Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/371

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à Marly, quoique Mme de Saint-Simon eût alors la rougeole, 81 ; il se montre froid d’abord aux avances que le président Maisons lui fait faire par M. le duc d’Orléans, 124 ; n’ose résister à celles qu’il lui fait faire par M. le duc de Beauvilliers ; sur de nouvelles instances du prince, il se rend ; va à Paris ; y reçoit un rendez-vous du président, 124 ; but de ce rendez-vous qui commence leur liaison, 125 ; autre rendez-vous dans lequel il apprend de Maisons et du duc de Noailles que le roi déclare ses deux bâtards vrais princes du sang et habiles à succéder à la couronne, 126, il rit de leur fureur subite et conserve son sang-froid à cette nouvelle, 127, Va complimenter M. du Maine et se réjouit avec lui de ce qu’il n’y a plus de rang intermédiaire entre les princes du sang et les ducs et pairs, 128 ; va complimenter de même le comte de Toulouse, 129 ; dernière marque d’estime et de confiance que lui donne M. de Beauvilliers ; comment il y répond, 183 et suiv. ; il s’engage envers MM. de Beauvilliers et de Chevreuse à être favorable à M. de Fénelon auprès du duc d’Orléans, 201 ; sa situation à la cour après la mort de M. de Beauvilliers, 214 ; sa rupture ouverte avec le ministre Desmarest, 215 ; comment il est avec les autres ministres, 216 ; son attachement pour M. le duc d’Orléans reste toujours le même, quoi que fassent pour l’en éloigner les croupiers de M. du Maine et de Mme de Maintenon, 219 ; sa conduite réservée, 220 ; sa réponse au P. Tellier qui lui propose d’être commissaire du roi auprès du concile national, 242 et suiv. ; ne quitte pas M. le duc d’Orléans pendant son indisposition ; termes homorables dans lesquels le roi parle de lui, 252 ; ses deux conversations avec M. le duc d’Aumont sur l’affaire du bonnet, 402 ; sa visite à M. du Maine ; termes durs et fiers dans lesquels il lui reproche de l’avoir trompé lui et les autres ducs, 426 ; va prier M. le duc d’Orléans d’envoyer son médecin Chirac à Cambrai auprès de M. Fénelon malade, 436 ; obtient l’agrément de M. le duc d’Orléans pour voir à Paris Mme la princesse des Ursins ; à quelle condition ; son entrevue avec cette dame, XII, 42 ; il hérite de Mme de Coettenfao d’un legs de 500 000 livres, qu’il regarde comme un fidéi-commis ; les héritiers et la mère de la défunte se préparent à le lui disputer, 54 ; il évoque l’affaire au parlement de Rouen plutôt qu’à celui de Paris ; pourquoi, 55 ; se rend à Rouen ; entre en accommodement avec ses parties ; remet ce qui lui revient à M. de Coettenfao, 56 ; reçoit pour plus de 20 000 écus de vaisselle que M. de Coettenfao l’oblige d’accepter, 56 ; il se charge malgré lui d’une commission dont Mme la duchesse d’Orléans l’a prié ; quel en est l’étrange résultat, 58 ; il fait part à M. le duc d’Orléans de sa résolution de s’opposer au lit de justice à l’enregistrement de la constitution, 83 ; comment il éloigne le plus qu’il peut le mariage du fils de M. du Maine avec la fille de M. le duc d’Orléans ; mariage que Mme d’Orléans poursuit avec autant d’ardeur que M. du Maine lui-même, 135 et suiv, ; comment il répond aux questions que Mme d’Orléans lui fait souvent sur les projets ultérieurs de son mari, à la mort du roi, 142 ; comment il reçoit les avances et répond aux questions du maréchal de Villeroy, 143 ; et à celles du P. Tellier, 153 ; et à celles du duc de Noailles, 158 ; il propose à M. le duc d’Orléans de changer la forme de l’administration du roi et d’établir divers conseils ; motifs de ce changement : ordre à observer dans les conseils, 168 et suiv. ; M. d’Orléans adopte son plan ; ils discutent ensemble sur le choix des chefs des divers conseils, 180 et suiv. ; ce que M. de Saint-Simon propose de faire concernant la constitution Unigenitus, les jésuites, le P. Tellier, Rome et le nonce, les évêques et le commerce du clergé de France à Rome, 182 et suiv. ; il refuse l’administration des finances, 193 ; la banqueroute lui paraît préférable à tout autre parti à prendre, 195 et suiv. ; il persiste à refuser l’administration des finances et propose le duc de Noailles que M. d’Orléans accepte enfin, 205 et suiv. ; M. de Saint-Simon accepte une place dans le conseil de régence, 208 ; ils discutent ensemble sur la formation de ce conseil ; Desmarets et Pontchartrain en doivent être exclus ; M. du Maine et M. de Toulouse y doivent entrer en attendant l’occasion de les attaquer, 209 et suiv. ; M. de Saint-Simon propose à M. d’Orléans d’assembler les états généraux à la mort du roi ; lui fait sentir que leur réunion est sans danger pour la monarchie, 219 et suiv. ;