Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/298

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y éprouve, 52 ; marie sa fille au fils de Matignon ; à quelles conditions, XII, 48 et suiv.

MONACO (l’abbé de), est nommé archevêque de Besançon, XX, 27.

MONASTEROL, envoyé de l’électeur de Bavière, devient amoureux de la veuve de La Chetardie, gouverneur de Béfort ; portrait de cette dame, VI, 202 ; Monasterol l’épouse et bientôt est honteux de le déclarer, 203 ; obtient du roi que s’il vient à mourir sa femme conservera 20 000 livres de sa pension, X, 361 ; son caractère ; son grand état ; il est rappelé à Munich pour rendre compte de sa gestion, XV, 316 ; se brûle la cervelle ; sa veuve tombe dans l’obscurité, 317.

MONCAULT, soldat de fortune, meurt lieutenant général et gouverneur de la citadelle de Besançon, XV, 65.

MONCHAMP, major général du duc d’Orléans, meurt au siége de Tortose, VI, 304.

MONCHY, (M. de), achète une charge de maître de la garde-robe de M. le duc de Berry, IX, 31.

MONDEJAR, Ivannez (le marquis de), grand d’Espagne, XVIII, 437.

MONGEORGES, capitaine aux gardes, ami de Mme Ticquet : est soupçonné d’avoir, de concert avec elle, fait assassiner son mari, II, 362 ; ses amis le servent si bien qu’il n’est fait aucune mention juridique de lui, 362.

MONSEIGNEUR (le titre de), usurpé par les ministres secrétaires d’État ; M. de Louvois est le premier qui se le fit donner, II, 257 ; Louis XIV est le premier qui, en badinant ou à dessein, ait donné au Dauphin le titre de Monseigneur et qui en ait ainsi rendu l’usage général, VII 170 ; comment ce titre fut donné ensuite aux évêques, aux princes, aux maréchaux, etc., 171 et suiv.

MONSEIGNEUR, s’oppose à ce que le maréchal de Lorges attaque Heilbronn ; revient de bonne heure a Versailles, I, 103 ; il est déclaré commandant des armées en Flandre, 188 ; se brouille avec Mme du Roure ; pourquoi ; la revoit ; lui envoie 1000 louis quand elle est exilée ; puis fait ses dévotions, 189 ; gagne en Flandre le camp d’Espierres avant que l’ennemi ait pu s’en saisir ; belle marche en cette occasion ; le prince revient à Fontaineblau, 198 ; donne 2000 louis à M. de Sainte-Maure pour réparer ses pertes au jeu, II, 425 ; opine avec chaleur dans le conseil du roi pour l’acceptation du testament du roi d’Espagne, III, 28 ; se met sous sa pendule dans l’impatience d’annoncer à sa cour la déclaration du duc d’Anjou comme roi d’Espagne, 36 ; donne à son fils le titre de Majesté ; sa joie extrême. 37 ; éprouve une violente indigestion ; alarme à la cour, 137 ; les dames des halles viennent s’informer de sa santé ; accueil qu’elles reçoivent, 139 ; le lendemain de la mort de Monsieur, Monseigneur va courre le loup, 167 ; prend soin de consoler Mlle de Lislebonne et d’Espinoy de la perte du prince Thomas de Vaudemont blessé mortellement à la bataille de Luzzara, 432 ; reçoit l’ordre de Saint-Louis en public avec plusieurs officiers qui le reçoivent aussi, IV, 107 ; il traite M. de Pontchartrain, ministre de la marine, d’usurpateur avide ; à quelle occasion, VI, 99 ; de concert avec Mme la Duchesse, il encourage les poursuites de d’Antin pour la charge de surintendant des bâtiments, 249 ; n’en rend pas moins témoignage au roi contre sa probité, 250 ; son insensibilité à l’égard des affaires de la guerre ; preuves qu’il en donne, 400 ; il se laisse entraîner par la cabale de M. de Vendôme ; il loue beaucoup le duc de Berry, sans jamais faire mention du duc de Bourgogne, 401 ; son indifférence à la mort du prince de Conti, VII, 91 ; il éconduit entièrement de Meudon M. de Vendôme, 187 ; ses sujets de mécontentement contre Chanmillart, 230 ; comment il se rapproche de Mme de Maintenon, 234 et suiv. ; lui fait des visites ; ils prennent ensemble les dernières résolutions contre Chamillart : Monseigneur attaque ouvertement ce ministre auprès tu roi, 236 ; il se laisse persuader par d’Antin de travailler à lui faire donner le ministère de la guerre, 237 ; durs propos qu’il tient à Chamillart au sujet de l’état de la frontière et de l’armée de Flandre ; excité de plus en plus par Mlle Choin, il porte le dernier coup à ce munistre, 240 ; une dernière conversation qu’il a avec le roi achève de déterminer le renvoi de Chamillart, 243 ; il le presse pour d’Antin, 244 ; combat dans un conseil tenu à Mariy l’avis de rappeler les troupes d’Espagne, 284 ; parle au roi avec force contre la résolution qui a été prise ; parle hautement dans un nouveau conseil contre le rappel, 286 ; se signale entre tous pour sévir contre M le duc d’Orléans ; toute la cabale de Meudon s’élève contre ce prince, 315 ; Monseigneur insiste pour