Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/355

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mier exemple d’une semblable association à la grandesse, XVIII, 439.

RUPELMONDE (M. de), colonel flamand au service d’Espagne, est tué à Brihuega, IX, 71.

RUPEIMONDE (Mme de), femme du précédent, hasarde de mettre la housse sur sa chaise à porteurs, IV. 419 ; le roi le lui fait défendre ; extraction de son mari, aventure risible qui arrive à Mme Rupelmonde. 419, 420 ; après la mort de son mari, elle parvient à force d’intrigue et d’audace à être dame du palais de la reine et à marier sa fille avec le fils unique du comte de Grammont, 420 ; obtient du roi d’Espagne une pension de 10 000 livres, IX, 71.

RUVIGNY (M. de), protestant, s’acquiert une grande réputation parmi ceux de sa religion, par ses bonnes qualités et ses talents ; il sert très-utilement le roi dans des négociations secrètes ; lors de la révocation de l’édit de Nantes, ce prince lui offre de rester à Paris et à la cour, ce que Ruvigny refuse ; il se retire en Angleterre, I, 412 ; a un bras emporté au siége de Badajoz, V, 70 ; est dangereusement blessé à la bataille d’Almanza, V, 410.


S.


SABLÉ, fils de Servien, surintendant des finances, meurt après avoir vendu Meudon à Louvois et avoir tout mangé, VIII, 354.

SABRAN (Mme de), fille de Mme de Foix, se marie malgré sa mère ; sa beauté ; son caractère ; elle devient maîtresse de M. le duc d’Orléans ; obtient pour son mari la charge d’un des gardes du trésor royal ; son mot au régent sur les princes et les laquais, XV, 293.

SACCADE DU VICAIRE, en Espagne ; ce que c’est que cet usage, IIl, 129.

SACHEWERELL (le docteur), fameux par ses sermons sous la reine Anne, meurt en 1721, XVIII, 129.

SACRE DE LOUIS XV, désordre qui y règne quant aux rangs et aux préséances, XIX. 407 ; les princes bâtards n’y assistent point ; le cardinal de Noailles n’y est point invité ; le prince de Rohan y fait la charge de grand maître de France au lieu de M. le Duc ; dispositions ordonnées par le cardinal Dubois pour les places des cardinaux, des archevêques et évêques, 407, 408 ; des conseillers d’État, des maîtres des requêtes, des secrétaires du roi, des pairs laïques, des trois maréchaux de France portant les honneurs, 408 ; les gens de qualité sont placés où ils peuvent ; fausseté imprimée concernant le duc Claude de Saint-Simon comme portant une des quatre pièces de l’offrande au sacre de Louis XV, 409 ; à quel dessein, 410 ; indécence nouvelle à l’égard des quatre barons otages de la sainte ampoule, 410 ; faute essentielle concernant le peuple qui doit remplir la nef de l’église de Reims au moment où le roi y est amené, 411 ; autre faute à l’égard des deux couronnes, 412 ; et de l’éjouissance des pairs, 413 ; faute ou méprise au festin royal, 414 ; nouveauté à l’égard des évêques de Soissons, d’Amiens et de Senlis, 415 ; lourde bévue pour les tables des ambassadeurs et du grand chambellan, 416 ; entreprise du cardinal de Rohan vivement et promptement réprimée par le régent, 418 ; confusion à la cérémonie de la collation de l’ordre, et à la cavalcade, 420.

SAILLANT, colonel, est mis à la Bastille pour s’être engagé avec le duc de Richelieu de livrer Bayonne à l’Espagne. 173 ; sort de prison pour aller en exil en Auvergne, 196.

SAILLANT (le comte de), lieutenant général, obtient le gouvernement de Metz, X, 264 ; sa mort ; son caractère, XX, 2.

SAILLANT (l’abbé de), sa mort ; son caractère, XIV, 170.

SAINCTOT, introducteur des ambassadeurs, fait faire à la duchesse du Lude une sottise qui lui attire la censure du roi ; II, 78 ; il en fait une autre à l’égard de la duchesse de Bourgogne, qui pense lui devenir funeste, 79 ; friponnerie du même lorsqu’il était maître des cérémonies ; comment et par qui elle fut découverte, 80 et suiv. ; il meurt subitement à 86 ans ; sa famille, X, 399, ses deux fils et sa fille, laquelle épouse le comte de La Tour, 400.

SAINT-ADON, grand joueur, capitaine aux gardes, vend sa compagnie et se retire en Flandre, V, 144 ; l’électeur de Bavière l’emploie ; il joue, perd et se tue, 144.

SAINT-AIGNAN (le duc de), conte au roi l’accouchement de l’abbesse de La Joye dans une auberge ; apprend ensuite que cette abbesse est sa fille, III, 186.

SAINT-AIGNAN (M. de), frère de M. de Beauvilliers, est blessé au combat d’Au-