Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/328

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temps ; à quelle époque il fut supprimé, 322 ; deux manières différentes d’entrer en séance et d’en sortir ; l’une pour les bassiéges, l’autre pour les hauts ; détails à ce sujet, 324 et suiv. ; empiétements des présidents, 325, les pairs et les officiers de la couronne opinent assis et couverts en présence du roi, 327 ; ils obtiennent d’Anne d’Autriche d’opiner avant elle et immédiatement après le roi ; en 1664, Louis XIV les réduit au rang d’opiner qu’ils devaient avoir, 328 ; comment les pairs étaient reçus au parlement, 328 ; innovation hardie faite par cette compagnie à la réception de M. de Monaco, 330 ; cette innovation s’est toujours soutenue depuis, 331 ; malversations du premier président Novion ; il est forcé de se retirer, 333, Harlay et Mesmes furent aussi protondément corrompus, 334 ; affaire du bonnet ; nouvelle entreprise du premier président, 336 et suiv. ; les princes du sang et les pairs cessent de suivre les présidents à la sortie de la séance des bas siéges, 338 et suiv. ; nouvelles formes pour les princes du sang ; deux autres successives pour les pairs, 342 ; huissiers d’accompagnement, 342 ; orgueil des présidents à l’égard des princes du sang ; nouvelle usurpation d’huissiers très-indécente, 342 ; les princes du sang et les pairs exclus de la Tournelle par l’adresse des présidents, 343 ; autre ruge du premier président, 344 ; autre tentative devenue inutile par la résolution de M. de Saint-Simon, 344 ; les pairs ont partout à la grand’chambre la droite sur les présidents, 345 ; distinction et préférence du barreau de la cheminée sur l’autre, 346 ; usurpation singulière et indécente au sujet des places près le coin du roi, 347 ; les présidents se construisent une espèce de trône, 348 ; nouvelle usurpation aux bas siéges d’une sorte de dais sur le banc des présidents, 349 ; salut, 351 ; explication du plan de la grand’chambre du parlement de Paris, 352 et suiv. ; observation relative à la présidence st sur la dignité de président, 361 ; pourquoi le parlement s’arroge le titre de cour des pairs, 366 ; comment il en est venu peu à peu à se prétendre le premier corps de l’État, 366 ; cette prétention a été favorisée et soutenue par la classe la plus nombreuse du peuple ; pourquoi, 367 ; différence très-marquée entre les parlements anciens et les parlements modernes, 368 ; différence entre les parlements modernes et le parlement d’Angleterre, 369 ; le parlement en France n’est ni du premier ni du second ordre de l’État ; il ne peut donc être le premier corps de l’État, 371 ; preuves tirées de l’usage où sont les membres du parlement de parler devant le roi à genoux et découverts, que le parlement appartient au tiers état, 372 ; autres preuves concernant le chancelier, chef de la justice, 375 ; autres preuves tirées de ce que les membres des parlements nommés aux états généraux n’y ont jamais été députés que par le tiers état, 376 ; et de ce qu’un noble revêtu d’une charge de judicature quelle qu’elle soit est par cela même réputé du tiers état et ne peut être député aux états généraux que par le tiers étet, 376 ; l’assemblée extraordinaire tenue après la perte de la bataille de Saint-Quentin, où la justice fit corps à part, n’était point une assemblée d’états généraux, et dans cette assemblée même la justice céda sans difficulté à la noblesse, 377 : les parlements ne sont point un abrégé ou une représentation des états généraux ; les pairs laïques et ecclésiastiques ne font point partie du parlement quoiqu’ils y aient droit de séance et voix délibérative, 377 ; les conseillers clercs n’y représentent point le clergé ; ils n’y sont conseillers que parce qu’ils sont légistes, 378 ; parallèle entre le grand conseil et le parlement, 380 (voy. Légistes.) ; le parlement de Paris, informé que M. le régent doit assister à la procession de l’Assomption, lui fait déclarer par le premier président que le parlement se trouvant en corps à cette procession ne peut lui céder, et que tout ce qu’il peut faire de plus pour lui marquer son respect c’est de prendre la droite et de lui laisser la gauche, XIV, 18 ; l’absurdité de cette prétention est démontrée par des faits historiques antérieurs et par la nature des fonctions du parlement, 19 et suiv. ; comment cette compagnie sert d’instrument aux projets de M. et de Mme du Maine, XV, 249 ; elle sème dans le public des plaintes sur les finances, sur Law et sur la forme du gouvernement, 250 ; sous prétexte d’enregistrer l’édit de création de deux charges, elle arrête de faire des remontrances et plusieurs demandes hardies, 250 ; va les présenter au roi en présence de M. le duc d’Orléans, 251 ; autres remontrances et mouvement du parlement à l’occasion d’arrêts du conseil sur les