Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/416

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au-devant du roi d’Espagne, à Alexandrie, 408 ; gagne Marsin pour avoir un fauteuil devant le roi, 408 ; son dépit en voyant que le fauteuil lui est refusé ; il prend congé du roi, en lui faisant des excuses de ne pouvoir faire la campagne comme il l’avait projeté et de ne pouvoir fournir autant de troupes que l’année précédente, 409 ; son ressentiment contre Louville, 410 ; son infidélité est reconnue, IV, 166 ; il fait prendre quinze cents fusils envoyés à l’armée d’Italie et arrêter tous les courriers de France et tous les Français qui sont dans ses États, 189 ; envoie des secours aux fanatiques du Languedoc, 294 ; attaque les retranchements des Français devant Verue ; peu de succès qu’il y obtient, 401 ; comment il reçoit les offres de sûreté que le roi lui fait pour Mmes de Savoie ; il sort de Turin, V, 213 ; se met à courir le parc dans le dessein de distraire La Feuillade du siége de cette ville, 214 ; mène une vie errante et périlleuse, 214 ; courage et habileté qu’il déploie, 214 ; il rentre dans Turin ; reprend toutes les places du Piémont, 250 ; entre dans le comté de Nice, VI, 86 ; arrive à Fréjus ; comment il est reçu par l’évêque de cette ville, 86 ; reçoit un million de la part des. Anglais, 94 ; arrive à Valette à une lieue de Toulon, 95 ; attaque le fort Saint-Louis ; le prend ; bombarde Toulon ; se retire en grand ordre, 95 ; repasse le Var ; marche vers Coni ; sa conduite en quittant la Provence, différente de celle qu’il avait tenue en y entrant, 96 ; il prend Suse, 102 ; on découvre une conspiration qu’il a tramée dans Genève pour s’en rendre maître, 103 ; il reste dans l’inaction jusqu’à ce qu’il obtienne de l’empereur l’investiture du Montferrat, 300 ; prend Exiles et Fenestrelle, 408 ; retenu par ses soupçons et son mécontentement contre le nouveau gouvernement de Vienne, il s’abstient d’attaquer Berwick plus faible que lui, IX, 437, en vertu de la paix d’Utrecht, il prend le titre de roi de Sicile ; donne le titre d’Altesse au fils et à la fille qu’il a eus de Mme de Verue ; marie sa fille au prince de Carignan ; fait appeler l’aîné de ses fils légitimés duc de Savoie ; l’autre, prince de Piémont, XI, 16 ; se rend en Sicile avec sa femme, 26 ; donne au prince de Piémont l’administration des affaires pendant son absence ; est couronné à Palerme ; lui et son épouse font de riches présents à l’amiral Jennings qui les a transportés en Sicile, 26 ; passe plusieurs mois à Messine et à Salerne, au milieu d’une cour nombreuse ; retourne à Turin, laissant le comte Maffei vice-roi en Sicile, 238 ; sa jalousie contre le prince de Piémont son fils aîné, XII, 32 ; sa dureté envers lui cause la mort du jeune prince ; ses regrets tardifs, 33 ; recherche l’amitié et l’alliance de l’Angleterre, XIV, 146 ; fait demander pour le prince de Piémont une fille du roi Georges, 146 ; s’excuse auprès de ce prince d’avoir reçu le roi Jacques III, à son passage à Turin, 242 ; ses craintes, de la part de l’empereur, pour l’Italie et la Sicile, 258 ; il envoie un ambassadeur à Paris et fait des dispositions pour prendre un corps de Suisses, à son service ; ce qui fait soupçonner qu’il veut entrer dans une alliance avec la France et l’Espagne, XV, 195 ; il se plaint à l’Angleterre du mystère si long qu’on lui fait de la négociation et ne dissimule point ses craintes et ses défiances, 229 ; est accusé de traiter secrètement avec l’empereur, 439 ; sa conduite avec les princes d’Italie, en France et en Angleterre, 458 ; ses efforts pour se lier avec l’empereur et pour obtenir l’aînée des archiduchesses, pour le prince de Piémont, XVI, 28 ; demande instamment au roi d’Angleterre de lui communiquer le projet du traité de Londres, 39 ; sa situation embarrassante à l’égard de l’empereur et du roi d’Espagne ; ses aveux ; ses déclarations, 94 ; son empressement à s’unir à Sa Majesté Catholique ; sa défiance de ses ministres, 109 ; propositions qu’il fait au roi d’Espagne ; elles sont rejetées, 175 ; il travaille en même temps à la conclusion d’une ligue avec l’empereur, 176 ; à la nouvelle de la prise de Palerme par les Espagnols, il fait arrêter Villamayor, ambassadeur d’Espagne, et s’adresse au régent et au roi d’Angleterre pour réclamer la garantie du traité d’Utrecht, 199 ; il ne trouve pas plus de compassion pour son état en France qu’en Angleterre, 204 ; il se défie et se plaint de la France et de l’Angleterre, 230 ; demande au roi d’Angleterre d’ordonner à l’amiral Bing de passer à Naples ; son ministre à Londres en obtient l’assurance, 237 ; s’apercevant que la constitution commence à exciter des disputes dans ses États, il mande les supérieurs des jésuites de Turin et des maisons les plus proches et leur déclare que, s’il entend parler davantage de cette affaire, il chassera