Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/354

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ractère ; il persuade à ce prince que M. l’évêque de Metz ne peut par son état succéder à son frère M. de Coislin dans la dignité de duc et pair ; il veut, mais inutilement, persuader la même chose à Mgr et à Mme la duchesse de Bourgogne, VIII, 164 ; il perd sa fortune à la mort de Monseigneur, IX, 279 ; marie son fils à la fille de Huguet, conseiller au parlement, XI, 224 ; son portrait physique et moral, XIII, 268 ; sa rupture avec M. de Saint-Simon, à quelle occasion ; 272 et suiv. ; au lit de mort il lui fait des réparations, 279 ; il arrache du régent 50 000 écus en billets d’État ; XV, 241 ; se voyant près de mourir, il envoie prier Mme de Saint-Simon de vouloir bien venir le voir et lui marque tout son regret de sa conduite avec son mari, XVIII, 335.

ROUGEAULT, intendant de Rouen, est nommé du conseil des affaires du de dans, XIII, 157.

ROUILLÉ, ambassadeur en Portugal, où il a conclu un traité qu’on n’a pu tenir, revient à la cour ; y est très-bien reçu ; son caractère, IV, 207 ; est envoyé à Bruxelles auprès de l’électeur de Bavière, sans caractère public, avec 24 000 livres d’appointements, 373 ; il part pour aller traiter secrètement de la paix en Hollande, VII, 112 ; ses qualités comme négociateur, 113 ; il reçoit ordre de revenir en France, 227 ; sa mort subite, X, 203.

ROUILLÉ, procureur général de la chambre des comptes, est nommé un des directeurs des finances ; son caractère bourru ; ses talents ; son genre de vie ; par qui il est protégé, III, 189 ; il fait tout au conseil des finances ; sa débauche publique, XIII, 186 ; après le renvoi du duc de Noailles, il quitte le conseil, XV, 265 ; obtient une pension de 12 000 livres, 266.

ROURE (la comtesse du), autrefois Mlle d’Attigny, compagne et amie intime de Mlle de La Vallière, meurt fort vieille en Languedoc où elle était depuis longtemps exilée ; son caractère ; son esprit intrigant ; sa liaison avec la comtesse de Soissons, XVII, 470 et suiv.

ROURE (Mme du), fille du duc de La Force, inspire de l’amour à Monseigneur ; après son mariage, le marquis de Créqui continue secrètement leur intrigue ; il plaît à Mme du Roure ; Monseigneur se brouille avec elle, puis la revoit ; elle est exilée en Normandie, I, 188.

ROUVROY, capitaine de vaisseau, essaye de se faire reconnaître de la maison de Saint-Simon, VI, 208 et suiv. ; quelle est l’issue de cette tentative, 213.

ROYE (la comtesse de), ayant un grand établissement en Danemark avec son mari, s’attire la disgrâce du roi pour avoir comparé la reine à Mme Panache ; portrait de cette dame, I, 420 ; le comte et la comtesse de Roye se retirent en Angleterre, où le mari devient comte de Lifford et pair d’Irlande ; leurs enfants, 421 ; mort de la comtesse ; son opiniâtreté pour le protestantisme, XII, 12.

ROYE (le chevalier de), est chargé par le duc de Vendôme de porter au roi la nouvelle de la prise de Leffingue ; il obtient un brevet de mestre de camp, VI, 419, 420 ; achète une charge de capitaine des gardes de M. le duc de Berry, IX, 30 ; est nommé capitaine des gardes de Mme la duchesse de Berry, XIII, 255.

ROYE (Mlle de), fille du comte de Roye, grand maréchal et chevalier de l’Éléphant en Danemark, est mariée au fils de M. de Pontchartrain, I, 419.

RUBANTEL, lieutenant-colonel du régiment des gardes, fort entendu, fort brave et fort honnête homme, mais d’une humeur difficile, lasse la patience du maréchal de Boufflers son colonel ; le roi lui permet de vendre sa compagnie et lui donne le gouvernement du fort Barreaux ; Rubantel ne veut d’aucune grâce, se retire sans voir le roi et quitte le service, I, 403, 404 ; sa mort, IV, 438.

RUBI (le marquis de), chef de la révolte de Catalogne et commandant pour l’empereur dans l’île Majorque, livre Palma au lieutenant général Asfeld, est transporté avec toutes ses troupes en Sardaigne ; son extraction, XII, 160.

RUE (La), voy. La Rue.

RUFFE, est nommé maréchal de camp pour l’expédition d’Écosse, VI, 193 ; est fait prisonnier au combat d’Audenarde, 318 ; devenu un des sous-gouverneurs du roi et lieutenant général, il ne jouit pas longtemps du gouvernement de Maubeuge qui lui a été donné ; sa mort ; il se prétendait à tort de la maison de Damas ; son frère se fait hardiment appeler le chevalier de Damas, XIX, 401.

RUFFEC (le marquis de), second fils du duc de Saint-Simon, grand d’Espagne conjointement avec son père ; pre-