Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/336

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son maître dans la guerre des Moscovites ; il périt dans leurs cachots, V, 263.

PLANCY, le dernier des enfants des Guénégaud, secrétaire d’État, meurt à 85 ans, XIX, 324.

PLANQUE, qui apporte la nouvelle de la prise de Girone, est fait brigadier, IX, 70.

PLÉNŒUF, commis du bureau de la guerre, poursuivi par la chambre de justice, se retire à Turin ; obtient quel que accès auprès des ministres ; imagine de travailler au mariage d’une fille de M. le duc d’Orléans avec le prince de Piémont ; son caractère ; celui de sa femme, XV, 131 ; à quoi aboutit sa négociation, 131 ; il revient en France ; nouveaux détails sur lui, sur sa femme et sur sa fille, XVII, 260 ; son extérieur ; son caractère délié ; son esprit financier, 261 ; il est éconduit avec assez peu de ménagement relativement à la négociation qu’il a entamée et suivie, 264 ; autres détails sur lui et sur sa femme ; leur caractère, XIX, 393 ; jalousie de Mme Plénœuf pour sa fille ; M. de Plénœuf par vient à en prévenir les éclats, 394 ; il marie sa fille au marquis de Prie, 875. Voy. les art. Prie (le marquis et la marquise de).

PLESSIS (le maréchal du), est tué devant Luxembourg, en 1684, I, 302.

PLESSIS (le comte du), fils du maréchal, premier gentilhomme de la chambre de Monsieur, est tué devant Arnheim, en 1672. I, 302.

PLESSIS (Du), écuyer de la grande écurie. le premier homme de cheval de son siècle, meurt en 1696, I, 340.

PLESSIS-BELLIERE (Mme du), la meilleure et la plus fidèle amie de Fouquet, meurt fort vieille chez la maréchale de Créqui sa fille, IV, 435.

PLUVEAUX, maître de la garde-robe de M. le duc d’Orléans, meurt au siége de Turin, V, 227.

POINTIS, chef d’escadre, forme une entreprise sur Carhagène. II, 28 ; s’en rend maître et la pille ; ses démêlés avec des flibustiers qui l’ont servi ; il échappe à vingt-deux vaisseaux anglais ; salue le roi à Fontainebleau ; lui présente une très grosse émeraude ; est nommé lieu tenant général, 28 ; est détaché de la flotte française avec dix vaisseaux et quelques frégates pour aller servir de maréchal de camp au siége de Gibraltar, IV, 231 ; attaque sept frégates anglaises destinées à jeter du secours dans Gibraltar ; en prend quatre, 402 ; est surpris dans la baie par l’arrivée d’un grand nombre de vaisseaux ennemis ; combat durant cinq heures, V, 13 ; sauve deux équipages, 13 ; sa mort ; quelle en est la cause, 371.

POIRIER, médecin, est nommé premier médecin du roi, XIII, 199 ; sa mort subite, XV, 318, 319.

POITIERS(le comte de), de la branche de Saint-Vallier, épouse une demoiselle de Malause ; extraction de cette demoiselle, XlI, 12.

POLASTRON, ancien lieutenant général, et grand croix de Saint-Louis ; sa famille féconde en gouverneurs ; sa mort, V, 148.

POLASTRON, colonel de la couronne, meurt au siége de Turin, V, 227.

POLASTltON, colonel de la couronne, est tué à la bataille d’Almanza. V, 405.

POLASTRON, colonel de la couronne, est blessé au siége de Barcelone. XI, 128.

POLIGNAC (Mme), dernière héritière de la maison de Rambures, meurt au Puy dans les terres de son mari ; pour quoi elle fut chassée de la cour ; comment elle y reparut ; sa liaison avec Le Bordage ; elle se ruine au jeu, V, 197.

POLIGNAC, est blessé à la bataille de Friedlingen IV, 26 ; se marie déjà vieux à la dernière fille de la comtesse de Mailly, VII, 199.

POLIGNAC (la vicomtesse de), mère du cardinal de Polignac, meurt à 80 ans, XVIII, 209 ; son extérieur ; son esprit ; ses liaisons avec la comtesse de Soissons ; son exil lors de l’affaire de la Voisin, 209.

POLIGNAC (l’abbé de), ambassadeur en Pologne, mande au roi qu’il voit jour à faire élire le prince de Conti roi de Pologne, I, 399 ; les avances qu’il fait aux Polonais sont désapprouvées comme téméraires, II, 3 ; il se brouille avec la reine de Pologne, 4 ; celle-ci intercepte toutes ses lettres à Dantzick et lui en envoie les enveloppes, 24 ; les promesses qu’il a faites aux Polonais ne peuvent être acquittées par le prince de Conti, 26 ; il se sauve à grand’peine de Dantzick. 27 ; reçoit ordre, pendant son retour, d’aller droit à son abbaye de Bonport et défense de s’approcher de la cour ni de Paris, 28 ; obtient la permission de revenir à Paris et à la cour, III, 156 ; son portrait physique et moral, V, 94 ; flatterie fade au roi, 95 ; il essaye de plaire à Mme la duchesse de Bourgogne,