Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/393

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

162 ; il reçoit ordre de faire entendre par Albéroni à la reine d’Espagne que, si Dieu dispose du roi, cet événement ne changera rien aux dispositions favorables du roi d’Angleterre pour elle et pour lui ; il prépare l’ambassadeur Monteléon aux réponses hautaines de la cour de Vienne aux propositions du roi d’Espagne, 202 ; sa conduite franche dans l’affaire dont il est chargé ; il pénètre les véritables motifs de l’opiniâtreté d’Albéroni, XVI, 46 ; au sortir d’une conférence très-vive avec Albéroni, il dépêche des courriers aux consuls anglais de tous les ports d’Espagne, pour leur enjoindre de mettre sous leur garde tous les effets appartenant aux marchands de leur nation, 115 ; reçoit ordre de sa cour de joindre aux plaintes et même aux menaces des reproches tendres de l’ingratitude de l’Espagne envers l’Angleterre, 133 ; de protester cependant que le roi son maître veut maintenir la paix ; à quelle condition, 134 ; est averti de surveiller la conduite de Nancré, 135 ; détourne le comte de Stanhope son cousin de faire le voyage de Madrid parce qu’il prévoit que la peine en sera inutile, 212 ; son amour pour l’étude et les sciences ; son caractère, XIX, 53 ; il devient vice-roi d’Irlande, 54.

STAREMBERG (le comte de) est envoyé en Espagne pour commander à la place de l’archiduc, VI, 201 ; forme une entreprise sur Tortose, laquelle est près de réussir, 433 ; enlève et bat une partie de l’armée du roi d’Espagne en Aragon, VIII, 421 ; défait complétement l’armée du roi sous Saragosse, 423 ; dans un conseil tenu en présence de l’archiduc il propose de marcher droit à la petite armée qui est sur la frontière de Portugal, etc. ; combat l’avis du lord Stanhope qui veut aller à Madrid, 425 ; cède comme le plus faible, mais en protestant contre un parti si peu sensé, 426 ; quitte Madrid et se rend à Tolède qu’il quitte bientôt après avoir brûlé le superbe palais Alcazar, 431 ; tend des piéges à M. de Vendôme et cherche à l’attirer au milieu de son armée, 433 ; il est battu dans la plaine de Brihuega et obligé de se retirer, 436 et suiv. ; gagne la Catalogne ; ses plaintes contre Stanhope, 441 ; il entretient l’archiduc dans son éloignement pour le prince Eugène dont il a lui-même à se plaindre, X, 25 ; fait une entreprise sur Tortose ; est forcé de se retirer ; lève le siége de Girone et se retire vers Ostalric, 304 ; il insiste fortement auprès de l’empereur pour que ce prince refuse de consentir à la succession éventuelle de la Toscane en faveur du fils aîné de la reine d’Espagne, XV, 350.

STAREMBERG (le comte de), fameux par sa défense de Vienne, meurt en 1701, III, 154.

STEINBOK (le comte de), remporte une victoire complète sur les Danois : brûle la ville d’Altona ; tire de grandes contributions du Holstein danois, X, 294 ; est forcé de se rendre prisonnier avec son armée, 373.

STIRUM (le comte de), est défait avec son armée à la bataille d’Hochstedt, IV, 187.

STOPPA, colonel des gardes suisses, immensément riche, a toute la confiance du roi sur ce qui regarde les troupes suisses et les cantons ; le sert en beaucoup de choses secrètes et sa femme encore plus ; il meurt à 80 ans, III, 63.

STRAHLENHEIM (le baron de), Suédois, se bat en duel avec le comte de Zabor ; pourquoi ; il est tué ou assassiné par le comte, VI, 83.

STREFF, maréchal de camp, est tué à la prise de l’île du Marquisat, V, 225.

SUBLET, parent du secrétaire d’État Desnoyers, épouse Mlle de Pons, et par le crédit du maréchal d’Albret obtient la charge de grand louvetier, I, 368.

SULLY (le duc de), est trouvé mort dans son lit à 48 ans ; ses débauches, X, 282.

SULLY (le chevalier de), devenu duc et pair par la mort de son frère aîné, marié en secret depuis longtemps avec la fille de la fameuse Mme Guyon, déclare enfin son mariage, au grand regret de sa tante la duchesse de Lude, XVIII, 154 ; caractère des deux époux ; leurs qualités, 155.

SULLY (la duchesse de), fille et nièce du duc et du cardinal de Coislin, meurt à 56 ans ; sa pudeur est la cause de sa mort, XVIII, 130.

SULLY (la duchesse de), fille de Servien, surintendant des finances, meurt pauvre quoique ayant eu 800 000 livres ; ses deux frères, Sablé et l’abbé Servien, III, 341.

SULMONE, Borghèse (le prince), de Sienne, grand d’Espagne, XVlII, 416.

SULTZBACH (le prince de), de la maison palatine, épouse l’héritière de