Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/337

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comme Nangis et Maulévrier ; moyen qu’il emploie, 95 ; il recherche la faveur du duc de Chevreuse ; est reçu chez lui et chez le duc de Beauvilliers, puis introduit auprès du duc de Bourgogne, 96 ; est nommé auditeur de rote, 114 ; pressé par M. de Torcy de partir, il a de la peine à s’y résoudre ; il prend enfin congé ; adieux que lui fait la duchesse de Bourgogne, 156 ; comment il obtient la nomination du roi d’Angleterre, Jacques III, pour la promotion des couronnes et devient cardinal, VI, 435 et suiv. ; le ministre Torcy lui procure une permission de venir faire un tour de quelques mois à la cour ; accueil qu’il y reçoit, VIII, 102 ; confidence de M. de Beauvilliers à M. de Saint-Simon sur cet abbé, 103 ; froideur marquée de Mgr le duc de Bourgogne pour lui ; il est nommé avec le maréchal d’Huxelles pour aller à Gertruydemberg, 105 ; reçoit défense de paraître autrement qu’en habit de cavalier pendant sa négociation ; pourquoi, 106 ; on veut l’envoyer en Espagne ambassadeur ; l’Espagne ne veut point de lui, VIII, 442, 443 ; extrait des Mémoires d’Argenson où se trouve exprimée sur l’abbé de Polignac une opinion tout opposée à celle de Saint-Simon, 443 ; il part pour aller négocier la paix à Utrecht, X, 15 ; quitte cette ville avant la conclusion de la paix, pour venir recevoir la barette ; le roi lui donne une chambre à Marly, 308 ; et l’abbaye de Corbie, 366 ; est nommé maître de la chapelle du roi par le crédit des jésuites, 392 ; prête serment entre les mains de M. le Duc, grand maître de la maison du roi ; harangue Sa Majesté à la tête de l’Académie française, 392 ; présente au roi l’Évangile à baiser à la grand’messe de l’ordre, quoiqu’il n’ait point l’ordre ; pourquoi, XI, 28 ; se mêle longtemps de l’affaire de la constitution ; rompt ensuite avec éclat avec le cardinal de Rohan, 239 ; obtient la permission de vendre sa charge de maître de la chapelle, XIII, 184 ; obtient l’abbaye d’Anchin, 185 ; sa légèreté ; il essaye en vain de se justifier auprès du régent de plusieurs choses ; sa liaison intime avec M. et Mme du Maine, XV, 308 ; il prétend le jeudi saint à la grand’messe présenter l’Évangile à baiser au roi, 325 ; est exilé dans son abbaye d’Anchin, XVII, 99 ; revient de son exil ; obtient la permission de saluer le roi et M. le duc d’Orléans, XVIII, 83.

POMEREU, agent secret du lieutenant de police, est arrêté par la chambre de justice et mis à la Conciergerie ; Argenson va se plaindre au régent qui par lettre de cachet l’en fait sortir ; la chambre de justice députe au régent qui se moque d’elle, XIV, 99.

POMEREU, conseiller d’État, est nommé doyen du conseil ; sa capacité ; ses lumières, son intégrité, sa brusquerie, 412 ; son intendance en Bretagne ; ses talents ; pourquoi il n’est pas nommé chancelier, II, 299 ; sa mort, IV, 21.

POMPADOUR (Mme de), sœur de Mme d’Elbœuf, accompagne cette dame et Mlle d’Elbœuf jusqu’à Nevers ; s’insinue auprès de M. de Mantoue et vient à bout de le faire consentir à se marier dans l’hôtellerie où ils sont descendus, IV, 341 ; sa conduite avec les deux époux le soir du mariage, 342 ; elle quitte Mme d’Elbœuf et sa fille à Lyon, 343 ; son caractère, VI, 264 ; est nommée gouvernante des enfants du duc de Berry par le crédit de d’Antin et de Saint-Maur, ses cousins, X, 284.

POMPADOUR (l’abbé de), meurt à 85 ans, sa famille, IX, 3 ; son laquais presque aussi vieux que lui était payé tant par jour pour dire son bréviaire, 4.

POMPADOUR (M. de), marie sa fille unique au fils de Dangeau ; sa fortune ; sa famille ; son extérieur, VI, 262 ; il épouse la troisième fille de M. de Navailles ; passe au lit trois jours et trois nuits avec elle ; abandonne la guerre, puis la cour, 263 ; après le mariage de sa fille il devient menin de Monseigneur ; est initié avec sa femme à la cour, à Marly, à Meudon, chez Mme de Maintenon, 264 ; est nommé à l’ambassade d’Espagne ; sa joie ; ses grandes espérances, XI, 248 ; est arrêté et conduit à la Bastille comme complice de la conspiration de Cellamare ; son extérieur ; sa nullité, XVII, 84.

POMPONNE (M. de), fils d’Arnaud d’Andilly, est employé dans sa jeunesse en plusieurs affaires importantes ; est intendant des armées ; envoyé ambassadeur en Suède, en Hollande ; conclut la fameuse ligue du nord ; est fait ministre et secrétaire d’État, II, 322 ; ses grandes qualités ; son extérieur ; son caractère, 323 ; Colbert et Louvois se réunissent pour le perdre auprès du roi ; comment ils y parviennent, 325 ; pourquoi M. de Pomponne reçoit sa démission et ordre de s’en retourner à sa terre, 326 ; tout le