Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/389

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Neuchâtel ; est marié à la fille de M. de Luxembourg, I, 229.

SOISSONS (Mlles de), sœurs du comte de Soissons et du prince Eugène de Savoie, pour la conduite étrange qu’elles tiennent à Paris, reçoivent défense de voir la princesse de Savoie, I, 391 ; l’une est menée aux filles de Sainte-Marie, à Paris ; l’autre dans un couvent en Bavière ; leur frère aîné, le comte de Soissons, mène une vie errante, II, 100.

SOLARI, commandant l’arrière-garde du comte de Staremberg, est tué au combat de l’Orba, IV, 245.

SOLEIL (le frère du), jésuite, apothicaire du collége des jésuites, guérit M. le duc de Chartres de la petite vérole ; son habileté ; sa simplicité ; sa douceur, XIV, 52.

SOLFERINO, Gonzague (le duc de), grand d’Espagne ; sa pauvreté ; son extérieur ; comment il devint grand ; ses deux mariages, XVIII, 406.

SOLRE (maison de), généalogie et illustration de cette maison, X, 436 et suiv.

SOLRE (la comtesse de), mène sa fille en Espagne épouser le comte de Robecque ; elle profite de cette occasion pour se séparer de son mari et se soustraire à la domination de son fils, X, 439 ; XVII, 103.

SOLRE (le comte de), lieutenant général et gouverneur de Péronne, meurt à soixante-dix-sept ans ; son caractère ; sa naissance ; XVII, 103.

SOPHIE (la princesse), palatine, veuve du premier électeur de Hanovre, meurt à quatre-vingts ans ; c’est par elle que la maison de Hanovre est parvenue à la couronne d’Angleterre ; caractère de cette princesse ; ses lettres à Madame ; XI, 113.

SORBONNE, traitement distingué qu’y recevaient les princes et ceux qui en avaient le rang, pendant leur licence ; origine de ce traitement incertaine, II, 160 et suiv. ; il paraît avoir été inventé pour M. le cardinal de Bouillon, 162 à 164 ; l’abbé de Soubise y obtient le même traitement par ordre du roi, 165 ; la Sorbonne condamne les mémoires publiés par les jésuites sur les cérémonies de Confucius, etc., 417.

SOUBISE (M. de), lieutenant général, se distingue au siége du château de Namur, I, 8 ; marie son fils aîné à l’héritière de Ventadour, veuve du prince de Turenne, femme riche, mais décriée pour ses mœurs, 185 ; mot de Mme Cornuel à M. de Soubise à l’occasion de ce mariage, 186 ; à la mort du maréchal de Duras, il envoie proposer à la famille de mener le deuil ; sur l’opposition de M. de Saint-Simon, il est remercié et ne paraît pas même à l’enterrement, IV, 367 et suiv. ; obtient 50 000 écus sur ce qui vaque dans les gens d’armes, et la charge du fils qu’il a perdu, V, 192 ; son caractère ; sa complaisance pour la conduite de Mme de Soubise, 433 ; il la fait enterrer à l’église de la Merci ; pourquoi, VII, 62 ; sa mort ; sa fortune prodigieuse, X, 219 ; sa généalogie ; son extérieur, 220 et suiv. ; sa famille ; ses obsèques, 220.

SOUBISE (Mme de), par le crédit de M. de Turenne et de Mmes de Rohan et de Chevreuse, est faite dame du palais ; est aimée du roi, II, 156 ; conduite de son mari ; crédit qu’elle acquiert à la cour, auprès des ministres et sur l’esprit du roi ; obtient peu à peu pour M. de Soubise le rang de prince, 157 ; en quoi elle éprouve un refus du roi ; comment elle s’en console, 158, 159 ; achète l’immense hôtel de Guise que le roi lui aide à payer ; travaille à faire recevoir son fils chanoine de Strasbourg ; difficultés pour les preuves de noblesse, la grand’mère de Mme de Soubise étant fille d’un marmiton, 387 ; moyen employé par Mme de Soubise, aidée du roi, 388 ; fait envoyer au cardinal de Bouillon un ordre, au nom du roi, de demander au pape une bulle pour faire assembler le chapitre de Strasbourg, afin d’élire un coadjuteur, et un bref d’éligibilité pour l’abbé de Soubise, 395 ; sa colère contre le cardinal à la nouvelle des lettres qu’il a écrites pour empêcher cette élection ; elle se plaint au roi, 396 ; se raccommode avec le duc de Rohan, son frère, travaille à marier la fille aînée du duc avec le comte de La Marck, 399 ; y réussit, 400 ; garde quelque temps la neutralité dans le procès que le prince de Guéméné intente à son frère le duc de Rohan ; lève ensuite le masque ; fait cause commune avec M. de Guéméné, V, 282 ; par son crédit elle engage le roi à faire évoquer l’affaire à son conseil, 282 ; pendant l’instruction toute la faveur est pour elle, 284 ; elle perd son procès, 290 ; obtient du roi que l’arrèt soit communiqué à M. de Guéméné avant d’être signé, 291 ; la maison de Rohan s’échappe