Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/282

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Royale pour y être témoin des réjouissances faites à l’occasion de la paix ; jette de l’argent au peuple, 477 ; il cache avec peine la joie que lui cause la mort du duc de Berry, xi, 92 ; comment il fait paraître celle qu’il ressent de la déclaration du roi qui le rend, ainsi que M. le comte de Toulouse, vrai prince du sang et habile à succéder à la couronne, 129 ; sa contenance au parlement le jour qu’il y est reçu dans cette qualité décèle toute son hypocrisie, 155 : concert secret et manége avec Mme de Maintenon pour noircir de plus en plus le duc d’Orléans et pour amener le roi à faire un testament selon leurs vues et leurs désirs, 159 à 171 ; sa consternation aux paroles sévères que le roi lui adresse deux jours avant la publication du testament, 172 ; son accablement en voyant l’effet que produit dans le public l’édit enregistré Concernant la remise du testament au parlement, 179 ; il fait piteusement les honneurs de toutes les fêtes que Mme du Maine donne à Sceaux ; ses inquiétudes relativement à la grandeur où il vient d’être élevé, 271 ; il conçoit le dessein de brouiller ses ennemis, 272 ; parle aux ducs d’Antin, d’Aumont, d’Harcourt et de Noailles de l’indécence du premier président à ne pas ôter son bonnet quand il appelle les pairs pour opiner au parlement ; cherche à les exciter à ce sujet, 383 ; offre de les servir et d’en parler au roi ; étonnement des ducs, 384 ; leur embarras, 385 ; leur réponse, 386 ; promesses que leur fait M. du Maine, 386 ; il veut que les ducs présentent un mémoire au roi ; approuve celui que lui lit d’Antin ; 387 ; ses instances auprès de quelques ducs pour les engager dans cette affaire, 388 et suiv. ; quel est son but et comment il espère se mettre à l’abri en y engageant le roi, 410 ; ravi d’avoir mis les ducs hors de toute me sure avec le premier président, mais inquiet sur la conclusion de l’affaire : il propose aux mêmes ducs une conférence à Sceaux avec Mme du Maine seule, 415 ; les ducs s’y refusent opiniâtrement ; le duc d’Aumont se propose pour y aller et veut y aller seul ; le duc de La Force s’offre de l’y accompagner ; il est accepté avec joie par les ducs ; pourquoi, 415 ; conférence à Sceaux ; étranges propositions de Mme du Maine ; à quoi elles tendent ; réponses et répliques du duc de La Force ; conduite du duc d’Aumont ; menaces horribles de Mme du Maine ; comment la conférence se termine, 416 et suiv. ; réflexions sur le but de cette conférence, 422 ; embarras de M. du Maine ; pour en sortir, il met en jeu Mme la Princesse dont il faisait auparavant si peu de cas, 423 ; reçoit une visite de M. de Saint-Simon qui lui reproche en termes durs et fiers de l’avoir trompé lui et les autres ducs, 427 ; réflexions sur les trames odieuses de M. du Maine, 429 et suiv. ; et sur l’affaire du bonnet, 431 ; il prend la qualité de prince du sang dans une requête qu’il adresse au parlement, XII, 63 ; M. le duc et M. le prince de Conti en demandent juridiquement la radiation, une nouvelle déclaration du roi enjoint au parlement de l’admettre, 64 ; il est charge par le roi de faire à sa place la revue de la gendarmerie ; il y fait assister le petit Dauphin, 323 ; son embarras en y voyant M. le duc d’Orléans, 325 ; il veut lui en faire les honneurs, 325 ; son projet concerté avec Mme du Maine d’exciter les gens non titrés contre les ducs et de brouiller ceux-ci entre eux ; facilité qu’ils y trouvent, 333 ; époque de son union intime avec Mme de Maintenon ; son caractère, XIII, 31 ; il se charge lui-même de porter à Mme de Montespan, sa mère, l’ordre de quitter la cour, 32 ; ses plaisanteries à ses confidents sur l’humiliation que le médecin Fagon vient d’éprouver de la part du manant provençal qui est venu apporter son élixir au roi mourant, 83 ; son air joyeux au parlement, avant la lecture du testament et du codicille du feu roi, 115 ; il n’ose dire une parole pour soutenir le testament qui est cassé, 117 ; défend le codicille ; sa dispute avec M. d’Orléans, 121 ; la séance du parle ment est suspendue, puis reprise, 124 ; il soutient mal une seconde fois le codicille qui est abrogé, 126 ; demande à être déchargé de la garde du roi et de conserver seulement la surintendance de son éducation, ce qui lui est accordé, 127 ; est nommé membre du conseil de régence, 164 ; comment il travaille à soulever la noblesse contre les ducs ; ses intrigues dans l’affaire du bonnet, 239 ; il appuie le parlement dans le mépris qu’il fait de l’autorité du régent, 246 ; fait une visite au duc de Saint-Simon ; com ment elle se passe, 321 ; obtient du régent d’entrer au conseil de guerre, 329 ; sa conduite et celle de Mme du Maine pour se faire un parti à l’aide de la confusion qui règne, XIV, 293 et suiv. ; aveu-