Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/299

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une instruction juridique et criminelle, 317 ; s’éloigne de plus en plus de lui, 322 ; est plus d’une fois assailli par la populace qui lui demande du pain, 349 ; sa réponse vive à Mme la duchesse de Bourgogne qui le sonde sur le projet de mariage du duc de Berry avec Mademoiselle, VIII, 232 ; paroles du roi en cette occasion, 232 ; intérieur de la cour de Monseigneur, 263 et suiv. ; donne au roi, quoique avec peine, son consentement pour le mariage du duc de Berry avec Mademoiselle, 280 ; il accompagne le roi chez Madame pour faire la demande, 284 ; avec quelle allégresse il reçoit M. le duc et Mme la duchesse d’Orléans, 285 ; dépit qu’il éprouve de la perte du procès de Mme la Duchesse contre les princesses ses filles, IX, 80 ; il va à Meudon ; un pressentiment lui annonce sa maladie, 103 ; il tombe en effet malade, 103 ; le roi vient auprès de lui ; quelles personnes restent à Meudon pendant le séjour du roi, 104 ; les harengères de Paris viennent féliciter Monseigneur sur sa convalescence ; comment il les accueille et les fait traiter, 110 ; il retombe plus mal, 112 ; son agonie, 113 ; sa mort, 115 ; aspect de Meudon après cet événement ; en un moment il se trouve vide, 129 ; La Vallière est le seul des courtisans qui n’abandonne point le prince après sa mort, 130 ; portrait physique de Monseigneur, 131 ; son caractère ; son incurie ; sa taciturnité, 132 ; son arrangement domestique ; son avarice ; ce qu’il donnait par an à Mlle Choin ; il est incertain s’il fut marié secrètement avec elle, 132 ; son peu de lumières ; quelle était sa lecture unique ; sa timidité, fruit de son éducation ; sa crainte et sa gêne en présence du roi son père, 134 ; son crédit nul auprès de lui, 135 ; sa nullité dans les affaires quoiqu’il y fût initié, 136 ; s’il est vrai qu’il avait une appréhension extrême de perdre le roi, 137 ; son éloignement pour Mme de Maintenon ; sa confiance en Mlle de Lislebonne et en Mme d’Epinoy n’allait pas jusqu’à épouser toutes leurs fantaisies ; son amitié pour le duc de Berry, 138 ; sa vénération pour la mémoire du duc de Montausier, 142 ; quelles furent ses maîtresses ; échantillon de sa délicatesse, 142 ; son goût pour la comédienne Raisin, 143 ; quels furent ses courtisans favorisés, 144 ; le maréchal de Villeroy et M. de Lauzun furent ses deux hommes d’aversion, 145 ; son éloignement pour le duc de Bourgogne augmenté par ses confidents, 145 ; efforts et soins de Mme la duchesse de Bourgogne pour se maintenir auprès de lui, 146 ; amitié soutenue de Monseigneur pour le roi d’Espagne, 152 ; résumé concernant le caractère de ce prince ; ses obsèques, 152 et suiv. ; services célébrés à Saint-Denis et à Notre-Dame, 317 ; partage de sa succession ; vente indécente de ses bijoux, 378.

MONSIEUR, titre affecté au premier frère du roi, premier fils de France, de puis Gaston frère de Louis XIII qui le prit et auquel on le donne toujours, VII, 166.

MONSIEUR, frère du roi, son goût pour le chevalier de Lorraine, I, 18 ; il se laisse gagner pour donner son consentement au mariage du duc de Chartres son fils avec Mlle de Blois, 21 ; est mandé chez le roi où il donne ce consentement, 21 ; est maltraité par son épouse, Madame, à ce sujet, 22 ; son air honteux et déconcerté après la déclaration de ce mariage, 24 ; il reproche au roi de l’avoir trompé par un troc forcé qui prévient une vacance prochaine et enlève au duc de Chartres le gouvernement de Bretagne qui lui était promis ; comment le roi apaise Monsieur, 245 ; étonnement de ce prince en apprenant que le roi a nommé Mme du Lude dame d’honneur de Mme la duchesse de Bourgogne ; quelle en est la cause, 354 ; propose à son fils M le duc de Chartres de ne point paraître à la cérémonie du mariage de Mademoiselle avec M. de Lorraine ; sur le refus du duc, il n’ose insister, II, 214 ; embarrassé du murmure qui s’est fait de ce que Mme la Duchesse n’est point descendue à la chapelle pendant la messe du mariage, il déclare publiquement à sa table que M. de Lorraine n’a jamais rien prétendu sur M. de Chartres, et que lui-même ne l’aurait pas souffert, 217 ; schisme à cette occasion parmi les dames lorraines, 217 ; Monsieur propose au roi et obtient que M. de Lorraine, venu pour faire hommage-lige à Sa Majesté, restera sur le pied de l’incognito, 389 ; mène lui-même M. de Lorraine à Versailles ; détails sur la cérémonie de l’hommage, 340 et suiv ; apprend à ceux qui sont à Meudon avec lui que le duc d’Anjou vient d’être déclaré roi d’Espagne, III, 36 ; sa longue conversation avec le roi son frère sur le refus fait au duc de Chartres de servir, 144 ; aigreur de Monsieur ; il cède enfin et songe à arrêter les saillies de la conduite de son fils,