Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/410

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VAUGUÉ (Mme de), sœur du maréchal de Villars, duègne et argus de sa femme, obtient une pension, X, 304.

VAUGUYON, voy. La Vauguyon.

VAURÉAL (l’abbé de), obtient la permission d’acheter de l’évêque de Saint-Omer la charge de maître de l’oratoire ; son caractère ; son extraction ; son vrai nom ; son premier état, XVII, 37.

VAUVINEUX (Mme de), belle et vertueuse, parente du duc de Saint-Simon et belle-mère du prince de Guéméné, meurt en 1705 ; son nom de famille, V, 22.

VAUVRAY et LA GRANDVILLE, sont nommés rapporteurs des prises au conseil de marine, XIII, 153.

VELLERON (le chevalier de), enseigne des gardes du corps, est envoyé à Reims pour porter défense à M. de Mailly de sortir de cette ville et de prendre ni marque ni titre de cardinal, XVII, 331 ; comment il s’acquitte de sa commission ; il fait retourner M. de Mailly à Soissons ; sur sa parole qu’il va se rendre à Reims il revient à Paris ; naissance et caractère de Velleron, 338.

VELOURS, époque du velours en habits ordinaires pour les gens de robe, XVIII, 75.

VENDÔME (M. de), obtient la permission du roi d’attaquer les ducs et pairs ses anciens, et leur donne la première assignation ; picoterie entre lui et M. d’Elbœuf à cette occasion, I, 170 ; M. de Vendôme en rend compte à M. du Maine ; il reçoit ordre du roi de se désister juridiquement de sa prétention, 171 ; est reçu au parlement, en vertu d’une déclaration du roi, immédiatement après les princes du sang et avant les pairs, 175 ; est nommé intendant des galères, 206 ; rencontre dans laquelle il maltraite le duc de Roquelaure, 240, comment il est envoyé pour commander l’armée de Catalogne, à la place de M. de Noailles, 259 et suiv. ; prend Ostalric ; se présente pour secourir Palamos ; se retire sans rien entreprendre, 270 ; bat la cavalerie d’Espagne en Catalogne, 34 t ; fait le siége de Barcelone ; difficultés qu’il y rencontre, II, 6 ; il bat et disperse l’armée du vice-roi ; pille son camp, 7 ; accorde à Barcelone une capitulation honorable, 8 ; y est reçu vice-roi en grande cérémonie, 9 ; revient à Paris et va à Anet se mettre entre les mains des chirurgiens, 65 ; met enfin ordre à ses affaires ; prend publiquement congé du roi pour aller à Clichy se mettre entre les mains des chirurgiens, 277 ; perd dans le traitement la moitié de son nez et ses dents ; reparaît à la cour, la physionomie toute changée, 278 ; retourne une autre fois à Anet se remettre entre les mains des chirurgiens, 419 ; en revient plus défiguré qu’auparavant, III, 67 ; n’ose se montrer aux dames ni aller à Marly ; puis se montre avec audace en homme qui se sent tout permis, 67 ; accepte le commandement de l’armée d’Italie ; reçoit en partant 4000 louis pour son équipage, 380 ; jalousie de M. le duc d’Orléans et des princes du sang à ce sujet ; M. de Vendôme fait tout ce qu’il peut pour diminuer leur dépit, 381 ; découvre par des lettres interceptées que des officiers du régiment napolitain levé par le roi Philippe V, ont traité avec le prince Eugène pour lui livrer ce prince, 406 ; sa réponse au prince Eugène qui lui a écrit pour se justifier de ce complot, 410 ; il salue Philippe V à Crémone, 429 ; surprend Visconti à Santa-Vittoria ; le culbute, le défait, 430 ; est déclaré ministre d’Espagne et assiste au despacho, 430 ; rencontre le prince Eugène à Luzzara ; combat opiniâtre dont le succès est incertain, 430 ; prend Guastalla ; reçoit du roi d’Espagne l’ordre de la Toison, 434 ; manque être fait prisonnier par sa faute, IV, 51, 52 ; est chargé par le roi de percer jusqu’à Trente pour communiquer avec l’électeur de Bavière, 442 ; sa marche pénible vers Trente qu’il bombarde pour retourner en Italie, 144 ; demande et obtient pour le prince d’Elbœuf, neveu de sa femme, le régiment d’Espinchal, 145 ; défait deux mille chevaux que le comte de Staremberg envoyait à M. de Savoie, 190 ; demande à être fait maréchal de France, est refusé par le roi, 203 ; fait une autre demande qui est également refusée et mécontente le roi, 203 ; bat une partie de l’arrière-garde du comte de Staremberg ; culbute l’autre dans l’Orba, 245 ; lui et son frère amusent toutes les semaines le roi par des courriers qui annoncent des projets ou des espérances d’entreprises qui ne s’exécutent point ; M. de Vendôme fait attaquer une arrière-garde qui fait sa retraite malgré lui, 285 ; comment il se fait aimer de la plupart de son armée et pourquoi le reste garde le silence sur sa paresse et sa hauteur, 285 ; il assiége Vercelli qu’il oblige à capituler, 294 ; assiége et prend Ivrée, 352 ; s’opiniâtre