Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/287

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

son petit-fils meurt à dix-huit mois, 302.

MAISONS royales du roi d’Espagne ; noms des gouvernenrs, XIX, 6 ; notice sur chacune de ces maisons, 9, 10.

MAJORDOME-MAJOR du roi d’Espagne ; quelles sont ses attributions, III, 105 ; ses priviléges, 106 ; majordome major de la reine ; ses fonctions, 112.

MALAUSE (Mlle de), choisie par M. Pontchartrain pour épouse de son fils, ne peut le devenir, à cause du refus que le roi fait de consentir à ce mariage, I, 417 ; naissance et famille de cette demoiselle ; motif du refus du roi, 418.

MALEBRANCHE (le P.), son savoir ; ses ouvrages ; son caractère, XVII, 240 ; son amitié pour M. de Saint-Simon, 240 ; sa liaison avec MM. d’Allemands, Lou ville et le petit Renaud, 241.

MALPLAQUET (bataille de), détails sur cette journée ; événements qui la précédèrent ; dispositions des armées, VII, 372 et suiv. ; retraite de l’armée française entre Valenciennes et le Quesnoy, 381 : perte des ennemis, 381.

MALTE (le grand maître de), craignant une attaque des Turcs, fait un appel à tous les chevaliers ; tous les préparatifs faits en France sont contremandés et de viennent inutiles, XII, 18.

MANCERA (le marquis de), membre du conseil d’Espagne, demande vingt-quatre heures pour penser à la proposition faite au conseil sur la succession à la couronne ; opine ensuite pour la France, III, 17 ; est nommé membre de la nouvelle junte composée par la princesse des Ursins, IV, 209 ; veut suivre le roi et la reine qui abandonnent Madrid pour la seconde fois ; malgré ses cent ans, il fait quelques lieues en chaise à porteurs ; sur les ordres réitérés du roi et de la reine, il rentre à regret dans Madrid, VIII, 426 ; refuse avec fermeté de prêter serment à l’archiduc, et renvoie le lord Stanhope qui est venu le lui proposer, 428 ; sa mort, XII, 12.

MANCHESTER (le comte de), ambassadeur d’Angleterre en France, ne paraît plus à Versailles depuis que le roi a reconnu le prince de Galles pour roi d’Angleterre, et se retire sans prendre congé, III, 331.

MANCINI ( Olympe), voy. Soissons (comtesse de).

MANNEVILLE (Mme de), est faite dame d’honneur de la duchesse du Maine, I, 36 ; meurt d’un cancer, XIV, 51.

MANRIQUEZ (don Boniface), lieutenant général, est arrêté à Madrid dans une église, VII, 315.

MANRIQUEZ (Alonzo), premier écuyer du roi d’Espagne, est fait grand d’Espagne sous le titre de duc del Arco ; son attachement invariable pour le roi ; son extérieur ; ses belles qualités ; sa conduite prudente et sage. XII, 39 et suiv. ; est fait grand écuyer, 40.

MANSART, premier architecte du roi, neveu du fameux Mansart ; obtient du roi l’intendance des bâtiments, II, 248 ; il meurt subitement à Marly ; bassesse de sa naissance ; son esprit, son adresse ; comment il se fait connaître du roi et parvient à lui plaire ; son ignorance dans son métier ; son caractère ; ses privautés avec le roi, les princes et les grands seigneurs ; faiblesse que le roi montre pour lui ; anecdote sur le pont de Moulins construit par Mansart ; gains énormes qu’il fait sur ses ouvrages et ses marchés ; Monseigneur ne veut plus se servir de lui pour Meudon ; soupçons sur la cause de sa mort ; refus que Mansart éprouve peu de jours avant de mourir, de la part du contrôleur général et de la part du roi ; revenus de Mansart, VI, 241 et suiv.

MANSFELD (le comte de), président du conseil de guerre à Vienne, est disgracié et exilé, IV, 186.

MANTOUE (le duc de), vient saluer Philippe V à Crémone, III, 429 ; assiste au combat de Santa-Vittoria et s’y distingue, 430 ; vient à Paris ; est logé au Luxembourg ; accueil qu’il reçoit à Versailles, IV, 278 et suiv. ; la raison principale qui l’attire en France est d’y épouser une princesse ; les princes de Lorraine veulent lui donner Mlle d’Elbœuf, 332 ; le prince de Condé veut lui donner sa fille, Mlle d’Enghien, 334 : M. de Mantoue recherche la jeune duchesse de Lesdiguières, 335 ; ses instances auprès du roi et de M. Duras, père de la duchesse, 338 ; celle-ci résiste à toutes ses sollicitations ; M. de Mantoue est forcé d’y renoncer ; les princes de Lorraine viennent à bout de lui faire goûter Mlle d’Elbœuf, 338 et suiv. ; il quitte Paris ; se marie comme malgré lui dans une hôtellerie à Nevers, 341 ; renouvelle solennellement son mariage à Tortone, 344 ; sa sévérité envers sa femme, 344 ; comment il se voit forcé de se retirer en diligence à Venise ; il envoie sa femme en Suisse,