Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/286

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elle augmente dans l’esprit du roi l’aversion qu’il avait déjà pour ce parti, 20 ; de concert avec lui elle détruit Port-Royal, 21 : fait révoquer l’édit de Nantes, 23 ; son établissement de Saint-Cyr ; ses vues en le faisant, 27 ; elle manque deux fois de faire déclarer son mariage, 28 ; est nommée seconde dame d’atours de la dauphine de Bavière, 28 ; Bossuet et Fénelon font manquer pour toujours la déclaration de mariage, 30 ; elle doit à Bossuet d’être entièrement délivrée de Mme de Montespan, 30 ; son union intime avec M. du Maine, 31 ; sa vie particulière, sa conduite, 33 ; ses audiences aussi difficiles que celles du roi ; ses matinées, 34 : ses occupations à Saint Cyr, à Fontainebleau, à Marly, à Trianon ; à quelles heures elle y recevait le roi, 35 ; son souper et son coucher, ses voyages, 36 ; ses manières ; sa mise ; son intérieur avec le roi, 37 ; ses occupations pendant que le roi travaillait chez elle ; son accord secret avec les ministres, 38 ; comment elle disposait presque de tout, 39 ; ses voyages à part, 48 ; son domestique, 48 ; son ancienne servante Manon, 49 ; sa manière de parler de Mme la Dauphine, de Mme la duchesse de Bourgogne et de leurs maris, 51 ; ses promenades avec le roi dans les jardins de Marly, 51 ; ses espionnages, sa régenterie, 52 ; ses variations ou caprices, 53, son adresse à s’emparer des affaires ecclésiastiques ; ses liaisons avec le cardinal de Noailles, Bissy, Godet, le P. Te llier, 54 et suiv. ; comment elle devient la dupe de Bissy dans l’affaire de la constitution, 60 ; quel intérêt elle y prenait, 61 ; ses sentiments à la mort du roi, 102 ; elle tombe dangereusement malade sans que cette maladie soit presque sue, XIV, 212 ; sa manière de vivre à Saint-Cyr ; quelles personnes elle voit, XVII, 184 et suiv. ; ses occupations, 185 et suiv. ; ses revenus, 188, 189 ; la chute de M. du Maine cause sa mort, 189.

MAISNE (M.), vivant à la Trappe, comme les religieux, instruit M. de Saint-Simon de tout ce qui regarde la conduite de l’abbé régulier de cette maison, II, 201.

MAISON du roi d’Espagne en 1722 ; charges et noms de ceux qui les remplissent, XIX, 4 ; appointements attachés à ces charges, 7.

MAISON de la reine d’Espagne ; charges et noms des personnes qui les remplissent, XIX, 25 ; un mot sur quelques señoras de honor, 27 ; appointements attachés aux charges, 7.

MAISONS (le président), se laisse gagner par l’argent de M. le duc de Luxembourg qui ne l’épargne pas à Mme Bailly sa maîtresse, et par l’autorité du premier président Harlay ; sa partialité contre les ducs et pairs opposants, I, 327 ; meurt fort vieux, après s’être démis de sa charge en faveur de son fils, IV, 436.

MAISONS, président à mortier, fils du précédent ; son extérieur ; son esprit ; ses manières ; caractère de sa femme ; sa beauté, XI, 121 ; le président s’attache par sa conduite à gagner l’estime et l’affection des gens de robe ; il sait aussi se ménager et attirer chez lui les principaux de la cour, 123, se lie avec M. le duc d’Orléans ; recherche par le moyen de ce prince l’amitié de M. de Saint Simon, 124 ; emploie dans le même des sein M. le duc de Beauvilliers ; assigne un rendez-vous à M. de Saint-Simon, 124 ; but de ce rendez-vous qui commence leur liaison, 125 ; autre rendez vous dans lequel lui et le duc de Noailles apprennent à M. de Saint-Simon que le roi déclare ses deux bâtards vrais princes du sang et habiles à succéder à la couronne, 126 ; leur fureur subite à cette occasion, 127 ; le président donne à dîner à huis clos à M. du Maine et au comte de Toulouse, 154 ; son extraction ; son crédit dans le parlement, 394 ; pour quoi il prend le parti de cette compagnie dans l’affaire du bonnet, 395 ; assiste au dîner donné chez d’Antin ; son embarras ; il se lie de nouveau avec M. du Maine, 400 ; joue chez lui une scène de comédie en lui présentant le président d’Aligre qui demande grâce pour le parlement, 407 ; il essaye de gagner M. de Saint-Simon, d’Antin et quelques autres ducs, 407 ; il se lie par vanité et par intérêt au duc de Noailles, XII, 159 ; rapproche Canillac du duc, 162 ; étrange proposition qu’il fait à M. de Saint-Simon et à M. le duc d’Orléans concernant le testament du roi ; comment elle est reçue par tous deux, 293 ; soupçons fondés auxquels cette proposition donne lieu, 296 et suiv. ; le président et sa femme élèvent leur fils dans l’impiété, 300 ; mort du président ; quelle en est la cause, 301 ; la présidente lui survit douze ans, et meurt d’apoplexie ; son fils meurt quatre ans après de la petite vérole, 301 ;