Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/349

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des cérémonies, meurt rongé de la goutte et retiré de la cour ; sa famille ; son caractère, V, 194.

RIBEIRA, ambassadeur extraordinaire de Portugal, fait une entrée magnifique à Paris, jette au peuple beaucoup de mé dailles d’argent et même d’or, XII ; 315.

RIBEIRE, conseiller d’État, meurt avec une grande réputation d’intégrité, X, 262.

RICHEBOURG, Melun (le marquis de), fils puîné du second prince d’Espinoy, grand d’Espagne ; capitaine général, XVIII, 438.

RICHELIEU (le cardinal de), reçoit du duc de Montmorency allant à l’échafaud pour présent un Saint Sébastien percé de flèches, I, 54 ; reçoit du duc Claude de Saint-Simon un service important dans la journée des Dupes ; confiance qu’il lui montre depuis, 54 ; dans le conseil tenu après la prise de Corbie par les Espagnols, il opine pour des partis faibles que le roi rejette, 55 ; promet au chancelier Séguier le tabouret pour sa femme ; n’osant le demander lui-même au roi, il prie le duc de Saint-Simon d’en faire la demande, II, 318 ; jugement sur son administration comme premier ministre, XIX, 378.

RICHELIEU (le duc de), attaqué dans un factum de M. de Luxembourg, sur sa personne, sur sa conduite et sur le ministère du cardinal son oncle, répond à M. de Luxembourg par d’autres attaques personnelles ; il l’apostrophe lui-même fort vivement dans la salle des gardes à Versailles, I, 162 ; consent à recevoir son excuse verbale ; fait supprimer sa réponse après l’avoir répandue à pleines mains, 164 ; se marie en troisièmes noces avec la veuve du marquis de Noailles ; en s’épousant, ils arrêtent et signent le mariage de leurs enfants, III, 388 ; reste neutre dans l’affaire d’Antin, IX, 62 ; se brouille avec sa femme ; va loger chez Cavoye et sa femme qui prennent soin de lui, XI, 29 ; meurt à 86 ans, XII, 51.

RICHELIEU (le duc de), fils du précédent, se bat en duel avec le comte de Gacé ; ils sont tous deux décrétés d’ajournement personnel par le parlement et envoyés à la Bastille par le régent, XIII, 344 ; suites de cette affaire, 345 ; est mis à la Bastille par suite de la détention de M. du Maine, XVII, 154 ; ses quatre lettres au cardinal Albéroni auquel il s’engage de livrer Bayonne, 174 ; il sort de la Bastille et reparaît bientôt après à la cour, 277.

RICHELIEU (la duchesse), veuve en premières noces du frère aîné du maréchal d’Albret, fait connaître Mme Scarron à Mme de Montespan, 367 ; devient dame d’honneur de la reine, puis de Mme la Dauphine, 368 ; elle meurt d’une maladie étrange, longue et cruelle, II, 247.

RICHELIEU (la duchesse de), meurt très-jeune de la petite vérole, XIV, 107.

RICŒUR, premier apothicaire du roi d’Espagne ; sa capacité ; il est aimé et estimé, XIX, 17 ; son caractère ; il vient mourir en France, 18.

RICOUS, est envoyé auprès de l’électeur de Bavière ; son esprit, ses amis, III, 140 ; sa mort ; sa valeur, VII, 339.

RIEUX (le comte de), a une audience du régent pour se justifier d’avoir animé la noblesse de Bretagne ; son caractère intrigant, XV, 241 ; il est à Paris l’homme de confiance des Bretons, 242.

RIGAULT, peintre ; après trois visites, il fait de mémoire le portrait parfaitement ressemblant de M. de la Trappe ; détails à ce sujet, I, 382 et suiv. ; profit qu’il en retire, 386.

RIGLET (le P.), jésuite, est admis dans les repas particuliers que fait la duchesse de Berry avec Rion et des gens obscurs, XIII, 353.

RIGOVILLE, lieutenant général, homme d’honneur, de valeur et de mérite, meurt fort vieux, IV, 346.

RINSCHILD, à la tête de 12 000 Suédois, défait complétement 20 000 Saxons ou Moscovites commandés par Schulembourg, V, 146.

RION, est nommé lieutenant de la compagnie des gardes de Mme la duchesse de Berry, XIII, 256 ; la princesse conçoit pour lui un amour effréné ; portrait de Rion, son caractère doux et naturellement poli ; quel empire il prend sur la duchesse ; comment il la traite, XIII, 351 ; il fait venir de sa province une de ses sœurs pour remplir auprès de Mme de Berry la place de Mme de Brancas, 353 ; son amour pour Mme de Mouchy ; tous les deux se moquent de la princesse, XVII, 172 ; il est merveilleusement secondé par Mme de Mouchy dans son projet d’épouser Mme de Berry ; est poussé par son oncle M. de Lauzun à la