Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/326

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

merce de lettres, XV, 379 ; son avidité et sa prodigalité, 407.

OUDETOT, brigadier, est tué au siége de Barcelone, XI, 227.

OURAGAN furieux arrivé le jour de la Chandeleur de l’année 1701 ; les désordres qu’il cause sont infinis dans tout le royaume, III, 74 ; il a été l’époque du dérangement des saisons et de la fréquence des grands vents, 74.

OVERKERKE, commandant des troupes hollandaises, bombarde Bruges, puis Namur, IV, 293 ; meurt au camp devant Lille, VI, 444 ; son extraction, son attachement au roi Guillaume, 444.

OXFORD (le comte d’), grand trésorier, se défend si puissamment à la barre du parlement qu’il se tire d’affaires contre toute espérance, XII, 87.

OYSE (le marquis d’), âgé de 33 ans, fils et frère cadet des ducs de Villars Brancas, est marié avec la fille d’André, fameux mississipien, âgée de trois ans, à condition que le mariage ne se célébrera que quand elle en aura douze ; autres conditions énormes du contrat ; la culbute de Law le fait avorter ; mais les suites de cette affaire produisent des procès, XVII, 468.


P.


PAIRS DE FRANCE, ce nom fut inconnu sous la première et deuxième race, peut-être même au commencement de la troisième ; mais les premiers grands feudataires ou grands vassaux de la couronne faisaient alors les mêmes fonctions que ceux qui ont été depuis connus sous le nom de pairs ; pourquoi ce nom s’introduisit insensiblement, XI, 278 ; en eux résidait la puissance législative et constitutive pour les grandes sanctions de l’État, exclusivement à tous les autres seigneurs quelque grands qu’ils fussent, 280 ; ils assistent au parlement quand ils veulent et sans être mandés, 283 ; parité entre les anciens pairs de France et les pairs plus modernes, quant à la dignité, aux fonctions nécessaires et au pouvoir législatif et constitutif ; preuves historiques, tirées entre autres de la déclaration de Henri III en faveur des princes du sang qui les rend tous pairs à titre de naissance, et des six pairies ecclésiastiques, 287 ; autre preuve tirée des cérémonies tout à fait ecclésiastiques, 288 ; la dignité personnelle, le nombre et l’étendue des États et des possessions, l’autorité, le degré, la juridiction ecclésiastique sont accessoires et totalement indifférents à la dignité, rang, autorité, puissance et fonctions de pair de France, 288 ; passage d’une lettre de Philippe le Bel au pape de 1306, qui prouve ce que nos rois pensaient et disaient de la dignité et des fonctions de pairs tant anciens que de nouvelle création, 289 ; autre preuve tirée du rapport du procureur général du roi les 19 et 26 février 1414, qui ne veut pas qu’un pair soit sujet à l’excommunication, parce qu’il est un conseiller nécessaire du roi, 291 et suiv. ; noms magnifiques donnés aux pairs par les rois dans leurs diverses érections de pairies, et par les magistrats, 294 ; toute pairie est essentiellement apanage, 296 (voy. Apanage.) ; les pairs des derniers temps n’étaient pas différents quant à leur dignité et à leurs fonctions des pairs de tous les temps de la monarchie ; ni leurs pairies différentes des anciennes, 300 ; les pairs ont conservé leur entrée et leur voix délibérative toutes les fois qu’ils veulent y prendre séance tant au parlement de Paris qu’aux autres parlements du royaume ; pourquoi ils y entrent avant le roi lorsqu’il y vient, tandis que les officiers de la couronne et autres ne peuvent entrer qu’à sa suite, 311 ; pour quoi le chancelier siége aux bas siéges en présence du roi, tandis que les officiers de la couronne siégent aux hauts siéges ; pourquoi le roi ne le traite pas de cousin comme les pairs, les ducs vérifiés et non vérifiés et tous les autres officiers de la couronne, 312 ; anciennes pairies ; pairs ecclésiastiques et laïques, notes et documents, IX, 445.

PAIX de Clément IX, acte qui déclare authentiquement que le saint-siége ne prétend et n’a jamais prétendu que la signature du formulaire obligeât à croire que les cinq propositions condamnées se trouvent dans le livre de Jansénius, mais seulement de les tenir et de les condamner comme hérétiques dans quelque livre qu’elles se trouvent, VII, 414.

PALAGONIA Gravina (le prince de), originaire de Sicile, grand d’Espagne, XVIII, 418.

PALAIS (Du), ancien officier, prend soin de d’Effiat pendant sa dernière maladie ; circonstance singulière rapportée par lui sur cette maladie, XVII, 207 ; il est nommé exécuteur testamentaire d’Ef-