Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/292

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M. de Monaco et est fait duc et pair de Valentinois ; à quelles conditions et par le crédit de qui, XII, 48 et suiv.

MAUBEC (le prince de), fils du prince d’Harcourt et colonel de cavalerie, meurt à Guastalla, V, 227.

MAULEVRIER, ne peut survivre à la douleur de n’avoir pas été fait maréchal de France, I, 41.

MAULEVRIER, fils, épouse une fille du maréchal de Tessé ; son extérieur ; son esprit d’intrigue ; son ambition ; il s’aperçoit des sentiments de la duchesse de Bourgogne pour Nangis ; s’introduit auprès de la princesse ; ose soupirer pour elle ; lui écrit des billets et en reçoit, IV, 355 ; fait le malade ; parle à l’oreille de la princesse et cherche à la détourner de Nangis, 356 ; la jalousie et la rage lui font faire une folie ; il menace la princesse de faire tout savoir au roi, à Mme de Maintenon et au prince son mari, 357 ; est emmené en Espagne par son beau-père, 359 ; voit la princesse des Ursins à Toulouse ; comment il gagne sa confiance, 404 ; et par son crédit est reçu à la cour d’Espagne ; donne à la reine des conseils dont elle éprouve l’utilité, 405 ; obtient par elle les entrées chez le roi ; comment il prépare avec elle le retour de la princesse des Ursins, sans qu’il soit question de cette dame, 405, s’insinue de plus en plus dans la confiance du roi et de la reine ; par quels moyens ; vise à la grandesse et l’obtient, V, 11 ; est appelé à Gibraltar par son beau-père le maréchal Tessé ; reçoit du roi défenses expresses d’accepter la grandesse, 12 ; après un court séjour à Gibraltar, il revient à Madrid ; dans quel but ; reçoit ordre du ministre Torcy de revenir sur le-champ en France ; arrive à Versailles et obtient d’aller à Marly, 12 ; revoit la princesse des Ursins, Mgr le duc et Mme la duchesse de Bourgogne ; s’introduit auprès de Mme de Maintenon qu’il entretient souvent dans de longs tête-à-tête, V, 150 ; ses prétentions sur la duchesse de Bourgogne augmentent ; l’amour, la jalousie et l’ambition lui tournent la tête ; comment il traite la maréchale de Cœuvres ; ses actes de folie, 151 ; il querelle la duchesse de Bourgogne ; ses visions ; ses accès, 152 ; il se jette d’une fenêtre dans sa cour et s’écrase la tête, 153 ; sa veuve reçoit une lettre de la duchesse de Bourgogne et les visites des dames le plus avant dans la confiance de cette princesse ; les accueille froidement ; se brouille avec Mme de La Vallière, 154.

MAULEVRIER (le chevalier de), apporte au roi un billet de M. de Vendôme annonçant la victoire de Calcinato, V, 162 ; apporte la nouvelle de la capitula tion du château de Lérida, 410.

MAULEVRIER (Mme de), femme d’un grand mérite, meurt laissant un fils gendre du comte de Tessé, II, 374.

MAULEVRIER, fils du lieutenant général de ce nom, est tué au siége de Namur, I, 278.

MAULEVRIER (l’abbé de), aumônier du roi, grand ami des jésuites, détourne M. de Pontchartrain fils de se retirer à l’institution de l’Oratoire, VI, 291 ; comment, sur les instances du chancelier, il travaille à empêcher qu’il n’abandonne les affaires après la mort de sa femme, 293 et suiv ; nommé à l’évêché d’Autun, il le rend au bout d’un an sans avoir pris de bulles ; obtient l’abbaye de Moutiers-Saint-Jean en Bourgogne ; son extérieur ; son origine ; son attachement pour M. de Cambrai, VIII, 412 ; sa liaison intime avec le P. de La Chaise ; son caractère ; ses liaisons avec les jésuites ; ses démêlés avec le cardinal de Noailles, 413 ; il se lave auprès du roi de tout ce dont il est accusé ; il reste brouillé avec le cardinal de Noailles et reste ami des cardinaux de Coislin et de Janson, 414 ; demande au régent et obtient pour son neveu la survivance d’aumônier du roi, XIV, 195.

MAULEVRIER-COLBERT (le chevalier), maréchal de camp, meurt fort jeune de la petite vérole, aimé et estimé à la guerre, IX, 420.

MAULEVRIER-COLBERT, petit-fils du maréchal Tessé, épouse une fille du comte d’Estaing, XIX, 449.

MAULEVRIER-LANGERON, neveu de l’abbé Maulevrier, anmônier du roi, est destiné à porter le cordon bleu à l’infant don Philippe, XVII, 453 ; sa famille, 453 ; est nommé ambassadeur en Espagne, XVIII, 82 ; son dépit et sa jalousie de voir arriver en Espagne M. de Saint-Simon en qualité d’ambassadeur extraordinaire, 262 ; il signe avec lui le double contrat de mariage de France et d’Espagne, 271 ; sa conduite à l’audience solennelle qui est donnée à M. de Saint-Simon, 293 ; son procédé perfide envers lui au sujet des instruments du contrat de mariage, 294 ; sa grossièreté, son humeur et sa bêtise ; traits qui les