Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/288

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V, 4 ? 2 ; meurt à Padoue, VI, 300 ; ses richesses mobilières ; pensions accordées à sa veuve, 300.

MANVILLE, gouverneur du château de Pierre-Encise, est poignardé avec ses soldats par cinq prisonniers d’État qui se sauvent, V, 20.

MARSIN (M.), est nommé ambassadeur en Espagne en remplacement du duc d’Harcourt ; son portrait ; son caractère ; son origine ; sa liaison avec M. de Cambrai et les ducs de Chevreuse et de Beauvilliers fait sa fortune, III, 192 ; le roi fait tous les frais de son équipage, 193 ; gagné par M. de Savoie, il fait préparer deux fauteuils dans l’appartement où le roi d’Espagne doit recevoir ce prince, 408 ; fait nommer M. de Vendôme ministre d’Espagne, 430 ; se distingue à la bataille de Luzzara, 431 ; quitte le roi d’Espagne à Perpignan ; refuse la grandesse et l’ordre de la Toison, 434 ; est bien reçu par le roi et par Mme de Maintenon, lV, 64 ; est nommé chevalier de l’ordre, 76 ; achète le gouvernement. d’Aire, 107 ; investit Landau, 191 ; reçoit l’ordre d’aller en Bavière ; refuse de s’y rendre ; pourquoi, 193 ; sur un ordre nouveau, il obéit ; est fait maréchal de France ; assiége et prend Augsbourg avec l’électeur de Bavière, 194 ; ne songe qu’à plaire à l’électeur et à Tallard, 303 ; se soutient avec avantage contre le prince Eugène, à la bataille d’Hochstedt, 306 ; averti de la déroute de l’armée de Tallard et d’une grande partie de celle de l’électeur de Bavière, il opère sa retraite sans être poursuivi, 210 ; va commander en Alsace, V, 6 ; s’abouche avec Villars à Phalsbourg, 165 ; reçoit ordre de joindre en Flandre le maréchal de Villeroy, 171 ; reçoit ordre d’aller commander en Italie sous M. le duc d’Orléans, 213 ; refuse au duc d’Orléans d’aller empêcher le passage du Tanaro aux ennemis ; pour quoi, 229 ; s’oppose encore à ce que le duc aille se saisir des passages de la Doire, 231 ; combat une nouvelle proposition du duc, 232 ; conseil de guerre assemblé : son opposition y est approuvée par les officiers généraux, excepté par M. d’Estaing, 233 ; il refuse au duc de marcher à l’ennemi qu’on annonce prêt à passer la Doire, 235 ; est blessé et fait prisonnier à la bataille de Turin, 236 ; meurt après s’être confessé ; son caractère ; son peu de capacité ; son origine, 242.

MARCIEU (le chevalier de), est envoyé par le régent aux frontières d’Espagne pour y attendre Albéroni et l’accompagner jusqu’au moment de son embarquement en Provence pour l’Italie, XVII, 355.

MARCILLAC, maître de camp, au siége de Chivas, reçoit plusieurs blessures, V, 41.

MARCILLY, officier, est dégradé des armes par un conseil de guerre pour avoir rendu Brisach ; il se réfugie à Lyon, IV, 200, 247.

MARCK (La), voy. La Marck.

MARDICK (le canal de), imaginé par l’intendant Le Blanc et adopté par Pelletier, chargé de l’intendance des fortifications et du génie, s’exécute malgré les cris et les menaces des Anglais, XI, 98.

MARÉ (Mme de), gouvernante des enfants de M. le duc d’Orléans, refuse d’être dame d’atours de Mme la duchesse de Berry, VIII, 337 ; ses motifs d’excuse ; avantages que lui fait le roi dans sa retraite ; véritable cause de cette retraite bientôt connue, 337.

MARÉCHAL, chirurgien célèbre, fait l’opération de la pierre au médecin Fagon : est nommé premier chirurgien du roi, III, 337 ; IV, 121 : sa capacité, sa droiture ; ses autres qualités, 121 ; est appelé à Port-Royal des Champs pour couper la jambe à une religieuse ; ce qui lui arrive à cette occasion, 122 ; il rend compte au roi de tout ce qu’il a vu et entendu à Port-Royal ; son récit donne à réfléchir au roi, 123 ; il guérit le duc de Saint-Simon d’une maladie grave et le raccommode avec le roi, 255, il a le courage de dire au roi tout ce qui se passe en 1709 à l’occasion du blé dans les marchés ; et de faire connaître l’opinion sinistre que le public en conçoit, VII, 123 ; obtient du roi qu’il écoutera le duc de Saint-Simon dans une audience particulière, 443 ; fait l’opération de la pierre à M. le comte de Toulouse, laquelle réussit parfaitement ; reçoit 10 000 écus, X, 16 ; soutient contre Fagon et Boudin qu’il est fort douteux que la Dauphine soit morte de poison ; ses motifs, 135 ; soutient la même opinion concernant la mort du Dauphin, 139 ; en explique au roi les raisons ; avertit M. de Saint-Simon d’une cabale qui prétend faire tomber sur M. le duc d’Orléans tout l’odieux du poison, 140 ; se récrie avec courage devant le roi et Mme de Maintenon contre ceux qui en accusent ce prince, 144 ; il fait révoquer au roi la permission de