Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/305

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

commande une sortie au siége de Douai ; tue beaucoup de monde, VIII, 355 ; chasse les ennemis d’une demi-lune ; porte au roi la capitulation de Douai, 356 ; est fait maréchal de camp, 357 ; grosse perte qu’il fait au jeu avec M. d’Isenghien, 406 ; sa conduite indiscrète dans l’affaire de d’Antin le fait exclure de toutes les assemblées des ducs opposants, IX, 56 et suiv. ; ses discussions avec le maréchal de Villeroy à l’occasion de l’ordre du Pavillon, XV, 133 ; et pour des bagatelles de service, 133 ; comment il devient la cause du rappel de l’abbé de Fleury qui s’est retiré à Issy, XVI, 263, 264.

MORTEMART (la duchesse douairière de), marie son fils, le comte de Maure, qui prend le nom de comte de Rochechouart à la fille unique de son frère Blainville ; la folie était comme héréditaire dans la famille de cette demoiselle, V, 144.

MORTEMART (la duchesse de), sa colère aux premières ouvertures que lui font le duc et la duchesse de Beauvilliers de marier sa fille au fils du ministre Chamillart, VI, 163 ; son caractère ; son attachement pour l’évêque de Cambrai, 165 ; elle consent comme malgré elle au mariage proposé, 167.

MORTEMART, Rochechouart (le duc de), fils du duc de Beauvilliers, grand d’Espagne, XVIII, 396.

MORTEMART, prend possession de Cardonne pour le roi d’Espagne, XI, 229.

MORVILLE, fils d’Armenonville, et procureur général du grand conseil, vend sa charge à Hérault, avocat du roi au Châtelet et est nommé ambassadeur en Hollande, XV, 241 ; se montre soumis au conseil des ministres anglais, XVI, 228 ; est nommé plénipotentiaire au congrès de Cambrai, XVIII, 82 ; est fait secrétaire d’Etat, XIX, 312 ; puis intendant des postes, XX, 23.

M0THE (La), voy. La Mothe.

MOTHE-HOUDANCOURT (Mlle de La), voy. sur cette personne les pièces ajoutées au t. VIII, p. 447.

MOUCHER, acception de ce mot, I, 185, note.

MOUCHY, homme de qualité, est marié par Mme la duchesse de Berry à la demoiselle Forcadel, sa favorite, fille d’un commis aux parties casuelles ; la noce se fait chez Mme de Saint-Simon, à la prière de la princesse qui veut en avoir l’amusement, X, 286 et suiv. ; galanteries, noirceur, effronterie, avidité de Mme de Mouchy, XII, 131 ; elle est amoureuse de Rion ; tous deux se moquent de la duchesse de Berry, XVII, 176 ; sa conduite insolente à l’occasion du refus que font le curé de Saint-Sulpice et le cardinal de Noailles d’administrer les sacrements à la princesse dangereusement malade, si Rion et elle ne sont pas renvoyés du Luxembourg, 179 et suiv. ; elle sert merveilleusement Rion dans son projet d’épouser la princesse, 183 ; reçoit de la duchesse mourante son baguier estimé plus de 200 000 écus ; son étonnement à ce don, 226 ; sur le conseil de Mme de Saint-Simon, elle va avec son mari le porter au régent qui le lui fait rendre. 226 et suiv.; après la mort de la princesse, ils reçoivent ordre de sortir de Paris et de n’y pas revenir, 234.

MOURGUES (la princesse de), amène à Paris M. de Monaco et s’en retourne avec lui comblée des bontés du roi et de la reine, I, 304.

MOUSQUETAIRES, note explicative, I, 1.

MOUSSY (Mme de), sœur du feu premier president Harlay et grande dévote, meurt après avoir déshérité son neveu, sans cause de brouillerie ; elle était veuve du dernier Bouteiller, VII, 408.

MURBACH (le prince de), frère de Mme de Dangeau, meurt près de Cologne ; son caractère, XVII. 388.

MURCÉ, lieutenant général, est fait prisonnier à la bataille de Turin et meurt de ses blessures, V, 249 ; sa famille ; son extérieur ; son caractère ; anecdotes plaisantes sur lui ; il était fort protégé par Mme de Maintenon, 249.

MURET, lieutenant général. prend la Seu-d’Urgel. IX, 96 ; fait le siége de Cardone qu’il est obligé de lever, X, 60.

MUSTAPHA, empereur des Turcs, est déposé tumultuairement par les spahis et les janissaires, IV, 188.


N.


NADASTI (le comte de), président du conseil souverain de Hongrie, un des principaux chefs de la révolte hongroise ; sa fortune ; sa mort, X, 296 et suiv.

NAGERA Osorio y Moscoso (le duc de), grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 396.