Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/391

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soutenus par les Rohan ; parviennent à se faire accorder des commissaires ; sont condamnés comme ils l’ont été à Vienne ; obtiennent une légère subsistance ; Sponeck se rompt le cou en allant à Versailles ; sa femme va loger chez Mme de Carignan ; son audace à porter le nom de princesse de Montbéliard, 455. Voy. Montbéliard (les bâtards de).

STAIRS (lord), ambassadeur en France ; ses airs insolents ; ses propos audacieux, XII, 146 ; le ministre Torcy ne veut plus traiter avec lui ; le roi prend le parti de ne plus l’entendre ; son caractère, 147, XIII, 282 ; après la mort de Louis XIV, il prend le parti de s’attacher au duc d’Orléans, 282 ; moyens dont il se sert, 283 ; il obtient une longue audience sur les alarmes du roi son maître, 286 ; demande au régent de faire arrêter le prétendant qui a disparu de Bar, 290 ; envoie le colonel Douglas à sa poursuite, 291 ; fait grand bruit de l’aventure arrivée à Nomancourt à ceux qui ont été chargés d’arrêter le prétendant, 294 ; obtient du régent leur liberté, 294 ; ses intrigues à Paris ; il s’attache l’abbé Dubois et Canillac par le moyen de Rémond, 369, se lie par eux avec le duc de Noailles, 370 ; gagne le régent par leur moyen, 372 ; d’après les ordres de sa cour il travaille auprès du ministre de Sicile à Paris à engager son maître dans une ligue contre la France, 391 ; n’oublie rien pour animer le roi d’Angleterre contre la France, 395 ; ses mensonges, 395 ; demande au régent de refuser tout secours et toute retraite au prétendant, 398 ; il mande faussement au roi son maître que la France arme puissamment pour le rétablissement du prétendant ; effet que produit cette imposture, 401 ; il cherche toujours à inquiéter sa cour sur la France par rapport au prétendant ; exprime ses craintes au régent sur des troupes que ce prince a envoyées en Guyenne ; essaye d’aigrir l’Espagne contre la France, 446 ; traite avec le régent d’une ligue entre la France et l’Angleterre ; confie au secrétaire de la cour impériale à Paris les ordres de sa cour et les réponses qu’il reçoit du régent, 454 ; sa conduite avec l’Espagne, 456 ; ses manéges et ceux du ministère anglais sur le traité qu’ils proposent à la France, 460 ; situation intérieure et critique de l’Angleterre, 461 ; mensonges et artifices de Stairs pour empêcher le traité, 463 ; sa malignité ; ses impostures contre le régent, XIV, 82 ; il excite les ministres d’Angleterre à tenir ferme sur toutes leurs demandes, 82 ; il mande aux ministres anglais que le roi de Suède s’est engagé par un traité à secourir le prétendant ; que l’empereur, très-irrité du traité conclu entre la France et l’Angleterre, écoutera les propositions du prétendant pour se venger de cette dernière, 145 ; il a une audience du czar à Paris ; ses conférences avec le vice-chancelier Schaffirof ; quel en est l’objet, XV, 17 ; de l’avis des ministres anglais, il conseille au régent de choisir 5 ou 6 bonnes têtes dévouées à ses intérêts et de se conduire par leurs conseils ; il attribue à la cabale des jésuites d’avoir mis et de tenir en place Châteauneuf en Hollande, Rottembourg en Prusse, Poussin à Hambourg, le comte de La Marck en Suède, Bonac à Constantinople, 167 ; étrange hardiesse des Anglais à cet égard ; nécessité où était la France d’avoir au dehors des négociateurs tels que ceux dont les Anglais se plaignaient, 168 et suiv. ; Stairs fait au régent de la part des ministres anglais des propositions relativement à Pise, à Livourne et à la Toscane, 366 ; il appuie avec chaleur les demandes que fait l’empereur concernant les garnisons à mettre dans les places des États de Toscane et de Parme ; approuve la pensée du régent de confier ces places aux Anglais, XVI, 83 ; combat auprès du roi d’Angleterre la nouvelle proposition du régent de les confier à des troupes suisses, 84 ; sa conduite insolente à l’égard de ce prince, 125 ; il parvient à régler les conditions du traité, 202 ; offre à l’envoyé de Savoie de lui remettre un ordre par écrit de Sa Majesté Britannique adressé à l’amiral Bing pour attaquer les Espagnols, sitôt que le duc de Savoie aura accepté le projet du traité, 212 ; fait une superbe entrée, XVII, 143 ; ses entreprises à l’égard des princes du sang ; comment elles se terminent, 143 ; il prend congé du roi, XVIII, 32.

STANHOPE (lord), commandant l’armée anglaise en Espagne, auparavant lié avec le duc d’Orléans, correspond avec lui dans ce pays avec plus de facilité, soit pour des passe-ports, soit pour l’échange des prisonniers, VII, 301 ; dans un conseil tenu en présence de l’archiduc après la bataille de Saragosse, il opine pour aller à Madrid, VIII, 425 ; déclare qu’il se retirera avec ses auxi-