Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/329

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billets d’État et les monnaies, 295, querelles entre les chambres ; à quel sujet, 311 ; comment le parlement travaille à établir son autorité sur la ruine de celle du régent ; par qui il est appuyé, XVI, 281 ; il s’élève contre un édit sur le changement des monnaies ; demande à la chambre des comptes, à la cour des aides et à celle des monnaies de s’adjoindre à lui pour faire des remontrances communes ; mande les six corps de marchands et six banquiers ; réponse des cours appelées, 281, 282 ; députe au régent pour lui demander la suspension de l’édit ; lui envoie les gens du roi dire qu’il ne se séparera point qu’il n’ait eu la réponse du régent ; le premier président, accompagné des présidents à mortier et de plusieurs conseillers, va au Palais Royal ; trois demandes qu’il fait au régent, 282, 283 ; réponse du régent ; le parlement rend un arrêt contre l’édit des monnaies lequel est cassé par le conseil de régence, 284 ; lit au roi, en présence du régent, des remontrances fort ampoulées, 284 ; réponse ferme du garde des sceaux, 285 ; étrange arrêt du parlement concernant la banque et les offices de finances, 288 ; il s’assemble presque continuellement pour délibérer sur les moyens de se faire obéir, 289 ; autre arrêt concernant les billets d’État ; réponse laconique que fait le régent aux gens du roi que le parlement lui envoie, 290 ; cette compagnie nomme des commissaires pour informer d’office, et prend secrètement des mesures contre Law, 296 ; change de résolution à son égard ; pourquoi, 393, 394 ; se rend à pied aux Tuileries pour un lit de justice, 444 (voy. Lit de justice) ; comparaison entre celui de France et celui d’Angleterre, 473 ; querelle entre les présidents et les ducs-pairs, 474 ; le parlement fait écrire sur une feuille volante de registres secrets et fugitifs une protestation contre tout ce qui s’y est fait, XVII, 25 ; envoie une députation aux femmes des exilés Blamont, Saint-Martin et Feydeau de Calendes pour leur témoigner la part qu’il prend à leur détention ; et une autre au roi et au régent pour s’en plaindre ; réponse qui lui est faite, 26 ; il reprend ses fonctions ordinaires, 27 ; députe au régent le premier président et huit conseillers pour lui demander la liberté de ses trois membres ; la réponse du régent le mortifie beaucoup ; il n’ose répondre qu’en termes mesurés au parlement de Bretagne qui lui écrit pour approuver sa conduite, 40 ; envoie demander au régent la liberté de Blamont ; réponse du régent, 86 ; le parlement refuse d’enregistrer la banque royale ; le régent se passe de l’enregistrement et établit la banque, 90 ; le parlement supprime comme séditieuse et fausse une prétendue déclaration du roi catholique très-offensante pour le régent, 121 ; supprime quatre pièces fort étranges et défend de les imprimer, vendre et débiter sous peine d’être poursuivi comme perturbateur du repos public et criminel de lèse-majesté ; titre de ces pièces soi-disant venues d’Espagne, dissertation et réflexions au sujet de ces pièces, 134 et suiv. ; maxime du parlement sur l’enregistrement ; sa conduite soutenue d’après cette maxime, 249 ; il s’oppose à tous les enregistrements nécessaires aux diverses opérations de Law, 251 ; fait des remontrances au régent sur l’arrêt du conseil d’État qui réduit les actions du Mississipi et les billets de la banque, XVIII, 8 et suiv. ; refuse d’enregistrer l’édit qui donne le monopole du commerce à la compagnie des Indes, 40 ; il est transféré à Pontoise, 40 ; refuse d’abord d’enregistrer l’édit de sa translation ; l’enregistre ensuite avec les termes de la dérision la plus marquée, 41 ; son inactivité à Pontoise, 42 ; il refuse d’enregistrer la constitution Unigenitus, 49 ; gagné par le président, il l’enregistre ; est rappelé à Paris, 75.

PARLEMENT DE BRETAGNE (le), écrit au régent pour lui demander la liberté des trois prisonniers du parlement de Paris, et à ce parlement pour lui rendre compte de cet office et approuver toute sa conduite, XVII, 40 ; vingt-six présidents ou conseillers sont supprimés et remboursés avec du papier, 420.

PARME (le duc de), pourquoi il s’intéresse au maintien d’Albéroni en Espagne, quoiqu’il ne l’aime ni l’estime, XIV, 85 ; sa conduite entre le régent de France et Albéroni, 151 ; il donne à ce dernier des conseils pour éviter de nouvelles plaintes de ce prince ; rappelle de Paris son envoyé Pichotti trop déclaré contre ce premier ministre et envoie à sa place l’abbé Landi, 228 ; ses conseils à Albéroni au sujet de l’empereur, XV, 75 ; il est instruit sous le dernier secret de la véritable destination de l’escadre d’Espagne, 81 ; appuie de toutes ses forces l’avis de la conquête de Naples, 81 ;