Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/405

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de Bourgogne, 428 ; elle obtient pour le duc et la duchesse d’Albe qu’ils assistent à un bal à Marly ; description du salon du bal ; rang qu’ils y occupent, 428 ; comment Mme des Ursins est traitée à ces bals ; elle y paraît avec un épagneul sous le bras ; étonnement de la cour, 430 ; fait nommer ambassadeur en Espagne le sieur Amelot ; motifs de ce choix, 431 ; obtient que Orry soit renvoyé en Espagne, 432 ; et d’amener le chevalier Beurg avec caractère public d’envoyé du roi d’Angleterre, 432 ; dépêche de Louis XIV au duc de Grammont et lettre du duc de Grammont au maréchal de Noailles, relatives au retour de Mme des Ursins en Espagne, 445 ; balance un moment sur son retour en Espagne ; est tentée de rester à la cour de France, V, 9 ; l’archevêque d’Aix et son frère la dissuadent de ce projet, 9 ; elle se décide à partir, mais de se faire un peu prier et même payer, 10 ; colore ses délais du prétexte de sa santé, et de la nécessité de se donner le temps de concerter ses mesures, 22 ; promet ses bons offices au duc d’Albe pour lui faire obtenir la place de majordome-major, mais se garde bien de tenir sa promesse ; pourquoi, 23 ; on la presse de partir ; elle commence alors à s’expliquer sur le poids dont elle va être chargée et sur la nécessité de reparaître en Espagne avec toute l’autorité qu’exige sa mission ; obtient au delà de ses espérances et part avec toutes les grâces qu’elle a demandées, 24 ; traitement fait à ses deux frères, 25 ; comment elle obtient que l’abbé de La Trémoille, l’un de ses frères, soit fait cardinal, 31 et suiv. ; arrive en Espagne, trouve le roi et la reine qui sont venus au-devant d’elle à une journée de Madrid, 33 ; elle fait nommer le connétable de Castille majordome-major ; motifs qui la déterminent à ce choix, 53 ; rentre à Madrid avec la reine ; fait renvoyer du palais trois cents femmes qui avaient refusé de la suivre ou dont les parents avaient montré de l’attachement pour l’archiduc, 191 ; extrait d’une de ses lettres à Torcy où elle se plaint du rappel de Berwick, 461 ; sa colère en apprenant la santé que M. le duc d’Orléans lui a portée ainsi qu’à Mme de Maintenon ; elle en informe cette dame dans les propres termes dont le duc s’est servi, VI, 302 ; reçoit ordre du roi de France de se disposer à quitter l’Espagne, VII, 282 ; moyens dont elle se sert pour exciter les clameurs de toute l’Espagne, afin de révolter la France contre M. le duc d’Orléans, 315 ; quels changements elle fait dans les conseils d’Espagne, 334 ; elle mande à la cour de France qu’elle se dispose à quitter l’Espagne, VIII, 418 ; elle aspire à une souveraineté ; convention faite à cet égard entre le roi d’Espagne et l’électeur de Bavière, X, 4 ; vaste et superbe château qu’elle fait bâtir en Touraine, dans l’intention d’y fixer sa résidence, 5 ; ce que devient ce château, 6 ; elle écrit à Mme de Maintenon pour se plaindre du duc de Noailles qui a essayé de donner une maîtresse au roi d’Espagne, 30 ; elle obtient un ordre du roi d’Espagne pour qu’on la traite désormais d’Altesse, ainsi que le duc de Vendôme, 176 ; se console aisément de la mort de M. de Vendôme, 207 ; fait ordonner qu’il sera enterré à l’Escurial, 208 ; fait un voyage aux eaux de Bagnères, escortée par un détachement des gardes du corps du roi d’Espagne, 263 ; fait demander en France le maréchal de Tessé pour faire le siége de Barcelone ; Berwick qu’elle redoutait est préféré, XI, 62 ; raisons de cette préférence de la part du roi et de Mme de Maintenon, 64 ; dépit de Mme des Ursins de n’avoir pu obtenir de souveraineté par le traité de paix, 64 ; après la mort de la reine, elle fait retirer le roi au palais de Medina-Coeli ; pourquoi ; prend la place de la reine ; se fait nommer gouvernante de ses enfants ; cherche par tous les moyens à isoler le roi, 65 ; est soupçonnée d’aspirer à sa main, 66 ; choisit quatre ou cinq personnes qui lui sont dévouées pour l’accompagner quand il sort, 66 ; ne pouvant réussir dans son projet, elle veut s’assurer du roi en lui donnant une épouse de son choix ; jette les yeux sur la princesse de Parme ; s’ouvre à Albéroni, chargé des affaires de ce pays, 67 ; instruite que le marquis de Brancas dont elle se défie va partir pour Versailles, elle dépêche tout à coup le cardinal del Giudice pour le prévenir, 69 ; son double but en le faisant envoyer en France, 221 ; elle se repent d’avoir fait le mariage du roi et a envie de le rompre, 222 ; est nommée camarera-mayor de la reine, 256 ; accompagne le roi d’Espagne jusqu’à Guadalajara où ce prince va joindre la nouvelle reine, XII, 3 ; se rend à Quadraqué où la reine devait coucher ; se présente à elle en grand habit de cour ; avec quelle hauteur et quelle insulte elle