Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/346

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ment il y est traité par M. de Luxembourg, X, 295 ; son extraction ; sa famille, 296 ; le comte de Serin, son grand-père maternel, 297 ; son mariage avec la fille du landgrave de Hesse-Rinfels, 301 ; son alliance avec Mme de Dangeau ; comment il est traité à la cour de France par la [...] ; crédit de cette dame et de son mari ; sa conduite réservée lui attire beaucoup de considération, 301 ; il se concilie la faveur de MM. du Maine et de Toulouse ; est bien vu du roi ; son portrait physique et moral, 302 ; pensions qu’il obtient du roi de France et du roi d’Espagne ; sa maison à Paris, 303 ; il reçoit 10 000 écus d’augmentation et 40 000 livres à distribuer entre les principaux de son parti, XI, 98 ; sa conférence avec le czar à Paris ; son dessein d’aller chez les Turcs qui le pressent de se rendre auprès d’eux, XV, 10 ; vie retirée et pieuse qu’il mène à Paris, 25 ; il se rend aux sollicitations du Grand Seigneur, 61 ; est traité avec beaucoup de distinction à Constantinople et Andrinople ; est envoyé dans une île de l’archipel où il finit ses jours, 62.

RAGOTZI (la princesse de), meurt à Paris dans un couvent, à 43 ans ; ses deux fils, XIX, 309.

RAIS (le chevalier de), est envoyé au roi par Surville pour lui porter la capitulation de la ville de Tournai, VII, 356.

RAMIRES DE CARION (Emmanuel), Espagnol, enseigne à lire, à écrire et à se faire entendre, au prince Carignan et au marquis del Fresno, tous deux sourds muets de naissance, XVIII, 462.

RANCÉ (l’abbé de), ami de tous les personnages de la Fronde, assiste à la mort de Mme de Montbazon ; touché de repentir, il s’en va dans sa maison de Véret en Touraine où il commence à se séparer du monde ; fausseté de l’anecdote qui concerne le motif de sa retraite à la Trappe, II, 166, 167 ; avec quelle patience il supporte les mauvais traitements de D. Gervaise qu’il a choisi pour abbé régulier de sa maison, 200 et suiv. ; avec quelle douceur il le traite lui-même quand D. Gervaise lui est amené surpris en flagrant délit, 203 ; sa réponse au P. La Chaise sur la nécessité de donner un autre abbé régulier à la maison de la Trappe, 204 ; sa mort édifiante ; son éloge, 446.

RANCÉ (le chevalier de), frère de l’ancien abbé de la Trappe, chef d’escadre et commandant du port de Marseille, vient à Paris, à 84 ans, XVII, 32 ; est visité par M. de Saint-Simon qui s’éprend d’amitié pour lui, et lui obtient du régent une place de second lieutenant général des galères avec 10 000 livres d’appointements, 32, 33.

RANBURE, lieutenant de vaisseau et commandant d’une frégate, est séparé par la tempête de l’escadre qui fait voile pour l’Écosse, VI, 195 ; il fait route pour Édimbourg ; aperçoit l’escadre poursuivie par des vaisseaux ennemis, 195 ; ne pouvant lui porter du secours, il revient à Dunkerque, 196.

RANNES, qui s’est distingué au siége de Lille, est fait maréchal de camp, VII, 2.

RANZAU (le comte de), se bat en duel avec le duc d’Albret ; à quelle occasion ; il a ordre de se remettre à la Conciergerie, avec ses seconds, II, 424.

RATABON, évêque d’Ypres, est transféré à l’évêché de Villiers ; pourquoi, X, 362.

RAVETOT (Mme de), meurt fort regrettée de ses amis ; on l’appelait Belle et bonne ; de qui elle était fille ; quel était son mari, IX, 3 ; note sur ce nom, 3.

RAVIGNAN, qui s’est distingué au siége de Lille, est fait maréchal de camp, VII, 2 ; vient à la cour apporter de Tournai une proposition de la part des ennemis d’une suspension d’armes limitée concernant la citadelle de cette ville ; est renvoyé sur-le-champ avec refus, 357 ; attaque un convoi à Vive-Saint-Éloi ; tue ou noie ou prend treize cents hommes ; détruit le village, VIII, 362 ; est envoyé par le maréchal de Villars pour défendre Bouchain, quoiqu’il ne pût le faire d’après la parole qu’il avait donnée au duc de Marlborough, X, 441 et suiv. ; est obligé de capituler, 443.

RAZILLY, est fait premier écuyer de M. le duc de Berry ; ce choix est approuvé de toute la cour, excepté de Mme la duchesse de Berry, IX, 30 ; sa mort subite, X, 75.

REBOURS, cousin germain de Chamillart, devient intendant des finances ; paraît le véritable original du marquis de Mascarille, II, 313 ; son ignorance ; sa présomption, IV, 299.

RECKEM (le comte de), chanoine de Strasbourg, possédant deux belles ab bayes, sert longtemps à la tête d’un des régiments de Furstemberg, quoique dans les ordres ; sa mort, XVII, 280.

REFUGE, ancien lieutenant général et commandant à Metz, meurt en 1712 ; son éloge ; son savoir prodigieux en