Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/370

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villiers avec le chancelier, 410 et suiv. ; il se met sur les rangs pour la charge de capitaine des gardes ; son espérance trompée, 426 ; le duc de Beauvilliers et M. le Dauphin veulent le faire gouverneur du duc de Bretagne, 436 ; il se moque des prétentions chimériques de M. de Chevreuse au duché de Chaulnes, X, 10 et suiv. ; agit seul auprès du chancelier pour faire réussir le projet d’érection nouvelle de ce duché en faveur du vidame d’Amiens, 13 et suiv. ; recherché par le duc de Noailles, il se laisse gagner par ses dehors et ses confidences ; travaille à le rapprocher de M. le duc et de Mme la duchesse d’Orléans ; y réussit, 39 et suiv ; se laisse encore gagner par lui pour travailler à le raccommoder avec les ducs de Beauvilliers et de Chevreuse, 42 et suiv. ; y réussit encore, 45 et suiv. ; par le moyen de M. de Beauvilliers, il obtient de plus que M. le Dauphin traite mieux M. de Noailles, 47 ; il va faire une visite publique au cardinal de Noailles pour lui témoigner la part qu’il prend aux peines qu’on lui fait ; liaison qui se forme entre eux, 48 ; il reçoit ordre du Dauphin de s’instruire à fond de ce qui regarde les libertés de l’Église gallicane et de l’affaire du cardinal, 51 ; il va voir ce prince après la mort de la Dauphine ; est épouvanté du changement qu’il remarque en lui ; le presse et le force d’aller chez le roi, le quitte et ne le revoit plus, 93 ; son inquiétude extrême pendant la maladie du prince, 96 ; sa douleur à sa mort ; il veut quitter la cour et n’y est retenu que par le pouvoir de Mme de Saint-Simon, 96 ; il expose à l’archevêque de Reims toutes les raisons qui peuvent détruire les soupçons de cet archevêque contre le duc de Noailles, concernant la mort de Mme la Dauphine, 119 ; son désespoir de la mort du Dauphin, 130 ; ses inquiétudes concernant des mémoires qu’il a remis à ce prince et qui sont restés dans sa cassette, 131 ; comment ses inquiétudes sont heureusement dissipées, 133 ; il est appelé chez M. le duc d’Orléans, 154 ; apprend de Mme la duchesse la démarche que son mari a faite auprès du roi ; la blâme ouvertement, 156 et suiv. ; il est le seul qui continue à voir ce prince, 160 ; service qu’il rend à La Feuillade ; il résiste à tous les conseils qu’on lui donne de s’abstenir de voir si souvent le duc d’Orléans, 161 ; il se détermine brusquement à aller passer un mois à la Ferté ; raisons qui l’y décident ; M. de Beauvilliers le lui commande en quelque sorte, 193 et suiv. ; à la mort du duc de Chevreuse, il songe à rendre son gouvernement de Blaye indépendant de celui de Guyenne, 437 ; va trouver M. du Maine pour le prier de trouver bon qu’il lui apporte un mémoire sur son droit, ses raisons et l’usage, et que le prince juge lui-même les questions et les prétentions entre son fils et lui, 438 ; il refuse le salut au maréchal de Montrevel qui a affecté plusieurs fois de le saluer négligemment, 438 ; M. du Maine s’en étant plaint pour le maréchal, M. de Saint-Simon s’en justifie par les procédés malhonnêtes de Montrevel, 438 ; celui-ci salue M. de Saint-Simon de la manière la plus polie et la plus marquée ; la politesse se rétablit entre eux, 440 ; le secrétaire d’État La Vrillière dresse avec M. du Maine un règlement en vingt-cinq articles dont vingt-quatre sont en faveur de M. de Saint-Simon ; le règlement est approuvé par le roi, 441 et suiv. ; ce règlement met fin aux contestations entre le maréchal de Montrevel et M. de Saint-Simon, 442 ; ce dernier fait punir des bourgeois de Blaye pour avoir porté des plaintes au maréchal, 443 ; il apprend bientôt la noirceur de Pontchartrain fils à son égard, concernant les milices de Blaye ; son indignation contre lui ; il va trouver La Chapelle, un de ses premiers commis ; lui déclare qu’il fera tout pour perdre le ministre, 444 ; son entretien avec le chancelier et avec la chancelière, auxquels il fait la même déclaration, 445 et suiv. ; il continue de les voir l’un et l’autre ; sa conduite avec leur fils, 448 ; se voit forcé par le chancelier d’assister aux secondes noces de Pontchartrain, XI, 53 et suiv. ; fait une réponse vive à un mémoire de M. de La Rochefoucauld sur sa prétention d’ancienneté ; le duc de Noailles s’entremet ; le mémoire est supprimé ; la réponse l’est aussi, 74 ; ses entretiens avec le P. Tellier sur la constitution Unigenitus, 82 et suiv. (voy. l’art. Unigenitus) ; sur les instances de M. et de Mme la duchesse de Berry, Mme de Saint-Simon drape en noir pour la reine d’Espagne, XI, 46 ; M. de Saint-Simon gagne son procès de préséance contre M. de La Rochefoucauld ; détails à ce sujet, 58 et suiv. ; le roi lui donne un logement