Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/404

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de La Trémoille, fille de M. de Noirmoutiers, épouse Blaise de Talleyrand, prince de Chalais ; devient veuve de bonne heure ; sa beauté, son esprit et ses grâces ; elle connaît à Rome les cardinaux de Bouillon et d’Estrées qui la marient au duc de Bracciano, II, 107 ; se forme au palais des Ursins une espèce de cour où se rend la meilleure compagnie ; fait deux voyages en France ; pourquoi à la mort de son second mari elle prend le nom de princesse des Ursins, 108 ; est choisie pour camarera-mayor de la nouvelle reine d’Espagne ; raisons qui déterminent ce choix, III, 216 ; portrait physique de cette dame ; son caractère, 217 ; son aptitude à l’intrigue ; son ambition ; son genre d’esprit ; sa galanterie ; ses autres qualités et défauts, 218 ; se fait prier pour augmenter le désir qu’on a d’elle ; se rend à Villefranche pour y attendre la nouvelle reine, 220 ; comment elle gagne sa faveur et lui inspire le goût du crédit et des affaires, 411 ; son projet de gouverner le roi d’Espagne en gouvernant l’esprit de la reine, IV, 167 ; ses moyens ; comment elle inspire à la reine l’amour de l’autorité et du gouvernement ; elle la rend assidue aux séances de la junte pour y être assidue elle-même, 168 ; sa correspondance avec Mme de Maintenon, avec le roi d’Espagne, pendant que ce prince est en Italie, et avec la duchesse de Bourgogne, 169 ; comment elle persuade Mme de Maintenon ; leur alliance intime et secrète pour gouverner l’Espagne, 170 ; facilité de Mme des Ursins pour gouverner le roi d’Espagne prise dans le caractère et le tempérament de ce prince, 171 ; elle obtient de lui la confiance qu’elle a su inspirer à la reine, 172 ; sa conduite envers les cardinaux d’Estrées et Portocarrero, 65 ; elle fait nommer le dernier capitaine des gardes, 173 ; éclate ensuite contre ; demande à se retirer en Italie, 174 ; est soutenue par Mme de Maintenon et par le roi, 175 ; admet Orry dans le conseil secret du roi d’Espagne, 177 ; comment elle est traitée un jour par son écuyer Aubigny, 177, 178 ; force les cardinaux d’Estrées et Portocarrero et don Manuel Arias à abandonner les affaires, 179 ; fait détacher de la charge du marquis de Rivas le département de la guerre et celui des affaires étrangères, 180 ; le fait remercier, 180 ; compose une nouvelle junte, mais ne la laisse s’occuper que de petits détails, 209 ; gouverne avec Orry toutes les affaires d’Espagne, 259 ; demande et obtient de la cour de France le duc de Berwick pour commander les troupes françaises en Espagne, 260 ; obtient de l’abbé d’Estrées qu’il n’écrira au roi et à sa cour que de concert avec elle, et qu’il n’enverra aucune lettre sans la lui avoir montrée ; fait enlever à la poste une dépêche que l’abbé lui a soufflée ; singulière apostille qu’elle y met ; ses plaintes contre l’abbé, 262 ; reçoit l’ordre de quitter Madrid et de se retirer en Italie, 268 ; comment elle supporte ce coup ; précautions et mesures prises pour s’assurer son retour ; lenteur qu’elle met à exécuter les ordres réitérés qu’elle reçoit, 268 ; son départ ; elle se rend à petites journées à Bayonne 269 ; obtient comme une grâce par le crédit de Mme de Maintenon de s’arrêter à Toulouse, 274 ; espérance qu’elle en conçoit pour son retour en Espagne, 274 ; voit dans cette ville le maréchal Tessé et Maulevrier, son gendre ; prend une grande confiance en eux et leur assure celle du roi et de la reine d’Espagne qu’elle continue à gouverner de loin ; 403, 404 ; elle reçoit la permission de venir quand elle voudra à Paris et à la cour ; sang-froid qu’elle montre à cette nouvelle ; mesures qu’elle prend pour le succès de ses vues, 410 ; son arrivée à Paris ; comment elle y est accueillie ; elle loge d’abord chez le duc d’Albe, puis va demeurer chez la comtesse d’Egmont, 411 ; sa conduite ; comment elle reçoit la visite de M. de Torcy ; de modeste et suppliante, elle devient accusatrice, 412 ; se rend à Versailles, va chez le roi ; l’entretient deux heures tête à tête ; voit la duchesse de Bourgogne, 413 ; Mme de Maintenon, 413 ; elle évite de s’expliquer sur son retour en Espagne, sa conduite mesurée envers les princes et princesses du sang, 414 ; elle fait chasser Rivas, secrétaire des dépêches universelles au conseil de Madrid, 425 ; réduit le duc de Grammont, ambassadeur en Espagne, à demander son rappel et lui fait obtenir la Toison d’or, 425 ; elle est du voyage de Marly ; attentions et prévenances du roi pour elle, 426 ; ses entretiens particuliers avec Mme de Maintenon ; empressement des princesses et de la cour pour Mme des Ursins, 426 ; égards et préférence qu’elle montre pour M. et Mme de Saint-Simon, 427 ; services importants qu’elle leur rend auprès du roi, de Mme de Maintenon et de la duchesse