Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/335

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eommandeur d’Adelo ; détails sur cette cérémonie, 246.

PIÉMONT (le prince de), fils aîné du roi de Sicile auparavant duc de Savoie, se distingue par sa capacité et ses manières pendant la régence qui lui est confiée ; jalousie que conçoit son père contre lui, XII, 32 ; le traitement barbare qu’il éprouve cause sa mort ; il est universellement regretté, 33.

PIERRE Ier, czar de Russie, reçoit des ambassadeurs anglais à la hune d’un vaisseau, II, 92 ; passe en Angleterre ; veut voir la France et le roi ; mais Louis XIV refuse honnêtement sa visite, 92 ; est reçu par l’empereur d’Allemagne ; passe en Pologne ; fait pendre aux grilles de ses fenêtres les principaux auteurs d’une conspiration et pardonne à sa sœur qui était à leur tête, mais la met en prison, 93 ; est battu sur le Pruth par l’armée du grand vizir ; manque d’être fait prisonnier ; à qui il doit d’échapper à ce danger ; traite avec le grand vizir ; conditions du traité, X, 2 ; comment il les remplit, 3 ; il marie son fils unique, de sa première femme, avec la sœur de l’archiduchesse depuis impératrice, 20 ; piqué contre le roi d’Angleterre, il ne se presse point de tenir la parole qu’il a donnée de faire sortir ses troupes du pays de Mecklembourg, XIV, 240 et suiv. ; il fait dire au régent par le prince Kourakin qu’il va venir voir le roi, 420 ; cause de sa haine contre le roi d’Angleterre, 421 ; comment, d’après le conseil du roi Guillaume, il se rend le véritable chef de la religion dans ses États, 422 ; son arrivée à Paris, il loge à l’hôtel de Lesdiguières ; comment il y est traité ; par quoi il se fait admirer, 425 ; ses manières, sa politesse ; sa liberté, 426 ; son extérieur ; ce qu’il buvait et mangeait en deux repas réglés, 428 ; il reçoit la visite du régent, puis celle du roi, 428 et suiv. ; rend la visite au roi ; voit les établissements publics, 429 ; journal de son séjour à Paris, 429 et suiv. ; présents que lui fait le roi ; distribution d’argent qu’il fait lui-même aux domestiques du roi qui l’ont servi ; présents au duc d’Antin et aux maréchaux d’Estrées et de Tessé, 436 ; son départ, 437 ; son désir extrême de s’unir avec la France, 438 ; attention générale sur son voyage, XV, 2 et suiv. ; liaison et traité entre lui et les Russes, 3 et suiv. ; ses mesures avec la France et le roi de Pologne, 7 ; le pape veut le lier avec l’empereur contre les Turcs, et obtenir le libre exercice de la religion catholique dans ses États, 9, 11 ; ses dispositions politiques à l’égard du Danemark, de la Suède et de l’Angleterre ; pourquoi il ne peut conclure de traité avec le régent, XV, 17 et suiv. ; son embarras avec l’empereur ; pourquoi il est obligé de le ménager, 19 ; son désir de faire sa paix particulière avec la Suède ; son projet à cet égard, 170 ; il déclare qu’il protégera le duc de Mecklembourg, son parent, si on entreprend de l’opprimer sous de vains prétextes ; écrit au roi de Prusse pour lui assurer qu’il n’a jamais pensé à faire des traités secrets, 231 ; il rassure le roi d’Angleterre sur ses négociations avec la Suède ; reproche à la czarine les embarras où le jette son ambition pour son fils ; maltraite son favori Menzikoff ; se plaint de Goertz ; 354 ; paraît prêt à reconnaître le roi d’Espagne pour médiateur des différends du nord et résolu d’appuyer ses intérêts, XVI, 86 ; déclaration que fait son ministre à Paris au prince de Cellamare, 130 ; dans quelles vues il prétend se lier au roi de Suède et faire valoir les droits du roi Jacques, 155 ; raisons qui portent ce prince à se rapprocher du roi Georges, 168 ; sa conduite violente envers le résident de Hollande ; sa déclaration aux Hollandais, 230 ; il découvre une grande conspiration contre lui et sa famille, XVII, 122 ; conclut avec la Suède le traité de Nystadt, qui lui assura toutes les conquêtes qu’il y avait faites, XIX, 429, 430.

PIGNATELLI (le duc de Bisaccia), pris à Gaëte avec le marquis de Villena, meurt à Paris, après une longue prison ; son caractère ; quelle était sa mère, XVII, 28.

PIMENTEL, qui a défendu Barcelone, est fait marquis de la Floride par le roi d’Espagne, II, 9.

PINTO (le comte), frère du duc d’Ossone, succède à sa grandesse et à son titre, XIII, 417.

PIO (le prince), commandant de l’armée d’Espagne, hors d’état de s’opposer à rien, se contente de faire rompre tous les chemins autour de l’abbaye de Roncevaux, XVII, 248 ; est fait grand écuyer de la princesse des Asturies ; son caractère ; il meurt dans l’inondation de l’hôtel de la Mirandole, XVIII, 429.

PIPER, ministre de Charles XII, gagné par l’empereur et l’Angleterre, entraîne