Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/290

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tenant des gardes du corps, fait part au roi du service signalé que le duc de Saint-Simon vient de lui rendre, I, 10.

MARINI (le comte), aventurier, propose de concert avec le comte Schleibert, autre aventurier, une ligue entre le roi d’Espagne et le roi de Prusse ; Albéroni se défie d’eux, XVI, 190.

MARINIER. Mémoire rédigé par lui, où se trouvent toutes les dépenses des bâtiments faites par Louis XIV, XII, 507.

MARIVAUX, lieutenant général ; sa naissance, sa généalogie, VII, 407 ; son mariage ; son esprit ; son caractère ; il manque un jour de se noyer dans la Marne ; comment il est sauvé, 4o8 : il meurt fort vieux ; son fils ; sa sœur épouse Cauvisson, lieutenant général du Languedoc, 408.

MARLAIGNE (monastère) ; les solitaires de ce lieu ne peuvent déguiser leur douleur de la prise de la ville et du château de Namur, I, 12 ; description et origine de ce monastère, 12.

MARLBOROUGH (le comte), auparavant milord Churchill, favori du roi Jacques ; à quoi il doit son élévation ; trahit son maître et est prêt à le livrer ; III, 417 ; il est envoyé par la reine Anne. en qualité d’ambassadeur en Hollande ; puis nommé général de l’armée qu’on y forme ; est fait duc et chevalier de la Jarretière ; sa femme favorite de la reine, 717 ; est fait prisonnier sur la Meuse, et relâché aussitôt par la sottise du partisan qui l’a pris, IV, 51 ; est fait duc avec 5000 livres sterling de pension, 76, s’avance vers Coblentz ; passe le Rhin, 291 ; arrive à Ulm, confère avec le prince Eugène et Louis de Bade, 292 ; arrive avec le prince Eugène dans la plaine d’Hochstedt ; leurs dispositions pour livrer bataille, 305, 3o6 ; Marlborough bat et enfonce l’armée de Tallard et celle de l’électeur de Bavière, 307 ; ses égards et ses complaisances pour les officiers français prisonniers, 312 ; reçoit les patentes de feld-maréchal général des armées de l’empereur et de l’empire, 324 ; s’empare de Trêves ; assiége et prend Traarbach ; voit les électeurs de Brandebourg et d’Hanovre, 373 ; emmène en Angleterre le maréchal Tallard et les autres prisonniers de marque, 388 ; est reçu avec de grands honneurs à Londres, 402 ; n’ose attaquer Villars posté à Circk, quoiqu’il y ait des forces supérieures à lui ; son dépit de voir ses projets avortés, V, 34 ; retourne en Flandre ; force les lignes des Français entre Lawe et Heylesem, 35 ; est fait prince de l’empire ; refuse la charge de vicaire général de l’archiduc aux Pays-Bas, 331 ; arrive à la Haye ; en repart pour aller visiter les électeurs de Saxe, de Brandebourg et le duc d’Hanovre, VI, 79 ; ne juge pas à propos de de rien risquer en Flandre ; pourquoi, 88 ; préside au combat d’Audenarde ; s’informe le lendemain au duc de Biron, prisonnier du prince de Galles, 320 ; apprend avec grand plaisir le bien qu’on lui en dit, 321 ; sa parcimonie, son accord parfait avec le prince Eugène ; il ne prend aucune jalousie de la préférence qu’on témoigne pour lui, 321 ; il envoie prier le duc de Bourgogne de lui vouloir accorder un passe-port pour ses équipages, 416 ; il passe l’Escaut à Gavre et à Berkem, VII, 4 ; vient camper près de Gand, 9 ; investit cette ville, 20 ; la prend par capitulation, 31 ; ainsi que Bruges et le fort de Plassendal ; se rend à la Haye avec le prince Eugène, 31 ; gagne avec ce prince la bataille de Malplaquet ; détails sur cette journée, 372 et suiv. ; menacé d’un funeste revers à sa cour, il cherche à ranimer son parti par quelque grand coup, IX, 438 ; avec le prince Eugène il entreprend d’aller assiéger Bouchain ; passe l’Escaut, 438 ; se félicite publiquement d’avoir échappé à un grand danger : forme le siége de Bouchain, est dépouillé de toutes ses charges ; obtient la permission de passer la mer avec la duchesse sa femme, X, 60 ; revient en Angleterre, XI, 159 ; est rétabli dans toutes ses charges et commandements par le nouveau roi, 225 ; sa mort ; ses obsèques ; il est inhumé à Westminster, XIX, 324.

MARLY. Mémoire des dépenses qu’y a faites Louis XIV, jusqu’en 1690, XII, 515.

MARO (del), ambassadeur du roi de Sicile en Espagne, travaille à persuader le roi d’Espagne qu’une étroite intelligence entre lui et son maître est nécessaire pour leurs intérêts communs, XIV, 456 ; les offres de l’ambassadeur de Hollande lui font soupçonner que l’Espagne, l’Angleterre et les États généraux veulent dépouiller son maître de la Sicile ; il élude en conséquence de répondre à la question que lui fait cet ambassadeur, 456 ; ses inquiétudes sur l’entreprise de la flotte d’Espagne, 200 ; il cherche inutilement à avertir son maître des soupçons qu’il en conçoit, XV, 80 ; sa sagacité