Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/297

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pour les princes d’avoir un premier ministre ; exemples des premiers ministres en tous pays, XIX, 375 et suiv. ; quel est nécessairement un premier ministre et quel devient le prince qui le fait, 382 ; sur les ministres ecclésiastiques, voy. Cardinaux. Eclésiastiques.

MIOSSENS (Mme de), meurt à 78 ans au Luxembourg ; son caractère : son extérieur ; sa piété : sa vie retirée ; son mari, frère cadet du maréchal d’Albret, fut tué en duel par Saint-Léger-Corbon, XI, 49. Voy. Bâtards d’Albret.

MIRAMION (Mme de), sa naissance, son mariage ; après la mort de son mari elle est recherchée par Bussy Rabutin qui l’enlève ; elle lui déclare en public qu’elle a fait vœu de chasteté ; Bussy la remet en liberté ; son caractère ; ses établissements utiles aux veuves et aux jeunes filles ; vénération du roi pour elle, I, 320, 321 : sa mort ; sa fille aigre, altière et dévote, 321.

MIRANDA, Chaves (le comte), grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 456.

MIRAVAI, (le marquis de), gouverneur du conseil de Castille ; sa naissance ; ses emplois ; son caractère, XIX, 30.

MIREBAUT, est fait prisonnier au combat de Cassano, V, 43.

MIREPOIX (le marquis de), marié en secondes noces à la fille d’un cabaretier d’Alsace, meurt dans ce pays, dans l’obscurité, Il, 292.

MIREPOIX (la marquise de), veuve de Mirepoix, sous-lieutenant des mousquetaires, meurt assez jeune, ruinée et dans la retraite, X, 365.

MISSISSIPI, projets d’établissements dans ce vaste pays ; enlèvements faits dans tout le royaume de gens sans aveu et de mendiants valides, violence avec laquelle il se fait, XVII, 461 ; l’inhumanité et la barbarie avec lesquelles on traite les gens enlevés excitent de si fortes réclamations qu’on renonce au projet, 562.

MODENE (le duc de), refuse de donner sa fille au prétendant ; pourquoi, XV, 196.

MODÈNE (la duchesse de), de la maison Barberine, meurt fort âgée, II, 296.

MODÈNE (la duchesse de, belle-sœur de l’empereur et fille de la duchesse de Hanovre. menrt à 39 ans, IX, 2.

MOLÉ, président à mortier, meurt fort mal dans ses affaires, après avoir obtenu sa survivance pour son fils fort jeune, VII, 33.

MOLÉS, ambassadeur d’Espagne à Vienne, est congédié ; s’y fait arrêter, III, 141 ; déclare qu’il n’a été arrêté que de son consentement, et qu’il a toujours été du parti de l’empereur ; récompense qu’il reçoit de cette déclaration, IV, 118.

MOLINEZ, doyen de la Rote et auditeur à Rome pour la Castille, encourt la colère du pape pour avoir voulu s’opposer à ce que le pontife envoyât un légat à l’archiduc, comme roi d’Espagne ; il est interdit de toutes ses fonctions, même de dire la messe, X, 21 ; est fait grand inquisiteur d’Espagne, XIV, 240 ; est arrêté à Milan en se rendant en Espagne, par ordre du prince de Lœwenstein, XV, 13 ; sort du château de Milan, est gardé dans un collége de la ville par des soldats de l’église, 117.

MOLINISME, naissance et progrès de cette secte ; les jésuites en sont les plus ardents propagateurs et défenseurs, VII, 410.

MOLINOS, prêtre espagnol, chef de la secte des quiétistes, meurt à Rome dans les prisons de l’inquisition, I, 423.

MONACO (M. de), obtient le rang de prince étranger pour lui et ses enfants, I, 305 ; est nommé ambassadeur à Rome : il prétend que M de Torcy lui donne dans sa correspondance le titre de monseigneur ; le roi, après le lui avoir accordé, le lui refuse ; arrivé à Rome, il prétend au titre d’Altesse, ce qu’on lui refuse encore, II. 257 : refuse le titre d’Excellence à qui il le doit et à qui ne lui donnera pas celui d’Altesse ; le roi souffre cette fantaisie qui nuit à ses affaires. 367 ; danger qu’il court en voulant apaiser une émeute suscitée à Vaïni ; il y est tiraillé par son cordon bleu ; sort de Rome avec éclat ; demande réparation, III, 44 : sa mort ; son caractère ; sa corpulence ; ses chagrins domestiques, 64.

MONACO (le prince de), fils du précédent, après la mort de son père ramène sa femme à Monaco ; son ménage n’en est pas plus concordant ; cherche à faire pour sa fille aînée un mariage qui plaise au roi, afin d’obtenir la continuation de sa dignité pour son gendre ; obtient à cet égard de la part du roi des grâces insolites, X, 419 ; le fils du comte de Roucy est choisi pour gendre ; comment Mme de Monaco, de dépit contre son mari, fait rompre de mariage, 50 et suiv. ; son séjour à la cour ; peines et ennuis qu’elle