Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/291

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est odieuse à Albéroni, 159 ; il ne cesse d’avertir le roi de Sicile qu’il a tout à craindre des projets de l’Espagne, 223.

MARSAL, capitaine des guides ; sa belle conduite dans la reconnaissance que le lieutenant général Bretesche fait vers Rhinfelz ; il est nommé capitaine d’infanterie ; son origine, I, 203.

MARSAN (M. de), demande au roi le commandement du duc de Saint-Simon qu’il croit dangereusement malade ; réponse du roi, IV, 255 ; sa mort, son caractère avide, bas, rampant ; prenant de toutes mains ; ses deux femmes, IV, 429 et suiv. ; maladie singulière dont il meurt ; ses pensions, 431.

MARSAN (Mme de), veuve de M. de Seignelay, meurt en couches d’un transport de colère ; son humeur haute et impérieuse, II, 359.

MARSILLAC (l’abbé de), frère de M. de La Rochefoucauld, meurt fort regretté de ses amis ; son esprit, son bon sens, son goût de la bonne compagnie, II, 116.

MARTINEAU (le P.), confesseur du duc de Bourgogne, visite les retranchements du duc de Marlborough, à la suite des princes ; sur ce fait la cabale de M. de Vendôme bâtit une fable contre Mgr le duc de Bourgogne, VI, 403 ; le P. La Chaise pour détruire la calomnie montre au roi la lettre que le P. Martineau lui a écrite à ce sujet, 404 ; il est nommé confesseur du petit Dauphin, X, 187.

MARTINET, officier français au service du roi d’Espagne, fait dans la mer du Sud une riche prise sur des contrebandiers dc Saint-Malo, XVI, 76, 77.

MARTINVILLE, qui s’est distingué au siége de Lille, est fait brigadier, VII, 2.

MARTON, fils de Blanzac et colonel du régiment de Conti, obtient à 24 ans une pension de 1000 écus ; il est baptisé et est tenu par le prince de Conti et la duchesse de Sully, XVII, 193.

MASSEI, camérier et confident du pape, vient apporter la barette au cardinal Bissy ; son extraction ; son éloge ; il devient nonce en France, puis cardinal, XII, 72 ; voir aussi XVII, 478 et suiv.

MASSERAN (la princesse de) est nommée dame du palais de la reine d’Espagne, XI, 256.

MASSERANO ou MASSERAN FERRERO. (le prince de), grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIlI, 416 ; son caractère ; comment il s’élève à la cour, 416 ; son mariage ; il est fort aimé et considéré ; son voyage en Italie, en France, 417.

MASSILLON, père de l’Oratoire, célèbre par ses sermons, est nommé évêque de Clermont, XV, 139 ; il est sacré à la chapelle du roi ; Sa Majesté assiste à cette cérémonie ; débats à cette occasion entre les évêques et les cardinaux sur les carreaux à la chapelle, XVII, 88 et suiv. ; le nouvel évêque reçoit 10 000 écus de gratification, 90 ; sert d’assistant au cardinal de Rohan, à la cérémonie du sacre de l’abbé Dubois, XVII, 432 ; il fait l’oraison funèbre de Madame, XIX, 435.

MATIGNON (le comte de), se voit au moment d’être condamné à payer 1 200 000 livres à un va-nu-pieds qui lui a intenté un procès sur des pièces qui sont enfin reconnues fausses, III, 210 ; union des Matignon avec Chamillart ; détails sur cette famille ; leur fortune, IV, 192 ; Matignon, à la mort de Mme de Nemours, part pour Neuchâtel pour en recueillir la principauté, VI, 62 ; il est appuyé dans ses prétentions par le ministre Chamillart, 64 ; il projette de marier son fils unique avec une fille du prince de Rohan, moyennant qu’il sera duc d’Estouteville, 259 ; il achète la terre d’Estouteville, mais le duché lui échappe ; pourquoi, 263 ; ses plaintes contre le duc de Chevreuse, 263 ; il obtient la permission de se démettre en faveur de son fils de ses charges de Normandie en en retenant le commandement et les appointements, X, 420 ; son procès avec le prince de Pons, fils du comte de Marsan ; à quelle occasion, XVII, 464 ; pourquoi il le perd ; il meurt chez le maréchal son frère, 466.

MATIGNON (le maréchal) est nommé par le roi pour commander l’armée de Flandre sous le duc de Vendôme ; on se récrie publiquement à la cour sur cette destination, VI, 234 ; réflexions à ce sujet tirées de l’histoire, 235 ; il obtient du régent que le gouvernement de la Rochelle soit réuni au gouvernement du pays d’Aunis dont son fils a la survivance ; obtient encore une augmentation de brevet, XIV, 192 et suiv. ; puis une augmentation d’appointements de 6000 livres, XVII, 290.

MATIGNON, fils, épouse la fille de