Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/420

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Simon, il maigrit d’inquiétude et languit jusqu’à l’élargissement de M. et de Mme du Maine, 155 ; il est couvert de huées sur la place Vendôme par la foule des agioteurs, pourquoi, XVIII, 45 ; marie son fils unique à une fille du duc de Noailles, 172 ; est grand d’Espagne, 409 ; au grand étonnement de tout le monde, essaye en vain d’obtenir un titre de prince de l’empire, XIX, 473 ; deux jours après la mort de M. le duc d’Orléans, il entre au conseil d’État et a le gouvernement des forts et citadelle de Marseille, XX, 83.

VILLARS (Mme de), mère du maréchal de Villars, meurt à 86 ans ; son esprit, V, 195 ; elle s’étonne plus que personne de la fortune de son fils ; conseils qu’elle lui donne ; ce qu’elle pensait de lui, 195.

VILLARS, capitaine de vaisseau, frère du maréchal de ce nom, est envoyé au roi pour lui rendre compte des premières opérations de la campagne sur le Rhin, IV, 115 ; entre au Port-Mahon avec trois vaisseaux de guerre et neuf cents soldats ; réduit toute l’île de Minorque sous la domination du roi d’Espagne, V, 341 ; meurt de maladie, servant de lieutenant général dans l’armée de son frère ; son caractère modeste, X, 218.

VILLARS, fils aîné du duc de Brancas, est marié à Mlle de Moras ; à quelle condition, VIII, 95 ; son caractère ; sa débauche ; comment il vit avec sa femme, XIV, 42 ; après la mort du roi, il s’attache à Mme la Duchesse, 43 ; se rapproche de son père avec lequel il a été souvent brouillé, le prie de demander une nouvelle érection de son duché-pairie, 43 ; parole qu’il donne à M. de Saint-Simon à cet égard, 47 ; il est reçu duc et pair au parlement, 48.

VILLARS (Mme la duchesse de), est nommée pour accompagner Mlle de Valois à Modène ; il est décidé qu’elle aura partout le même traitement qu’elle, à la main près, XVII, 409 ; elle se plaint au régent de l’affectation de Mlle de Valois de manger souvent seule en public pendant le voyage ; ordre du régent à sa fille à ce sujet, 410.

VILLE AUX CLERCS (La), conseiller au parlement, va la nuit à cheval par les rues arrachant et déchirant les affiches de l’arrêt du conseil de régence qui casse l’arrêt du parlement contre l’édit des monnaies ; il est conduit en prison, XVI, 284.

VILLEFORT, fils d’une des deux sous-gouvernantes des enfants de France, est marié par Mme de Maintenon à Jeannette Pincré ; détails sur Mme de Villefort et sur Jeannette, IX, 73 et suiv.

VILLENA (le marquis de), auparavant vice-roi de Catalogne, est envoyé à Naples en la même qualité, III, 333 ; il fait des prodiges de valeur pour défendre la ville de Gaëte contre les Impériaux, VI, 103 ; est fait prisonnier ; conduit les fers aux pieds à Pizzighettoue, 103 ; est nommé majordome-major du roi d’Espagne, X, 315 ; donne des coups de bâton à Albéroni dans la chambre même du roi ; à quelle occasion, XV, 178 et suiv. ; reçoit ordre de se rendre dans une de ses terres à trente lieues de Madrid cinq ou six mois après il reçoit ordre de revenir ; méprise toutes les avances d’Albéroni, 179 ; grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 439 ; nouveaux détails sur sa vie, 441 ; son caractère ; est chef d’une académie qu’il a établie, 441 ; ses alliances ; sa grande autorité sur sa famille, 442. Voy. aussi l’article Ossone.

VILLEPION-CHARTAIGNE, est nommé inspecteur général des troupes en Italie, I, 225.

VILLEQUIER, est blessé dans une attaque contre les Hollandais, I, 279 ; premier gentilhomme de la chambre du roi en survivance, il reçoit ordre du roi de servir le duc d’Anjou, déclaré roi d’Espagne, III, 35 ; obtient à la mort de son père le gouvernement de Boulogne et prend le nom de duc d’Aumont, IV, 250. Voy. Aumont (le duc d’).

VILLEQUIER, fils unique du duc d’Aumont, épouse la fille unique de Guiscard, VI, 299 ; il meurt à 32 ans, avec le nom du duc d’Aumont ; est fort regretté, XX, 29.

VILLERAS, sous-introducteur des ambassadeurs ; sa modestie ; son savoir ; il meurt fort estimé, VII, 339.

VILLEROY (le duc de), est fait maréchal de France, I, 39 ; prend Huy avec un gros détachement de l’armée, 90 ; fait le siége de Charleroy, force cette place à capituler, 105 ; épouse la seconde fille de Mme de Louvois ; mot de l’archevêque de Reims à cette demoiselle, 186 ; le maréchal succède à M. de Luxembourg dans la charge de capitaine des gardes et dans le commandement de l’armée de Flandre, 233 ; presse vivement M. de Vaudemont pour l’empêcher de joindre le prince d’Orange ; donne des ordres