Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/283

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glement de ce parti qui usurpe le nom de noblesse ; but des meneurs ; sottise du grand nombre, 296 et suiv. ; M. et Mme du Maine prétendent ne reconnaître d’autres juges de leur rang que le roi majeur ou les états généraux, 317 ; leurs embarras après les arrêts rendus par le conseil de régence, 333 ; ils font présenter par 39 personnes, soi-disant l’ordre de la noblesse, une requête au parlement pour demander que l’affaire d’entre les princes du sang et les bâtards soit renvoyée aux états généraux, 334 ; cette requête est portée au régent par le premier président, 336 ; sentiment de M. et de Mme du Maine sur l’édit qui ôte aux bâtards l’habilité à succéder à la couronne, 342 ; son intelligence avec Albéroni contre le régent, XV, 246 ; il reçoit ordre du régent de tenir les compagnies du régiment des gardes suisses prêtes pour le lit de justice, XVI, 412 ; se rend en manteau à ce lit de justice, 418 (Voy. l’article Lit de justice) ; sa douleur en apprenant ce qui s’y est passé ; il veut persuader au comte de Toulouse de suivre sa fortune, XVII, 20 et suiv. ; va voir la duchesse d’Orléans, le lendemain ; se retire avec sa femme et ses enfants à l’hôtel de Toulouse, 23 ; s’en retourne à Sceaux avec Mme du Maine, 24 ; reproches et injures qu’il essuie journellement de ses emportements, 25 ; fait de vains efforts pour obtenir une audience du régent, 40 ; achète plusieurs maisons dont il fait l’hôtel du Maine, au bout de la rue de Bourbon, 57 ; conspiration de M. et de Mme du Maine ; quel en est le plan ; quels en sont les moyens, 80 ; il est arrêté et conduit à Dourlens ; details à ce sujet, 96 et suiv ; sa conduite pendant sa détention, 116 ; effet que produit cette détention sur les gens de la cabale, 117 ; la prétendue noblesse qu’il a ameutée s’éparpille et se disperse, 119 ; il obtient de chasser autour de Dourlens, mais sans en découcher, 236 ; comédie jouée entre lui et Mme du Maine ; ils ne trompent personne, 238, 371 ; M. du Maine vient demeurer à Clagny ; farce jouée entre lui et Mme du Maine, 372 ; ils mettent fin à leur apparente brouillerie, 373.

MAINE (Mme du), quitte Mme de Manneville sa dame d’honneur, pour prendre Mme de Chambonas, IlI, 283 ; secoue le joug de l’autorité de son mari ; se ruine en fêtes, en feux d’artifice, en bals et en comédies, V, 78, 79 ; apprend et déclame les plus grands rôles et se donne en spectacle sur un théâtre ; son mari au coin d’une porte fait les honneurs de ces fêtes, 348 ; son caractère, sa conduite avec son mari, VI, 4 ; autre fête et comédie à Clagny, 155 ; elle marie au fils du duc de Brancas Mlle de Moras sa favorite ; caractère de cette personne ; sa naissance ; la noce se fait chez la princesse qui présente la nouvelle duchesse aux premiers jours de l’an, VIII, 95 ; elle prétend au rang de princesse du sang mariée, 127 ; le roi lui fait expédier un brevet de princesse du sang fille, 135 ; elle triomphe à Sceaux de la mort du duc de Berry, XI, 92 ; et de la déclaration du roi qui rend M. du Maine et M. le comte de Toulouse vrais princes du sang et habiles à succéder à la couronne, 120 : ses fêtes et folies à Sceaux, 271 ; ses propositions étranges aux ducs de La Force et d’Aumont, touchant l’affaire du bonnet, 416 ; elle vient se plaindre fort haut au régent de ce qu’elle apprend qu’on lui impute beaucoup de choses, XVI, 289 ; sort contente du cabinet du régent de l’effet qu’elle pense avoir produit, 290 ; son dépit en apprenant ce qui s’est passé au lit de justice ; elle veut persuader au comte de Toulouse de suivre la fortune de son mari, XVII, 21 ; se retire avec ses enfants à l’hôtel de Toulouse ; y reste au lit malade, 23 : s’en retourne à Sceaux, 24 ; ses emportements contre son mari, 25 ; mande le premier président et l’accable de duretés et de mépris, 25, 26 ; est arrêtée et conduite au château de Dijon ; détails à ce sujet, 98 et suiv. ; sa conduite ; ses emportements pendant le voyage, 117 et suiv. ; par le crédit de Mme la Princesse, elle obtient d’être tranférée à Châlons-sur-Saône, 173 ; et de demeurer dans un château voisin, 236 ; elle commence à avouer beaucoup de choses, ce qui est cause que le secrétaire de Cellamare est arrêté et conduit au château de Saumur, 236 ; quels sont ses aveux, 237 ; comédie jouée entre elle et son mari, laquelle ne trompe personne, 288 ; elle obtient de venir au château de Chamlay, par le crédit de Mme la Princesse qui va l’y voir, 258 ; dans les interrogatoires qu’elle subit, elle accuse fortement Cellamare, Laval, etc., sauve tant qu’elle peut son mari, 370 ; veut demeurer à Sceaux ; farce jouée entre elle et M. du Maine, 372 ; ils mettent un terme à leur apparente brouillerie, 313.