Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/388

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s’insinue dans les parties de M. le duc d’Orléans qui lui procure un rapide avancement, IV, 315 ; comment il est fait d’abord brigadier ; il s’attache à M. le prince de Conti et à M. de Tallard, 315 ; avec lequel il se brouille dans la suite ; comment il s’enrichit pendant le système de Law, 516 ; il plaît à M. de Morville, secrétaire d’État des affaires étrangères ; ses espérances s’évanouissent à la chute de M. le Duc ; il cherche à s’insinuer auprès du cardinal Fleury, 317 ; n’y peut réussir ; éclate contre lui, 318 ; se retire dans son château ; comment il termine sa vie, 319 ; fait une sottise qui fâche extrêmement le roi, 320 ; il obtient d’être mis dans le conseil des affaires du dedans, XV, 346 ; sa conduite impudente au Palais-Royal, XVIII, 38.

SIMIANE, premier gentilhomme de la chambre de M. le duc d’Orléans, obtient la lieutenance générale de Provence, XIII, 184 ; sa mort ; sa charge est donnée à son frère, XV, 268.

SIMIANE, évêque de Langres ; sa bonté ; son amour pour le jeu ; anecdote à ce sujet ; il meurt fort vieux, en 1695, II, 224.

SIMIANE (Mme de), fille du comte de Grignan, est nommée pour accompagner Mlle de Valois à Modène, XVII, 409, 411.

SIMON, auteur d’une foule d’ouvrages ecclésiastiques, condamnés par des instructions pastorales du cardinal de Noailles et de M. de Meaux, donne lieu à une querelle entre le chancelier et les évêques touchant le privilége de l’impression des ouvrages de doctrine, IV, 65.

SIMONIE, note explicative, IX, 32.

SOBIESKI (les princes Alex. et Const.), ne pouvant obtenir en France les distinctions dont ils s’étaient flattés, refusent l’ordre du Saint-Esprit et s’en retournent en Pologne, II, 3.

SOBIESKI (Alexis), second fils du roi de Pologne ; meurt à Rome ; le pape lui fait faire de magnifiques obsèques, XI, 256.

SOBIESKI (Jean), roi de Pologne, meurt subitement, en 1696, I, 341 ; prétendants à sa succession ; leurs noms ; leurs titres, 399 et suiv. ; son mariage avec Mlle d’Arquien, VI, 69 ; ses victoires sur les Turcs et les Tartares ; il délivre Vienne ; son énorme embonpoint, 71.

SOBIESKI (Jacques), gouverneur de Styrie et fils aîné du fameux Jean Sobieski, roi de Pologne, marie sa fille au prétendant Jacques III ; l’empereur lui ôte la pension qu’il lui faisait et lui envoie ordre de sortir de ses États, XVII, 49 ; son épouse meurt à cinquante ans ; sa haute naissance, XIX, 325.

SOBIESKI (la fille aînée de Jacques), arrêtée avec sa mère à Inspruck par ordre de l’empereur, se sauve de cette ville et arrive à Bologne, où elle est épousée par lord Murray, chargé de la procuration du roi Jacques ; est reçue à Rome et traitée en reine, XVII, 211.

SOISSONS (le comte de), est blessé au siége de Landau et meurt peu de jours après ; sa naissance ; sa famille, IV, 7 ; il fut élevé en France avec le prince Eugène et d’autres frères, par la princesse de Carignan, sa grand’mère, 8 ; son caractère ; son mariage avec la fille bâtarde de La Cropte-Beauvais, écuyer du grand Condé ; entre au service de l’empereur ; ce que devient sa femme après sa mort ; ses enfants, 8 ; note rectificative à M. le duc de Saint-Simon par M. de Chantérac pour établir qu’Uranie de La Cropte-Beauvais était fille légitime de La Cropte-Beauvais et de Charlotte Martel, IV, 441.

SOISSONS (la comtesse de), nièce de Mazarin et mère du prince Eugène, meurt à Bruxelles dans le plus grand délaissement, splendeur dans laquelle elle vécut d’abord, VI, 441 ; pourquoi elle fut chassée de la cour ; comment elle y revint ; fut mêlée dans l’affaire de la Voisin ; soupçonnée d’avoir empoisonné son mari ; passa de Flandre en Espagne ; son commerce avec l’ambassadeur d’Allemagne, comte de Mansfeld ; son intimité avec la reine d’Espagne, 442 ; elle l’empoisonne dans du lait ; se sauve en Allemagne ; revient en Flandre, où elle meurt dans l’opprobre, 443 ; rectification de plusieurs passages de Saint-Simon, qui a toujours traité la comtesse de Soissons avec une sévérité excessive, VIII, 449.

SOISSONS (la comtesse de), veuve du comte de Soissons tué devant Landau, est chassée de Savoie ; vient à Grenoble ; demande une retraite à Saint-Cyr ; arrive à Nemours, d’où elle s’en va par ordre du roi dans un couvent de Lyon, VI, 124 ; sa mort, XV, 139 ; ses enfants, 140.

SOISSONS (le chevalier de), vieux bâtard obscur du dernier comte de Soissons ; appelé auprès de Mme de Nemours, qui le fait nommer prince de