Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/318

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plaisance, sa soumission, sa crainte pour elle, 355 ; ordre de ses journées, 356 ; ses heures d’audience ; ses amusements ; ses soupers avec ses roués, 356 ; temps infini perdu en famille ou en débauches, 358 ; sa discrétion avec ses roués, 359 ; il goûte la proposition que lui fait M. de Saint-Simon d’aller passer les jours de la semaine sainte à Villers-Cotterets, 360 ; ses roués le font changer de résolution, 361 ; il fait ses Pâques à Saint-Eustache, 362 ; comment il est conduit par Noailles, Canillac et l’abbé Dubois à lier pour toujours ses intérêts à ceux du roi d’Angleterre, 368 et suiv. ; ce prince n’a jamais désiré la couronne, 372 et suiv. ; il fait lui-même justice à l’électeur palatin pour lui ôter l’occasion de recourir à l’empereur et tout prétexte à Sa Majesté Impériale à l’égard des électeurs de Cologne et de Bavière, 385 ; le régent a beau voir clair dans la conduite de l’ambassadeur Stairs et de ses maîtres, il ne peut se déprendre de son faible pour l’Angleterre, 408 ; Dubois, Noailles et Canillac renversent sans cesse auprès de lui tout ce que M. de Saint-Simon dit et démontre à ce prince, 409 ; il achète 600 000 livres pour le chevalier d’Orléans la charge de général des galères au maréchal de Tessé ; fait donner par le roi au comte de Charolois une pension de 60 000 livres ; fait revenir une troupe de comédiens italiens, 424, sa faiblesse envers le parlement ; par qui elle est entretenue, 428 ; il goûte tellement le projet de banque que Law lui présente qu’il veut qu’il ait lieu, 429 ; fait entendre sa volonté aux membres du conseil de régence, 431 ; en parle à M. de Saint Simon qui le combat, 431 ; le fait adopter au conseil de régence et enregistrer au parlement, 4s3 ; est tenté de rappeler les huguenots, XIV, 1 ; en est détourné par M. de Saint-Simon, 4 ; donne une longue audience au premier président et aux députés du parlement sur les remontrances contre l’édit portant rétablissement des charges de surintendant de bâtiments et de grand maître des postes, 18 ; déclare qu’il ira avec toute sa maison à la procession de l’Assomption, 18 ; sur l’avis que lui donne le parlement qu’il ne peut lui céder, et que par respect il prendra la droite et lui laissera la gauche à la procession, le régent s’abstient d’y aller, 26 ; il fait donner une pension de 6000 livres au jeune président de Maisons ; donne un beau régiment de dragons à Rion, amant de la duchesse de Berry, 27 ; convertit la pension du jeune président de Maisons en pension dite de Pontoise ; accorde la même faveur au président d’Aligre ; ce qu’on entend par pensions de Pontoise, 27 ; donne communication au duc du Maine d’une requête signée des princes du sang contre les bâtards, 35 ; il ménage avec le roi d’Angleterre la restitution de Gibraltar à l’Espagne, 55 ; moyen adopté pour en informer le roi d’Espagne, 56 ; son indifférence absolue pour la succession à la couronne, 97 ; comment il se moque de la chambre de justice et du parlement dans l’affaire de Pomereu agent secret du lieutenant de police, 99 ; accorde à d’Effiat l’entrée au conseil de régence, et les honneurs du Louvre leur vie durant à Dangeau et à la comtesse de Mailly qui lui avaient toujours été contraires, 100, 101 ; ce qu’on entend par les honneurs du Louvre, 101 et suiv. ; le régent accorde des grâces sans distinction d’amis et d’ennemis. 113 ; il en fait une étrange et préjudiciable à l’état, au comte de Hanau, premier prince de l’empire, 113 ; son étrange apathie dans le procès des princes du sang et des légitimés, 120 : il écrit au roi d’Espagne pour se plaindre de la manière dont Louville a été renvoyé, et de la conduite d’Albéroni ; à qui cette lettre est renvoyée, 127 ; réponse du roi d’Espagne écrite sous la dictée d’Albéroni, 130 ; le traité entre la France et l’Angleterre, est signé secrètement à la Haye, 186 ; sur la de mande du roi d’Espagne, le régent envoie le collier de l’ordre au prince des Asturies ; tient un chapitre à cette occasion ; singularités qu’on y remarque, 163 et suiv. ; embarras du régent pour faire adopter au conseil de régence le traité conclu entre la France et l’Angleterre, 187 ; comment ce traité y est adopté, 189 ; le régent y fait aussi adopter la proscription des jacobites, 191 ; donne au prince de Rohan 400 000 livres de brevet de retenue sur son gouvernement de Champagne et à son fils la survivance de sa charge de capitaine des gendarmes, faveurs qu’il n’avait pas demandées, 193 ; donne pour plus de 60 000 écus de pierreries à la duchesse de Ventadour qui ne lui en témoigne aucune reconnaissance, 193 ; donne la survivance de grand fauconnier au fils de Desmarets âgé de 7 ans, grâce que personne ne lui avait demandée ; pour-