Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/417

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tous les jésuites, XVII, 144 ; renonce malgré lui à la Sicile ; reçoit la Sardaigne en compensation ; en prend le titre de roi, XVIII, 2.

VIENNE (le comte de), meurt subitement ; son caractère ; son origine, XVII, 388.

VIENNE (la comtesse de), meurt de mort subite chez la duchesse de Nemours, XI, 234.

VIEUVILLE (La), voy. La Vieuville.

VIEUXBOURG, colonel d’infanterie, est tué au siége de Namur, I, 278.

VIEUX PONT, enlève les demi-lunes de Douai ; est nommé pour y commander, X, 216 ; il épouse en secondes noces une fille de Beringhen, premier écuyer, 306.

VIGNACOURT et HAUDION (Mmes de), chanoinesses, sont députées par le chapitre de Denain pour représenter au roi les dommages et la ruine que leurs biens et leur maison ont soufferts du combat qui s’est donné chez elles, XVI, 277 ; après de longues et inutiles démarches, elles obtiennent justice du régent par l’entremise de M. de Saint-Simon, 279.

VILETTE, frère de père de Mme de Caylus, se bat en duel avec Jonzac, fils d’Aubeterre ; détail sur ce duel et ses suites, XIII, 29 ; il est tué à la bataille de Belgrade en Hongrie, XV, 63.

VILETTE, lieutenant général, commandant l’avant-garde de la flotte sous les ordres du comte de Tonlouse, bat l’avant-garde de la flotte sous les ordres de l’amiral Rooke, IV, 329, sa mort, VI, 151.

VILLACERF, fils de Saint-Pouange, épouse Mlle de Brinon ; est intendant des bâtiments et maître d’hôtel de la reine, I, 305 ; achète la charge de premier maître d’hôtel de Mme la duchesse de Bourgogne, 352 ; se démet des bâtiments, pourquoi ; pension de 12 000 livres que le roi lui accorde, II, 248 ; il meurt de chagrin ; sa familiarité avec le roi ; saillie de sa part ; confiance que lui accorde M. de Louvois ; son caractère brusque et franc, 320.

VILLACERF (Mme de), veuve de l’intendant des bâtiments, meurt fort vieille d’une saignée où on lui coupe le tendon, X, 186.

VILLADARIAS, capitaine espagnol, chasse de l’île de Léon dix mille Anglais et Hollandais qui sont venus s’y établir, III, 434 ; inquiète les Portugais dans les Algarves, IV, 209 ; est choisi pour commander, sous le roi d’Espagne, l’armée en Aragon ; ses talents militaires, VIII, 419 ; accusé d’imprudence et de négligence, il est renvoyé chez lui, 421. Voy. Castille (connétable de).

VILLAFRANCA (le marquis de), introducteur des ambassadeurs à la cour d’Espagne, vieux homme renfermé, glorieux et ridicule ; anecdote qui le prouve ; XIX, 13.

VILLAFRANCA, membre du conseil d’Espagne, pour empêcher le démembrement de la monarchie, songe à en faire tomber l’entière succession au deuxième fils du fils unique de la reine de France, sœur du roi d’Espagne ; il s’en ouvre à Medina-Sidonia qui entre dans ses sentiments, III, 6 ; tous deux communiquent leur pensée à Villagarcias, à Villena et à San-Estevan qui les approuvent, 9 ; Villafranca s’assure aussi du cardinal Portocarrero, 10 ; difficultés qui se présentent ; il ouvre un avis qui tranche celle des renonciations faites par la reine de France, 10 ; cet avis est approuvé, 11 ; il opine dans le conseil conformément à cet avis qui est soutenu et adopté, 18 ; est nommé par Philippe V majordome-major, 119 ; sa mort, V, 22.

VILLAFRANCA Tolède (le marquis de), petit-fils du précédent, grand d’Espagne, XVIII, 470.

VILLAGARCIAS (le marquis de), un des majordomes du roi d’Espagne ; son caractère, XIX, 13.

VILLARCEAUX (M. de), riche et débauché, entretient longtemps Mme Scarron ; passe plusieurs étés avec elle, chez son cousin de Montchevreuil, I, 36.

VILLAROEL, lieutenant général dans les troupes d’Espagne, est arrêté à Saragosse, VII, 315 ; commandant à Barcelone, il est embarqué après la prise de cette ville avec une vingtaine des principaux chefs de la rébellion et conduit au château d’Alicante, XI, 228.

VILLARS (M. de), est nommé chevalier d’honneur de la duchesse de Chartres, I, 26 ; son origine ; son adresse aux armes ; il devient gentilhomme de M. de Nemours, puis du prince de Conti ; sert le cardinal Mazarin dans son projet de marier sa nièce à ce prince, 26 ; sa galanterie ; sa discrétion ; ses ambassades ; il est fait conseiller d’État d’épée, puis chevalier de l’ordre, 27 ; meurt à quatre-vingts ans ; origine de son nom d’Orondat, qu’on lui donnait toujours et qui ne lui déplaisait pas, II, 104.