Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/313

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vreuil, ancien prévôt des marchands, meurt conseiller d’Etat, XI, 99.

ORDRE DU SAINT-ESPRIT ; par qui il fut créé ; cinq charges de cet ordre, IV, 147 ; ceux qui ont ces charges portent sur eux les mêmes marques que les chevaliers ; petits officiers de l’ordre ; dans les jours de cérémonie, les grands officiers sont fort distingués des chevaliers ; en quoi, 148 ; à qui la dénomination de commandeur est propre ; pourquoi les grands officiers l’affectent ; distinctions des grandes charges entre elles, 150 ; elles furent destinées à la décoration des ministres, 152 ; honneurs du Louvre ; ce qu’on entend par là ; de quand ils datent, 152 ; les grands officiers de l’ordre n’étaient pas compris dans le nombre de 100 dont l’ordre du Saint-Esprit est composé ; à quelle époque et par qui ils y furent compris, 154 ; à qui la charge de grand trésorier et celle de greffier furent-elles données d’abord ; historique à ce sujet, 155 et suiv. ; vente des grandes charges de l’ordre ; 158 ; brevets obtenus par ceux qui les vendent pour continuer à porter l’ordre, 158 et suiv ; ce qu’on entend par vétérans et par râpés de l’ordre, 160 ; usurpation des couronnes, 162, puis des statues, 163 ; prétentions de la gendarmerie sur l’ordre du Saint-Esprit, X, 164 ; prétention des fils de France de présenter au roi des sujets pour être faits chevaliers, 165 ; histoire des promotions depuis Henri III jusqu’à Louis XIV, 166 et suiv. ; plaisante anecdote sur d’Etampes lors de sa promotion, 171 ; promotions faites sous le ministère de M. le Duc dans la jeunesse de Louis XV, 171.

ORDRE TEUTONIQUE (les chevaliers de l’), chassés de Syrie par les Sarrasins, font la conquête de la Prusse ; III, 47 ; ils embrassent la doctrine de Luther et usurpent héréditairement leurs commanderies ; la Prusse est séparée en deux, 47.

ORLÉANS (le duc d’) est nommé chevalier de l’ordre de la Toison d’or par le roi d’Espagne Philippe V ; reçoit le collier des mains du roi de France, III, 192 ; fait des protestations contre une disposition seconde du testament du roi d’Espagne, 194 ; raisons qui portent ce prince aux plaisirs, 423 ; il travaille à se faire rétablir dans l’ordre de la succession d’Espagne ; envoie à cet effet l’abbé Dubois à Madrid, IV, 78 ; demande au roi la permission de faire porter le nom de duc de Chartres au fils qu’il vient d’avoir de la duchesse d’Orléans ; obtient pour ce fils la pension de premier prince du sang, de 150 000 livres, 145, 146 ; accommode une querelle entre le chevalier de Bouillon et d’Entragues, cousin germain de la Princesse de Conti, V, 144 ; est nommé pour aller commander l’armée d’Italie, 183 ; son amour pour Mlle de Sery ; il fait légitimer l’enfant qu’il a d’elle, 207 ; il lui donne la terre d’Argenton et obtient du roi qu’elle prenne le nom de Mme la comtesse d’Argenton, 208 ; sa curiosité pour voir des choses extraordinaires et savoir l’avenir ; histoire singulière et prophétique qu’il raconte à cet égard à M. de Saint-Simon, 209 et suiv. ; il part pour l’armée d’Italie, 213 ; arrive devant Turin ; fait changer toutes les dispositions du siége de cette ville faites par le duc de La Feuillade, 215 ; joint M. de Vendôme sur le Mincio ; s’applique à pénétrer l’état des affaires, 216 ; rejoint M. de Vendôme à Mantoue ; ne peut lui faire goûter les avis qu’il lui donne, 217 ; expose dans ses dépêches au roi la situation critique dans laquelle on le laisse, 218 ; propose au maréchal Marsin d’aller empêcher le passage du Tanaro aux ennemis ; ne peut l’obtenir ; comment cette proposition est justifiée par une lettre en chiffre du prince Eugène à l’empereur, 229 ; le duc se rapproche de l’armée du siége ; il fait rétablir ce que La Feuillade avait changé dans les dispositions du siége, 230 ; visite les lignes qu’il trouve mauvaises et mal gardées, 231 ; propose au maréchal Marsin de marcher au-devant de l’ennemi et de se saisir des passages de la Doire ; opposition qu’il rencontre encore, 231 ; autre proposition du duc combattue par le maréchal, 231 ; conseil de guerre assemblé ; le duc, voyant presque tous les avis contraires au sien, proteste de tous les malheurs qui pourront arriver et veut quitter l’armée à l’instant ; consent avec peine à demeurer ; mais déclare qu’il ne se mêlera plus du commandement, 233 ; écrit fortement au roi contre ce maréchal auquel il fait lire sa lettre et la laisse ; le chargeant de l’envoyer par le premier courrier, 234 ; sur un avis qu’il reçoit que le prince Eugène va passer la Doire il court chez le maréchal lui proposer de marcher à l’ennemi ; nouveau refus de Marsin, 235 ; le duc dégoûté monte à cheval, malgré lui, pour aller combattre ; comment un soldat