calotte rouge, 332 ; sa lettre au régent, 49 ; il vient secrètement à Paris, 52 ; a une entrevue