Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/314

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piémontais lui fait mettre à ses pieds son juste ressentiment et le décide à secourir Marsin et La Feuillade, malgré eux ; sa belle conduite pendant la bataille de Turin ; son sang-froid ; sa présence d’esprit, il est blessé, 235 et suiv. ; il expose aux officiers généraux la nécessité de prendre le chemin de l’Italie, 238 ; reproche qu’il fait à l’un d’eux, 239 ; comment il est trompé et trahi, 239 ; il arrive à Oulx au milieu des Alpes, 240 ; tout malade et tout affaibli qu’il est, il donne des ordres pour que ses troupes soient fournies de pain ; comment ses ordres sont exécutés, 243 ; il reproche à La Feuillade et à Albergotti que leur désobéissance a été la cause de la perte de la bataille de Turin ; querelle entre eux dans la chambre même du prince ; comment elle se termine aux dépens de l’honneur de tous deux, 244 ; M. le Duc obtient des ordres pour repasser en France, 245 ; arrivé à Grenoble, il apprend que Mmes d’Argenton et de Nancré sont venues pour le voir ; il leur fait dire qu’il ne les verra point, 252 ; les voit en secret pendant cinq ou six jours et les renvoie, 252 ; revient à Versailles, y est très-bien accueilli, 253 ; est envoyé pour commander en Espagne avec l’autorité absolue, 348, 349 ; s’arrête à Bayonne pour voir la reine douairière d’Espagne, accepte le fauteuil qu’elle lui présente ; usage du fauteuil en Espagne devant le roi et la reine ; à qui il est réservé ; origine de cet usage, 395 et suiv. ; pour quoi la reine douairière le présente au duc d’Orléans, 396 ; comment ce prince est reçu en Espagne et traité à Madrid, 398 ; joint le duc de Berwick après la bataille d’Almanza ; lui témoigne son regret de n’avoir pu arriver plus tôt, 406 ; témoignage honorable qu’il rend du caractère du maréchal, 407 ; sa réponse au duc de Saint-Simon qui lui a proposé des moyens de cueillir de grands fruits de la victoire d’Almanza, 408 ; sa conduite au siége de Lerida le fait aimer de toute l’armée, 409 ; il prend la ville d’assaut, 409 ; force le château à capituler, 410 ; revient à Versailles ; accueil qu’il y reçoit, VI, 154 ; n’ose donner à l’abbé Dubois la charge de secrétaire de ses commandements ; pourquoi, 180 ; il s’arrête plus longtemps à Madrid qu’il n’a cru, pourquoi, faux bruits répandus contre lui par M. le Duc et Mme la Duchesse, 301 ; soins qu’il se donne pour l’armée ; santé qu’il porte dans un repas à Mme de Maintenon et à la princesse des Ursins ; scandale qu’elle cause, 301 ; prend le camp de Ginestar, fait enlever Falcete et autres postes ; investit Tortose, 303 ; surmonte les plus grandes difficultés ; force la place à capituler ; resserre le comte de Staremberg, 304 ; retourne à Madrid, après la fin de la campagne, 433 ; revient à la cour où il est bien reçu, 447 ; combat la résolution prise de rappeler les troupes d’Espagne, VII, 285 ; par quoi le duc s’était fait beaucoup de tort dans l’esprit de tout le monde et surtout dans l’esprit du roi, 299 ; sa conduite en Espagne à l’égard de la princesse des Ursins, 300 ; il accueille ouvertement les plaintes qu’on fait contre elle sans en faire usage, 301 ; ses anciennes liaisons avec Stanhope, général de l’armée anglaise en Espagne, facilitent sa correspondance avec lui dans ce pays, 301 ; sa réponse à Mme des Ursins en présence du roi et de la reine sur les plaintes qu’elle lui fait d’avoir remis en grâce plusieurs mécontents, 302 ; montre à Louis XIV trop peu d’empressement de retourner en Espagne ; en est blâmé par M. de Saint-Simon, 303 ; explique au roi comment il s’est conduit avec Mme des Ursins et témoigne son étonnement des plaintes qu’elle a faites de lui, 304 ; le roi lui dit qu’il est plus à propos qu’il ne retourne pas en Espagne, 305 ; lui dit ensuite d’en faire revenir ses équipages et d’envoyer quelqu’un de sensé qui soit porteur de ses protestations, à tout événement, 306 ; le prince dépêche un nommé Flotte, 306 ; tient secret l’avis que lui donne le maréchal Besons de l’aventure arrivée à Flotte ; sa réponse au roi quand Sa Majesté lui en parle, 309 ; bruits odieux répandus contre le duc à l’occasion de cette aventure, 310 ; la grossesse et l’accouchement heureux de la duchesse d’Orléans font tomber ces bruits, 311 ; M. d’Orléans fait à M. de Saint-Simon l’aveu que plusieurs grands d’Espagne lui avaient proposé de monter sur le trône où Philippe V ne pouvait se soutenir ; conseil que lui donne Saint-Simon à cette occasion, 312 et suiv. ; clameurs universelles contre le prince, 315 ; il est menacé d’une instruction juridique et criminelle ; sentiments divers des ministres à ce sujet, 316 ; son entretien avec le roi, 318 ; triste état où il se trouve à la cour, 440 ; son entretien avec le duc de Saint-Simon, dans lequel celui-ci lui fait entendre qu’il doit renoncer