Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/400

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TOUANE (La) et Saurion, voy. La Touane.

TOULON, menacé par une flotte anglaise, est fortifié avec beaucoup d’activité de la part des officiers généraux français ; à quoi cette place doit son salut, VI, 94.

TOULOUSE (le comte de), est reçu au parlement, en vertu d’une déclaration du roi, immédiatement après les princes du sang et avant les pairs de France, I, 175 ; reçoit la visite de l’ambassadeur de Venise, comme les princes du sang, 176 ; est reçu au parlement en qualité de duc et pair de Damville, 228 ; est installé comme amiral de France, à la table de marbre, par le premier président, 228 ; reçoit le gouvernement de Bretagne, qui est ôté à M. de Chaulnes ; détails à ce sujet, 243 ; fait juger par le roi un ancien procès entre l’amirauté de France et la province de Bretagne, II, 441 ; part pour se rendre à Toulon, III, 412 ; se promène sur la Méditerranée ; envoie complimenter le pape ; reçoit de grands honneurs à Palerme et à Messine ; est rappelé, 418 ; part pour Toulon, IV, 139 ; revient après avoir fait un tour à la mer où il commandait au maréchal de Cœuvres, comme amiral et non comme prince légitimé, 206 ; part avec le même maréchal pour Brest, 278 ; débarque en Catalogne ; déconcerte le projet formé de faire révolter Barcelone, 329 ; combat la flotte commandée par l’amiral Rooke ; démâte son vaisseau et le poursuit vers les côtes de la Barbarie, 329 ; sa valeur et sa présence d’esprit pendant le combat, 330 ; il veut attaquer de nouveau l’amiral Rooke qu’il a rejoint ; en est empêché par son mentor, M. d’O ; dépit qu’il en ressent ; reçoit à bord la visite de Villadarias et lui donne tout ce qu’il demande pour faire le siége de Gibraltar, 330 ; reçoit du roi d’Espagne l’ordre de la Toison d’or en diamant, 360 ; abreuvé de dégoûts par le secrétaire d’État de la marine, il est résolu de s’en venger ; mais ne peut résister à la douleur et aux prières de Mme de Pontchartrain ; il lui promet de tout oublier et tient parole, 379 ; se rend à Toulon croyant monter une flotte ; ne pouvant le faire, il visite Antibes ; revient à Fontainebleau ; achète la terre de Rambouillet qu’il fait ériger en duché-pairie, V, 55 ; retourne à Toulon pour aller de là favoriser l’entreprise de Barcelone, 141 ; y arrive assez tard et y fait peu de chose, 167 ; arrive à Versailles et rend compte au roi de l’état des affaires, 184 ; son caractère ; sa droiture ; son application à l’étude, VI, 4 ; sa douleur à la mort de Mme de Montespan, 48 ; contre-temps qui lui arrive à la mort de M. le Duc ; chansons faites à ce sujet, VIII, 121 ; il subit l’opération de la pierre, qui réussit parfaitement ; est souvent visité par le roi, X, 16 ; achète 500 000 livres comptant la charge de grand veneur du nouveau duc de La Rochefoucauld, XI, 40 ; comment il reçoit la nouvelle de la déclaration du roi qui le rend, ainsi que M. du Maine, vrai prince du sang et habile à succéder à la couronne, 120 ; sa contenance modeste au parlement le jour qu’il y est reçu en cette qualité, 155 ; est nommé par le régent chef du conseil de marine, XIII, 153 ; et membre du conseil de régence, 165 ; propose au conseil de régence de casser l’édit sur les gardes-côtes, comme inutile et préjudiciable ; l’édit est supprimé, 200 ; lit au même conseil un mémoire contre l’administration de Pontchartrain, 202 ; sa conversation avec le régent ; quel en est l’objet ; sa conduite franche et estimable, XVI, 355 et suiv. ; est averti par M. de Saint-Simon de ne rien craindre du lit de justice, 414 (voy. l’art. Lit de justice) ; est détourné par M. d’O et par le chevalier d’Hautefort de suivre la fortune de M. et de Mme du Maine, XVII, 22 ; prend le parti de conserver son rang et son état ordinaire ; va voir Mme la duchesse d’Orléans le lendemain du lit de justice, 23 ; assiste le jour suivant au conseil de régence ; comment il s’y comporte ; blâme Mme la duchesse d’Orléans de ne point voir M. de Saint-Simon, 24 ; sa visite au régent après la détention de M. du Maine, 100 ; sa déclaration nette et franche, 118 ; offre ses actions de la banque de Law, XVIII, 93 ; il se marie avec Mme de Gondrin, veuve du fils du duc d’Antin, XlX, 438 ; déclare son mariage le lendemain de la mort de M. le duc d’Orléans, XX, 86.

TOUR (La), voy. La Tour.

TOURNEFORT, lieutenant des gardes du corps, est envoyé au roi par le maréchal de Boufflers pour lui rendre compte de sa défense et de la capitulation de Lille, VI, 418.

TOURNELI, docteur de Sorbonne, ses écrits sur la constitution, XVII, 334, 335.

TOURNON (le cardinal de), légat a la-