Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/374

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gence, 418 ; reproche au régent sa conduite avec le parlement ; il lui prédit qu’il se verra forcé d’abandonner à cette compagnie toute l’autorité de la régence ou d’avoir recours à des coups de force très-dangereux, 429 ; lui fait voir les inconvénients du projet de banque proposé par Law ; combat ce projet au conseil de régence, 432 ; il obéit aux ordres du régent qui exige qu’il reçoive chez lui Law une fois par semaine, 433 et suiv. ; ses entretiens avec lui, 433 et suiv. ; il détourne le régent du projet de rappeler les huguenots en France ; raisons qu’il fait valoir, XIV, 4 et suiv. ; sollicité par Mme de Coigny, il obtient du régent que son mari entre au conseil de guerre, 33 et suiv. ; par considération pour Mme la duchesse d’Orléans, il refuse opiniâtrément d’être un des dues qui sont chargés de présenter au roi une requête des ducs contre les bâtards ; va chez cette princesse la prévenir de la démarche des ducs et la prie de se rappeler ce qu’il lui a dit plusieurs fois à cet égard, avant et depuis la mort du roi, 36 ; parle fortement à M. le duc d’Orléans sur les princes du sang et sur les pairs contre les bâtards, 37 ; décide l’évêque-comte de Noyon à signer la requête des ducs en lui promettant de lui faire avoir une grosse abbaye ; obtient avec beaucoup de peine du régent celle de Saint-Riquier, 38 ; comment il est sollicité par le duc de Brancas et son fils le duc de Villars pour demander au régent une nouvelle érection de duché-pairie, 46 ; parole qu’il reçoit d’eux à cette occasion, 47 ; il obtient du régent l’érection nouvelle, 48 ; sur la nouvelle que le duc de Chartres est atteint de la petite vérole, il vient de la Ferté à Paris ; sa rencontre avec M. le duc de Noailles chez M. le duc d’Orléans, 51 ; son entretien avec le prince ; autre rencontre avec le duc de Noailles ; sa visite à Mme la duchesse d’Orléans : il lui conseille de se servir, pour traiter M. le duc de Chartres, du frère du Soleil, jésuite, apothicaire du collége, 52 ; il obtient pour le duc de Saint-Aignan, ambassadeur en Espagne, 30 000 livres de gratification, 111 ; il essaye inutilement de détourner M. le duc de La Force d’entrer au conseil des finances, 114 ; s’oppose au conseil de régence à ce qu’on délivre des lettres d’abolition au chevalier de Bonneval, 118 ; dans quels termes il vit avec M. le comte de Toulouse et M, du Maine depuis la requête des ducs, 121 et suiv. : sa dispute avec M. de Troyes au conseil de régence sur l’affaire de la constitution ; la prédiction qu’il lui fait à ce sujet se vérifie bientôt à la confusion de M. de Troyes, 166 et suiv. ; fait donner la petite abbaye d’Annecy à une sœur de Mme de Saint-Simon, religieuse de Conflans ; comment elle reçoit cette nomination, 170 : il fait aussi donner une abbaye de Senlis à l’abbé Fourilles dont il veut récompenser la piétié filiale, 171 ; ce qu’il dit au régent sur la nomination de d’Aguesseau à la place de chancelier, 175 ; son entretien avec lui sur le traité conclu entre la France et l’Angleterre ; convention faite entre eux, 187 ; son avis au conseil de régence sur ce traité ; malice faite au maréchal d’Huxelles, 189 et suiv. ; il s’oppose dans le même conseil à la proscription des jacobites, 190 ; empêche la destruction de Marly, 198 ; mais ne peut empêcher la vente du mobilier, 201 ; demande et obtient les grandes entrées chez le roi, 201 ; ce qu’on entend par grandes entrées, 201 et suiv. ; il s’oppose à la convocation des états généraux et s’engage à donner au régent un mémoire pour lui déduire ses raisons, 347 ; texte de ce mémoire dans lequel l’auteur prouve l’inutilité des états généraux pour apporter des remèdes aux finances et pour décider la question relative aux princes du sang et aux bâtards ; 2° les dangers de cette convocation dans l’état actuel des choses, surtout dans un temps où l’affaire de la constitution divise le clergé, les parlements, etc. ; autres considérations relatives à l’autorité du régent et des trois ordres pris ensemble et séparément, 349 à 402 ; réflexions de M. de Saint-Simon sur les motifs qui l’ont décidé à faire ce mémoire, 402 ; il le lit au régent, 405 ; lui en donne une copie ; il n’est plus question d’états-généraux, 406 ; M. de Saint-Simon refuse d’assister au comité où le duc de Noailles doit lire un long mémoire sur les finances, 407 ; est nommé malgré lui membre de ce comité, 410 ; décide M. le duc d’Orléans à acheter le diamant appelé le Régent, 417 ; lui conseille de choisir le maréchal de Tessé pour accompagner le czar Pierre qui vient à Paris, 424 ; presse le régent de s’unir avec la Russie, 438 ; force le duc de Noailles à faire son rapport sur l’intendant de Bordeaux ; détails curieux à ce sujet, XV, 30 et suiv. ; il fait obtenir au maréchal de Tallard la