Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/325

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deur d’Espagne pour obtenir l’assistance de Sa Majesté Catholique en faveur du prétendant, XVI, 214 ; voit dans le plus grand secret à Madrid le duc de Saint-Simon, XIX, 16 ; son caractère, 17 ; est fort considéré à Madrid et bien accueilli du roi et de la reine ; son extérieur ; ses manières ; son attachement à la religion anglicane, 58.

OROPESA (le comte d’), président du conseil de Castille, a ordre de demeurer dans son exil, III, 88, 97 ; pourquoi il y était déjà avant l’arrivée de Philippe V à Madrid, 97 ; se rend avec toute sa famille auprès de l’archiduc, V, 191 ; y meurt à Barcelone, VI, 179.

OROPESA, Portugal y Toledo (le comte), fils du précédent, grand d’Espagne ; après la mort de son père, il est fait chevalier de la Toison d’or, XVIII, 459 et suiv.

ORRY, d’abord rat de cave, devient homme d’affaires de la duchesse de Portsmouth, se fait connaître des gros financiers ; est envoyé en Espagne, pour y prendre connaissance des finances, IV, 63 ; fait sa cour à Mme des Ursins ; rapporte d’elle les plus fortes recommandations ; est renvoyé avec des commissions importantes, 63 ; est admis au conseil secret du roi composé de la reine et de la princesse des Ursins, 177 ; gouverne toutes les affaires d’Espagne avec elle, 259 ; rend un compte infidèle à M. de Puységur de l’état des subsistances des troupes françaises en Espagne, 261 ; reçoit ordre de venir rendre compte de ses mensonges et de son administration, 275 ; arrive à Paris ; le roi refuse de le voir et veut lui faire faire son procès ; pourquoi Mme de Maintenon s’y oppose, 331 ; est renvoyé en Espagne par le crédit de la princesse des Ursins, 432 ; arrive à Madrid, V, 22 ; revient à Versailles solliciter des secours ; sa conduite avec M. Angelot et le duc de Berwick ; ses hauteurs et sa dureté l’ont rendu odieux en Espagne, 201 ; le roi veut le faire pendre ; Mme de Maintenon aidée de Chamillart pare le coup ; il obtient une charge de président à mortier au parle ment de Metz ; ses deux fils, 201, 202 ; après la disgrâce de Mme des Ursins, il reçoit ordre de quitter l’Espagne où il était retourné, XII, 11 ; il part sans voir le roi et avec la malédiction publique ; est très-mal reçu à Versailles, 11 ; sa mort, XVII, 281.

ORVAL (la duchesse d’), belle-fille du célèbre duc de Sully, meurt à 90 ans, XIV, 109.

OSMOND (Mlle d’), demoiselle de Saint-Cyr, est mariée par le roi et Mme de Maintenon à M. d’Avrincourt colonel des dragons, qui est fait gouverneur d’Hesdin ; Mme la duchesse de Bourgogne pour se divertir donne la chemise à le mariée, IV, 422.

OSSONE (le duc d’), grand d’Espagne, vient saluer le roi ; veut servir à son dîner le roi d’Espagne qu’il trouve à Amboise, III, 50 ; est chargé d’aller à Tolède signifier à la reine douairière que le roi la trouve trop près des armées et de la conduire à Burgos ; comment il exécute cette commission, V, 203 ; est nommé plénipotentiaire au congrès d’Utrecht, X, 283 ; il meurt à Paris dans un âge peu avancé, XIII, 417.

OSSONE (le duc d’), auparavant comte de Pinto, frère du précédent, est nommé par l’Espagne ambassadeur à Paris pour le mariage du prince des Asturies avec la fille de M. le duc d’Orléans, XVIII, 244 ; sa naissance ; sa famille ; son caractère ; le régent lui fait porter le cordon de l’ordre en attendant qu’il puisse en être nommé chevalier, 244 ; il rencontre à Vivonne M. de Saint-Simon ; leur entretien ; quel en est le sujet, 252 et suiv. ; son arrivée à Paris ; comment il y est traité ; fêtes qu’il y reçoit et y donne ; il est conduit à l’audience du roi, 331 ; signe les articles du contrat chez le chancelier, 332, 333 ; est complimenté par la ville de Paris et en reçoit des présents, 334.

OSUNA Acuna y Tellez-Giron (le duc d’), grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 397 et suiv. Voy. Ossone (le duc d’), auparavant comte de Pinto.

OTTAIANO Médicis (le prince de), de Naples, grand d’Espagne ; historique sur cette maison, XVIII, 421.

OTTOBONI (le cardinal), s’attache à la France et obtient une pension de 10 000 écus, IV, 80 ; est nommé protecteur de la couronne, VIII, 108 ; son grand état, ses richesses ; ses dépenses ; ses mœurs ; son esprit ; il demande aux Vénitiens leur consentement pour cette protection ; sur leur refus, il n’ose accepter ; sur les grandes offres du roi, il passe outre, 108 ; reçoit du roi l’abbaye de Marchiennes, X, 369 ; il écrit à Albéroni, sous prétexte de zèle pour le bien de l’Italie, pour lui proposer un com-