Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/392

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liaires, si on prend un autre parti, 425 ; est chargé par l’archiduc d’aller proposer au marquis de Mansera le serment de fidélité ; réponse du marquis ; maintient dans Madrid une discipline exacte, 428 ; ses paroles insolentes au comte de Staremberg ; il emporte quelques tapisseries du roi qu’il ne garde pas longtemps, 429 ; est fait prisonnier de guerre à Brihuega avec les lieutenants généraux Carpenter et Witz, 435 ; est contraint de demander un congé pour s’aller défendre ; est dépouillé de tout grade militaire en Angleterre et en Hollande, 441.

STANHOPE, secrétaire d’État, il reproche à d’Iberville, chargé des affaires de France à Londres, la conduite du régent en faveur du prétendant, XIII, 302 ; comment il essaye de rassurer l’ambassadeur d’Espagne sur les liaisons du roi d’Angleterre avec l’empereur, 383 ; il cherche à concilier et à attacher le roi de Sicile à l’empereur, 395 ; comment il cherche à s’assurer de l’Espagne, 398 ; et revient à souhaiter que la France se porte pour garante de la succession à la couronne de la Grande-Bretagne dans la ligne protestante, 401 ; il essaye de persuader à l’ambassadeur de Sicile que son maître n’a d’autre moyen de conserver la dignité royale qu’en consentant à échanger la Sicile pour la Sardaigne, 403 ; comment il trompe Albéroni concernant la neutralité d’Italie et une ligue défensive, 450 ; il demande le rappel de l’ambassadeur espagnol Monteléon, qu’il comble d’amitié et de distinctions, 451 ; cherche à détourner la guerre de Hongrie ; fait tout pour décrier la France en Hollande ; conclut un traité de ligue défensive entre l’empereur et le roi d’Angle terre, 452 ; conditions de ce traité ; reproche à l’ambassadeur de Sicile les ménagements prétendus de sa cour pour le prétendant et sa conduite à l’égard de l’empereur ; fait entendre à l’ambassadeur d’Espagne qu’il n’y a rien dans le traité de ligue qui puisse préjudicier aux intérêts de son maître, 452 ; son adresse pour gagner Albéroni, XIV, 63 et suiv. ; il suit le roi d’Angleterre en Allemagne, 74 ; presse les États généraux d’entrer dans l’alliance avec l’empereur, 75 ; fait sentir à l’ambassadeur Beretti la nécessité de l’union de l’Espagne avec l’Angleterre ; son entretien avec lui sur ce sujet, 218 ; il offre à Albéroni la médiation de l’Angleterre et de la Hollande et même leur garantie, daus le cas où l’Espagne voudrait traiter avec l’empereur, 235 ; réponse vague et générale qu’il en reçoit, 235 ; sa conversation avec l’ambassadeur d’Espagne pour l’engager à faire un traité d’alliance avec l’Angleterre, 252 ; il prie de demander de la part du roi d’Angleterre au roi d’Espagne de ne pas permettre aux Suédois de vendre dans ses ports leurs prises anglaises, 254 ; entreprend de négocier à Vienne entre l’empereur et le roi d’Espagne ; ses lettres à Beretti à ce sujet, 255 ; il cherche à intimider Monteléon sur la guerre que le roi d’Espagne veut allumer en Italie, XV, 389 ; élude de lui donner une explication sur la destination de l’escadre anglaise, 391 ; sa conversation avec lui sur cet objet, 392 ; comment il l’amuse dans une autre conférence sur le même sujet, 423 ; ses manéges avec l’Espagne et l’empereur, 457 ; sa réponse à Monteléon sur la destination de l’escadre anglaise, XVI, 104 ; il la lui remet par écrit, 105 ; lui dit que l’amiral Bing, commandant de l’escadre, a ordre d’user d’une bonne correspondance avec l’Espagne, 107 ; vient à Paris ; accueil que lui fait le régent, se plaint des Hollandais, 129 ; s’étudie à semer la division entre les cours de France et d’Espagne, 154 ; règle les articles du traité et aplanit les difficultés qui en suspendent l’exécution, 157 ; ajoute de nouvelles inquiétudes à celles que Provane, envoyé de Sicile, lui fait paraître, 158 ; ses propositions au régent relativement à la quadruple alliance, 160 ; ses offres à Provane, envoyé de Sicile ; il dicte ses ordres à tous les ministres de France, 201 ; son peu de succès à Madrid, 234 ; il prend congé du roi et de la reine, 239 ; revient à Paris où il voit souvent le régent, XVII, 43 ; revient de Londres conférer avec l’abbé Dubois et le régent sur la paix avec l’Esgagne, 402 ; sa mort ; son caractère, XVIII, 128, 129.

STANHOPE (le colonel), est envoyé à Madrid pour préparer la cour d’Espagne à concourir au traité que le roi d’Angleterre se propose de faire entre l’empereur et cette couronne, XV, 108 ; en passant à Paris, il fait voir au régent les instructions dont il est chargé, 109 ; loue le zèle du duc de Noailles et du maréchal d’Huxelles pour l’Angleterre, 109 ; arrive à Madrid ; sa conférence avec Albéroni ; il s’y plaint de l’infraction de la neutralité de l’Italie, 162 ; propose des moyens de prévenir la guerre en Europe,