Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/311

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

du Luxembourg, 178 ; il sort de chez la princesse en réitérant ses ordres au curé, 181 ; ses dissentiments avec le cardinal de Mailly, 327, 328 ; refuse à l’abbé Dubois un démissoire pour son ordination, 423.

NOAILLES, évêque-comte de Châlons, frère du cardinal de Noailles, meurt presque subitement ; sa piété, sa fermeté contre la bulle Unigenitus, XVIII, 51.

NOAILLES (la maréchale de), marie sa fille au fils du maréchal de Châteaurenaud et obtient pour son gendre sa lieutenance générale de Bretagne, X, 305, 306.

NOBLESSE (la) ; son opposition aux honneurs accordés à quelques familles, V, 438 ; d’où elle est venue ; elle donne des portions de terre aux serfs, à diverses conditions ; d’où sont venus les divers droits des terres, XI, 274 ; la noblesse qui était le corps unique de l’État, laisse les évêques et les abbés en former un second qui devient le premier, 275.

NOBLET, un des premiers commis de M. de Torcy, est nommé secrétaire pour le voyage du duc d’Anjou, déclaré roi d’Espagne se rendant en ses Etats ; III, 43 ; revient rendre compte au roi de ce qui s’est passé dans le voyage, 73.

NOCÉ, son extérieur ; son caractère, par quoi il plaît à M. le duc d’Orléans ; son genre de vie, XII, 262 ; pourquoi il déplaît à l’abbé Dubois avec lequel il était lié d’abord, XV, 157 ; est exilé à Blois, XIX, 312 ; est rappelé, reçoit de M. le duc d’Orléans un présent de 5000 livres et 2000 écus de pension, XX, 25.

NOËL (le P.), récolet, est amené par le P. La Rue à Mme la Dauphine ; la confesse ; l’administre, X, 82 et suiv.

NOGARET(Mme de), est nommée dame du palais de Mme la duchesse de Bourgogne, I, 351 ; son mari ; sa famille ; son esprit, son air simple et naturel ; sa fortune ; ses amis, 362.

NOGENT (Mme de), sœur du duc de Lauzun, meurt à 88 ans ; sa fille épouse Biron, devenu duc, pair et maréchal de France, XVIII, 67 ; elle place l’argent des brevets de retenue de la dépouille de son frère enfermé à Pignerol ; prend soin de son bien ; en accumule les revenus ; a la permission de l’aller voir, XX, 50 et suiv.

NOGENT (le chevalier de), ancien aide de camp du roi, meurt fort vieux ; sa faveur auprès de M. de Louvois ; galanterie que lui fait ce ministre, au retour d’une de ses campagnes ; sa famille ; son extraction, VI, 178.

NOINTEL, fils de Bechameil, intendant en Bretagne, est fait conseiller d’État par le crédit de Monsieur, IV, 118, son caractère ; sa mort, XVII, 104.

NOIRMOUTIERS (M. de), de la maison de La Trémoille, épouse en secondes noces la fille d’un président à la chambre des comptes : à 20 ans, la petite vérole le rend aveugle ; il devient fort savant en toutes sortes d’histoires ; sa maison devient le rendez-vous de la meiileure compagnie, II, 383 ; quoique pauvre, il se bâtit une maison charmante à Paris, dont lui-même a réglé la distribution et les proportions, 384 ; autres détails sur lui, V, 26 ; ses conférences avec l’archevêque d’Aix au sujet de sa sœur Mme des Ursins ; tous deux se mettent à la tête des affaires de cette dame et dirigent ses conseils et ses démarches, 28 ; M. de Noirmoutiers est fait duc vérifié au parlement ; sa femme prend tabouret à la cour, 29 ; il reste neutre dans l’affaire de d’Antin, IX, 63.

NOJA-CARAFFA (le duc de) et le prince de Trebesaccio, Napolitains, chefs d’une conspiration tramée contre Philippe V, roi d’Espagne ; leurs projets ; leurs complices, IlI, 433.

NORRIS (le cardinal), Irlandais et savant, meurt bibliothécaire de l’Église, place dans laquelle il avait succédé au cardinal Casanata, IV, 250.

NOVION (le premier président) est remplacé dans sa charge à cause de ses iniquités criantes, I, 141 ; IV, 15, 19 ; son aventure avec le duc de Coislin, 15 ; il meurt à 73 ans dans l’abandon et dans l’ignominie, 19 ; affront qu’il reçoit un jour chez le roi, de la part du duc d’Aumont, XI, 414.

NOVION, président à mortier ; comment il gagne le président Maisons dans l’affaire du bonnet, XI, 397 et suiv. ; est nommé premier président par M. le Duc ; son peu de capacité ; son humeur solitaire et sauvage, XX, 87 ; anecdote curieuse à son sujet, 87, 88 ; est fait greffier de l’ordre ; se démet de sa charge ; meurt dans sa terre de Grignon, à 71 ans, 89 ; son petit-fils, âgé de 15 ans est fait président à mortier, 89.

NOYAN, gentilhomme de Bretagne est mis à la Bastille, XVII, 303.