Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/348

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sur les formes nécessaires à la validité et à la solidité des renonciations, 230 ; M. de Saint-Simon leur expose ses moyens, 232 ; on découvre que M. de Noailles fait travailler à son mémoire des gens obscurs cachés au haut de son logement et qu’il refond continuellement leur ouvrage qui ne finit jamais ; M. de Beauvilliers, pressé par le temps, oblige M. de Saint-Simon à faire un mémoire, 233 ; celui-ci y travaille en secret et au milieu de fréquentes interruptions, 234 ; conférence et dispute entre M. de Noailles et M. de Saint-Simon sur l’impuissance des états généraux pour donner aux renonciations la solidité qu’on exige, 235 et suiv. ; M. de Noailles gagne M. de Chevreuse à son avis, 237 ; M. de Saint-Simon gagne au sien MM. d’Humières et de Charost, 239 ; l’affaire est discutée contradictoirement en présence de M de Beauvilliers par M. de Chevreuse et M. de Saint-Simon, 239 et suiv. ; M. de Beauvilliers adopte l’avis de ce dernier ; MM. de Chevreuse et de Noailles finissent par s’y rendre aussi, 241 ; M. de Beauvilliers déclare à M. de Saint-Simon que le roi n’entrera jamais dans les formes proposées, et qu’il ne veut entendre parler que d’un simple enregistrement au parlement en présence des deux ducs intéressés et des pairs, 244 ; M. de Saint Simon démontre l’insuffisance de cette forme pour les ducs de Berry et d’Orléans, 244 ; nouvel entretien sur ce sujet ; M. de Beauvilliers presse M. de Saint-Simon de gagner les deux ducs pour consentir à l’enregistrement ; raisons qu’il fait valoir, 245 ; résistance de M. de Saint-Simon ; sur quoi elle est fondée, 246 ; troisième entretien sur le même sujet ; M. de Saint-Simon refuse de discuter davantage et demande à M. de Beauvilliers un ordre absolu de sa part pour qu’il travaille à défaire auprès des ducs ce qu’il a ſait ; comment M. de Beauvilliers reçoit cette demande, 247 et suiv. ; quatrième entretien dans lequel M. de Beauvilliers donne à M. de Saint-Simon l’ordre qu’il a demandé, 249 ; comment M. de Saint-Simon travaille à ramener les ducs de Berry et d’Orléans aux désirs de M. de Beauvilliers qui sont ceux du roi, 250 et suiv. ; friponnerie de Nancré à l’égard de M. de Saint-Simon à cette occasion, caractère de Nancré, 253 et suiv. ; M. de Saint-Simon s’abstient de voir M. le duc de Berry, 254 ; il amène les deux princes à se contenter de l’enregistrement, 255 ; réflexions sur l’affaire des renonciations, 339 et suiv. ; le roi, pour la rendre plus solennelle, consent à faire assister les pairs au parlement ; sur un avis donné par M. de Saint-Simon aux ducs de Berry et d’Orléans, ces princes insistent auprès du roi pour que les pairs soient invités de sa part par le grand maître des cérémonies, sans quoi aucun ne se présentera de lui-même ; le roi donne ses ordres à cet effet, 340 ; embarras de M. le duc de Berry pour répondre au premier président ; M. de Saint-Simon lui fait un discours qu’il est obligé d’abréger ; le prince l’apprend par cœur, 341 ; détails sur la cérémonie de l’enregistrement au parlement, 342 et suiv. ; noms des pairs présents et absents, 345, le duc de Berry voulant répondre au premier président, reste court, 347 ; suite de la séance, 348 et suiv. ; deux aventures en égayent le sérieux, 348 ; grand dîner chez M. le duc d’Orléans, 353 ; politesse infinie de ce prince ; tristesse du duc de Berry, 354 ; la flatterie de la princesse de Montauban le met au désespoir, 355 ; ses plaintes amères à Mme de Saint-Simon à ce sujet ; il accuse l’éducation qu’on lui a donnée, 356.

RENTI (le marquis de), meurt dans une grande piété ; son caractère ; ses talents militaires, VIII, 355.

REVEL, premier lieutenant général de l’armée d’Italie, chargé par le maréchal de Villeroy d’envoyer un gros détachement à Parme, diffère fort sagement de le faire, III, 371 ; rallie les troupes qui sont dans Crémone et repousse les ennemis qui sont sur le point de s’en rendre maîtres, 373 ; pense à se retirer au château, 375 ; est nommé gouverneur de Condé et chevalier de l’ordre, 378 ; sa mort ; son mariage, son peu de fortune ; son frère Broglio, VI, 125.

RÉVÉRENCE EN MANTE (la), cause un schisme entre MMmes d’Elbœuf et Lislebonne, lI, 82.

RÉVOCATION de l’édit de Nantes, comment et par qui le roi est engagé à la faire, XIII, 22 ; funestes effets qui en résultent, 23 et suiv.

REYNIE (La), voy. La Reynie.

REYNOLD, colonel du régiment des gardes suisses, est nommé membre du conseil de guerre, XIII, 151 ; est chargé des corps suisses, 253, sa mort, XIX, 401.

RHODES (M. de), ancien grand maître