Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/409

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en France, lorsqu’on le savait déjà, que M. de Savoie se prépare à la guerre, 190 ; se retire à Milan ; dans quel but, 203 ; son fils est fait par l’empereur feld-maréchal, 246 ; mort de ce jeune seigneur ; chagrin qu’elle cause à sa famille, 286 ; M. de Vaudemont désigne à M. de Mantoue Mlle d’Elbœuf comme digne d’être sa seconde femme ; motifs de la maison de Lorraine pour faire ce mariage, 334 ; il fait arrêter le comte Bozelli et lui fait couper la tête ; pourquoi, V, 1o1 ; ses fanfaronnades après la bataille de Castigliome, 251 ; il appuie faiblement les deux propositions de Médavy sur les moyens de se maintenir en Italie ; pourquoi, 421 ; est chargé de négocier de concert avec lui le libre retour des troupes françaises en Savoie, 422 ; arrive avec lui et 20 000 hommes de troupes à Suse, 423 ; vient à Paris ; loge à l’hôtel de Mayenne, maison chère aux Lorrains ; pourquoi ; va saluer le roi à Marly ; accueil qu’il en reçoit, 424 ; son intimité avec ses deux nièces Mlle de Lislebonne et Mme d’Espinoy et leur mère ; appuis et protecteurs qu’ils ont tous quatre auprès du roi, 425 ; honneurs que le roi fait rendre à M. de Vaudemont, 426 ; il est initié dans les liaisons de ses deux nièces, VI, 2 ; sa naissance, 8 ; son mariage avec une fille du duc d’Elbœuf ; comment il parvient en Espagne à la grandesse et à gagner la faveur de l’empereur et l’amitié du prince d’Orange, 8 ; il soutient hautement Colmenero qui a rendu Alexandrie aux Impériaux, 10 ; dans quel état le traitement des médecins a réduit ses mains et ses pieds, 11 ; sommes immenses qu’il acquiert ; pensions qu’il obtient des rois de France et d’Espagne ; est fait prince de l’empire par l’empereur Léopold, 11 ; obtient une pension pour Mme de Mantoue, 12 ; se propose de se faire donner par le duc de Lorraine la principauté de Commercy, 13 ; fait demander et demande lui-même le collier de l’ordre ; est refusé ; pourquoi, 14 ; il cherche à cacher ses entreprises sous l’impotence de sa personne ; se fait porter en chaise dans les petits salons du roi ; comment il est traité à Marly, 15 ; il va à Commercy avec sa sœur, ses nièces et sa femme ; à quel dessein ; il revient avec ses nièces à Marly, 16 ; comment Mme de Vaudemont y est admise ; comment elle y est vue ; son caractère ; son extérieur, 17 ; comment M. de Vaudemont usurpe peu à peu un siége à dos dans le salon de Marly, 18 ; il veut usurper aussi le tabouret chez Mme la duchesse de Bourgogne ; dépit qu’il s’attire à cette occasion de la part du roi, 19 ; il reparaît à Marly, mais n’ose plus y prendre un siége à dos ; comme grand d’Espagne il prend le manteau ducal partout à ses armes, 19 ; ses voyages à Commercy et à Lunéville ; est déclaré souverain de Commercy par le duc de Lorraine et l’aîné après les enfants de ce duc, 21 ; va prendre possession de son rang ; revient à la cour de France, 22 ; y est arrêté tout court dans ses prétentions par une défense du roi, 22 ; dissimule son dépit ; renonce à ses chimères : paraît à la cour sur ses jambes comme les autres courtisans, 23 ; il resserre de plus en plus ses anciennes liaisons avec les ennemis de la France, 25 ; obtient à Versailles un logement, 157 ; il vient au secours de la cabale formée contre le duc de Bourgogne ; fait un mémoire sur la ligue d’Italie pour en prouver l’utilité, la possibilité et l’exécution, et charge Tessé de le remet tre à Torcy, 372 ; sous prétexte des eaux de Plombières, il part avec sa nièce Mlle de Lislebonne pour se rendre en Lorraine ; reste longtemps à Lunéville ; à quel dessein ; reparaît à Marly augrand étonnement de tout le monde ; est froidement accueilli par le roi, VII, 370 ; sa triste situation à la mort de Monseigneur, IX, 272 ; il va passer quelque temps en Lorraine, 273 ; vient à Paris solliciter pour le duc de Lorraine l’érection d’un évêché à Nancy ; y tombe dangereusement malade, XVII, 249 ; y meurt à 84 ans, XIX, 433 ; la princesse d’Espinoy reeueille son immense héritage, 433.

VAUDEMONT (Mme de), meurt d’apoplexie à Commercy, XI, 157 ; son caractère ; l’ennui abrége ses jours, 157.

VAUDEMONT (le prince Thomas de), fils unique du prince de Vaudemont, est blessé à la bataille de Luzzara et meurt deux ans après, III, 432.

VAUDRAY, colonel du régiment de la Sarre ; de chanoine il devient militaire : reçoit trente-deux blessures à l’attaque de la contrescarpe de Coni, est nommé directeur général des troupes, I, 222 ; est tué au combat de Cassano, V, 43.

VAUDREUIL (Mme de), est nommée sous-gouvernante des enfants de M. le duc de Berry, par le crédit de Mme de Saint-Simon, X, 285.