Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/360

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les opposants ; ils se rendent tous chez le premier président qui refuse de les recevoir, 154 ; leur embarras ; propositions faites, 155 ; Saint-Simon annonce qu’il a des lettres d’État ; joie parmi les opposants, 156 ; contre-temps singulier causé par le duc de Richelieu ; Saint-Simon produit ses lettres d’État, 157 ; elles sont signifiées au procureur de M. de Luxembourg et au suisse de son hôtel ; il écrit à Cavoye, ami particulier de M. de Luxembourg, pour se conserver dans les mesures où il s’est mis avec ce duc, 158 ; les lettres d’État sont cassées au premier conseil des dépêches comme les opposants s’y attendaient ; Saint-Simon revient à Paris ; état de la cour et de la ville au sujet de cette affaire, 159 ; sa réponse ferme à M. de Cavoye qui lui reproche de la part de M. de Luxembourg sa signification des lettres d’État ; raconte au souper du roi cette conversation ; effet qu’elle produit, 159 ; M. de Luxembourg lui refuse le salut, 160 ; les opposants gagnent du temps comme ils le désiraient, 161 ; les procédures tournent en procédés ; factum de M. de Luxembourg contre M. de Richelieu et son oncle le cardinal ; réplique de M. de Richelieu contre M. de Luxembourg, 162 ; l’honnêteté et la bienséance se rétablissent un peu entre les parties, 165 ; dans un bal donné au Palais-Royal, Saint-Simon mène au branle la princesse de Conti, douairière ; et le mardi gras, la fille unique du duc de La Trémoille, 187 ; il demande au roi et obtient que son régiment, au lieu d’aller en Flandre sous M. de Luxembourg, soit envoyé en Allemagne, 188 ; va voir à Soissons son régiment assemblé ; se rend à Strasbourg, 190 ; y retrouve le P. Wolf, jésuite, un de ses anciens amis ; va à Philippsbourg, 190 ; passe le Rhin avec la cavalerie, 191 ; état des armées en présence, 192 ; il revient à Spire avec l’armée ; désolation de cette ville brûlée par le feu qu’y avait fait mettre Louvois lors de l’embrasement du Palatinat, 194 ; sa dispute avec un mestre de camp ; à quel sujet ; comment elle se termine, 198 ; il retourne à Paris, 203 ; commence à écrire ses Mémoires au camp de Gaw-Boecklhim, 205 ; sa réponse à ceux qui veulent le faire parler sur la mort de M. de Luxembourg, 233 ; après cette mort, les assemblées des pairs opposants se continuent ; résolutions qui y sont prises, 234 ; Saint-Simon, de concert avec MM. de La Trémoille et Rohan, combat vivement la proposition de se rapprocher du premier président, 234 ; scission entre les opposants, 235 ; comment la bonne intelligence se rétablit entre eux, 236 ; Saint Simon se marie avec la fille aînée du maréchal de Lorges ; détails sur les ouvertures et la conclusion de ce mariage, 246 et suiv. ; le roi fait au duc des questions sur l’état et l’âge de la famille de Lorges ; le plaisante sur le mariage de M. de Lauzun et sur le sien, 256 ; Saint-Simon prend sur lui de donner des gouttes d’Angleterre à son beau-père le maréchal de Lorges dangereusement malade à l’armée ; effet qu’elles produisent, 257 ; il est envoyé avec Barbezières pour aller visiter les ruines de Manheim, 265 ; danger qu’il court avec le lieutenant général La Bretesche, 269 ; il va à Landau auprès du maréchal de Lorges, 270 ; va à Strasbourg auprès du même qui est retombé malade ; revient à Paris, 282 ; son mouvement de colère contre l’avocat Dumont plaidant au parlement pour M. de Luxembourg, 328 ; il fait un mémoire pour le roi contre l’arrêt du parlement ; texte de ce mémoire, 331 ; pourquoi ce mémoire ne fut pas porté au roi, 334 ; Saint-Simon va à l’armée d’Allemagne ; attentions que lui montre le maréchal de Choiseul, 339 ; il revient, après la campagne, auprès de Mme de Saint-Simon qui est accouchée d’une fille, 379 ; va saluer le roi à Fontainebleau, 380 ; sa colère au récit d’une imposture concernant la réponse qu’il a faite aux paroles flatteuses que le roi lui a adressées, 381 ; son désir d’avoir le portrait de M. de la Trappe ; mesures qu’il prend à cet égard, 382 ; il se rend à la Trappe avec le peintre Rigault ; obtient de M. de la Trappe trois visites pour ce peintre qui lui est présenté comme un gentilhomme fort désireux de le voir, 383 ; le portrait est achevé au gré de M. de Saint-Simon, 385 ; celui-ci écrit à M. de la Trappe pour lui demander pardon de la ruse qu’il avait employée pour avoir son portrait ; en envoie plusieurs copies à la Trappe, 385 ; retourne à l’armée, II, 9 ; Mme de Saint-Simon est admise chez Mme la Princesse, ce qui excite la jalousie de plusieurs familles de la cour, 56 et suiv. ; M. de Saint-Simon donne avis à M. de Louville de ce qui se trame contre MM. de Beauvilliers et de Chevreuse ; s’adresse lui-même à M. de Beauvilliers, 123 ; complaisance de MM. de